Sebastian Bach rend la Mainstage 1 sauvage le samedi à 18h50
Sous un soleil radieux, la rockstar américaine, remontée à bloc, est venue présenter un set old school énergique qui a définitivement convaincu le public du Hellfest.
Cela faisait plus de 10 ans qu’il n’était pas venu en France. Malgré les années passées, Sebastian Bach n’a rien perdu de son énergie et de son talent de showman. Déboulant en trombe sur la Mainstage 1 avec le titre survitaminé "Slave To The Grind", le chanteur bien en voix exhibe au public du Hellfest son énergie à la manière d’un Iggy Pop, en gambadant de part et d’autre de la scène, sautillant et faisant tournoyer son fil de micro.
En excellent frontman, le grand blond s’adresse au public avec grande aisance, et en français, en informant qu’il "l’a appris à l’école quand [il était] un petit garçon". Se sentant chez lui sur scène, le chanteur fait part de son humour, fait chanter le public sans problème, après se l’être mis dans la poche avec une aisance presque dérangeante.
En effet, si le Hellfest est un festival essentiellement tourné vers le metal pur et dur, avec une forte orientation vers l’extrême, son public n’a pas bronché devant la venue de Sebastian Bach, et s’est même montré très enthousiaste. Le chanteur avait même avoué à la rédaction qu’il n’était pas sur que le public voudrait écouter "I Remember You", mais les ballades ont aussi été bien reçues, avec un chant à l’unisson sur "18 and Life". La communion atteindra son apothéose avec un "Youth Gone Wild" final du feu de Dieu, qui achèvera de mettre tout le monde d’accord.
Malgré un son moyen qui présente quelques saturations malvenues, ses musiciens ne sont pas en reste et se montrent assez talentueux. Le frontman n’hésitera pas à les présenter fièrement en fin de show. La section rythmique de Bobby Jarzombek (Riot, Halford, Iced Earth) et Jason Christopher assure les parties groovy et dansantes qui ne finiront pas de faire bouger le public jusqu’au fond de la fosse, pendant que le jeune guitariste Johnny Chromatic assure le lead sans broncher, s’offrant même un solo allongé convaincant sur "Slave To The Grind".
Côté setlist, Sebastian Bach pioche essentiellement dans le répertoire de Skid Row, et ne donne que deux titres de son répertoire solo, "American Metalhead" et "Kicking & Screaming". La part belle est faite au premier album de son ancien groupe, qui occupe plus de la moitié du set, avec les groovy "Big Guns" ou encore "Here I Ame. Un set résolument old school et très énergique.
L’ancien frontman de Skid Row n’aura donc eu aucun mal à donner une belle claque au présent, en inondant la scène de son énergie communicative et en servant un set composé essentiellement de valeurs sûres. Un succès qui donne envie de le voir en France plus souvent.
Setlist :
Slave To The Grind (reprise de Skid Row)
Kicking & Screaming
Here I Am (reprise de Skid Row)
Big Guns (reprise de Skid Row)
Piece of Me (reprise de Skid Row)
18 and Life (reprise de Skid Row)
American Metalhead (reprise de PainmuseuM)
Monkey Business (reprise de Skid Row)
I Remember You (reprise de Skid Row)
Youth Gone Wild (reprise de Skid Row)
Pour visiter le site de notre photographe officiel, une seule adresse :
http://www.yog-photography.com
Photos : © 2012 Nidhal Marzouk / Yog Photography
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.