Perzonal War – Captive Breeding

On peut dire que le groupe dont je vais vous parler n’a pas eu un parcours des plus évidents … Et pourtant, 14 ans après leur premier album, les teutons de Perzonal War sont toujours présents. En effet, après deux albums sortis dans l’anonymat le plus complet, le quatuor allemand signe chez AFM Records, et livre quatre livraisons de très bonnes factures. Le groupe avait pourtant mis les plats dans les grands avec Bloodline, leur avant dernière réalisation, en invitant sur l’album des grands noms du Thrash germanique, à savoir Shmier des grands Destruction, Victor Smolski du reconnu Rage, et le défunt Gus Chambers, entre autres … Et pourtant, cela ne permit pas au groupe de décoller plus que ça, bien que l’album fût salué par la critique.

Désormais signé chez le modeste label Metalville, Perzonal War nous dévoile leur septième album, Captive Breeding. Il ne faudra pas longtemps pour reconnaître la voix si particulière du frontman Matthias Zimmer (qui se charge également de la guitare), qui possède une voix puissante, claire, que l’on pourrait parfois rapprocher du grand James Hetfield. D’ailleurs, ne le nions pas, Metallica fait partie des influences majeures du groupe. Cependant on est loin du plagiat tant le combo mélange les genres. En effet, on est plus proche d’un Power Metal dans la pure tradition allemande, proche de ce que propose leur compatriotes Brainstorm, avec des influences plus Thrashisantes.

La musique du combo se veut d’une efficacité rythmique à toute épreuve (méthode de travail élémentaire des groupes allemands), mélodique et montre que les gaziers en ont dans le pantalon … Et ce n’est pas le titre d’introduction de ce brulot, « Regression Of The Art » qui contredira mes propos. Le titre suivant, « Tongues Of Cleavage » se montre lui plus agressif. La section rythmique composée de Bjorn Kluth (basse) et de Martin Buchwalter (batterie) nous livre une prestation très carrée et professionnelle.

« Dead Man Theories » débute elle sur un lead de très bonne facture, puis déboule avec un riff et une section rythmique de type rouleau compresseur. Impossible de ne pas hocher la tête et taper du pied. Ce titre montre aussi l’excellente complémentarité entre Matthias, Andreas Ballnus, l’autre guitariste de la formation.

Et le groupe s’amuse à nous servir des tempos bien différents, certains plus lents (comme sur « The Last Day »), ou d’autres bien plus typiquement Thrash, Captive Breeding tient totalement la route, malgré le fait que 13 titres compliquent un peu l’écoute de l’album d’une traite. En effet, c’est la le seul véritable point de controverse de l’album. Comment peut on vraiment reprocher d’en donner aux gens pour leur argent là ou la plupart des autres se contentent du minimum…

Dôté d’une production puissante et claire, cet album à tout pour plaire. Si vous êtes amateurs de Metal mélodique à l’allemande, ce nouveau bébé de Perzonal War est fait pour vous.

Note réelle : 7.5/10

                                                                                                                                                             Axel

 

NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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