Endstille au Hellfest 2012
Vednredi 15 juin, 15:05 – Temple
L'Allemagne nous envoie d'excellents guides touristiques du black metal teuton avec Endstille.
Cette formation célèbre la violence et la guerre à travers des morceaux rapides et puissants, remplis d'une saine colère qui ne demande qu'à exploser sur scène.
Les morceaux rapides s'enchaînent avec frénésie: Dominanz, Endstilles Reich, Conquest is Atheism, Anomie réveillent les spectateurs au fur et à mesure qu'ils se rendent compte que le groupe sait créer une sombre ambiance.
Personnellement, j'ai préféré le rythme plus lent de Bastard qui démontre à merveille le côté majestueux qui peut transparaître dans le black metal.
Cependant, la "pause" n'est que de courte durée, et les morceaux rapides tels que Navigator ou World Aflame reprennent jusqu'à la fin. Jusqu'au "silence final" (Endstille).
A noter que le son de la batterie claque pendant tout le concert en direction des aigües.
Durant l'interview qu'ils nous ont accordé après le concert, le bassiste Cruor nous a avoué qu'il s'agissait probablement d'un micro défectueux, leur ingénieur du son n'ayant pas réussit à résoudre le problème pendant qu'ils jouaient.
Peu importe, en se déplaçant un peu dans la foule vers l'avant, là où il fallait de toute manière être dans ce genre de concert, l'acoustique était meilleure. Et puis, on est dans un concert de true black metal, alors pour les esthètes, mieux vaut écouter leur CD sur un matériel hifi de pointe, dans un joli salon au fond d'un fauteuil. Ici, c'est la fête de l'Enfer !
Problème de son ou pas, c'est la musique intérieure qui compte. Et là, j'ai l'impression que mes oreilles saignent. Mais, c'est si bon parfois.
La prestation d'Endstille peut être résumée par cette phrase tirée d'Endstilles Reich:
"I cross the line in order to find myself, a clean and tortured place, I take my life to dive into Endstilles Reich"
Thomas Orlanth
Photos : © 2012 Thomas Orlanth
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