Dimanche 17 juin, 18h35 Warzone
L'été n'est pas là mais la Terrasse est toujours verte!
C'est à 18h35 que le rendez-vous est donné aux américains d'Evergreen Terrace pour l'un des derniers assaut de la Warzone pour cette édition 2012 du Hellfest.
Parmi tout les groupes qui ont envahis= cette même scène durant tout le week end, nos amis tout droit venus de Floride se classent dans la catégorie mélodique du genre avec une voix claire : Craig et une voix hurlée : Andrew
La prestation de ce dernier est d'ailleurs tout à fait remarquable car il est partout! A lui seul il tient la scène. En revanche Craig aura quand à lui bien du mal à faire valoir ses parties chant, la faute à un son trop en retrait étouffé par des basses un peu trop poussées à mon goût.
Du coté des musiciens on dirait que Jason (basse) et Josh (guitare) sont montés sur ressorts! Ils assurent le show mais malgré cela le public reste assez frileux, statique. Cela n'empêche pas Andrew d'hurler à pleins poumons et d'arracher un circle pit et un wall of death à l'assemblée.
Les morceaux s'enchaînent sans temps morts et on aura même droit à une reprise musclée du "Mad World" de Gary Jules (ou Tears for Fears, plus exactement).
Chaque concert du Hellfest a son lot de festivaliers déguisés qui aime se faire porter par ses comparses jusqu'au devant de la scène. Pour Evergreen Terrace nous avons le droit à l'homme banane, le pirate bourru (bourré?), la vache folle et la fille folle tout court. Cette dernière bien que non déguisée fut reconnu de part sa tendance à bondir en s'appuyant sur les épaules et en beuglant des trucs complètements incompréhensibles!
Mais revenons à la scène ou plutôt au devant de la scène où Andrew grimpé sur les crash barrières vient motiver la foule. Et ça fonctionne plutôt bien puisque le public s'anime enfin à la hauteur de l'énergie dépensée par le groupe tout au long du concert.
Après leur prestation plus qu'honorable, il est temps pour le combo de quitter la Warzone mais auparavant le frontman hurleur viendra nous serrer la main en nous gratifiant d'un "Thank you" franc et sincère.
Reste au final une bien belle découverte pour un groupe bien punchy qui aura su mener sa barque malgré un public trop effacé.
SebC
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