Zornheym.
Ce nom résonne lugubrement parmi les institutions psychiatriques les plus effrayantes dans l'univers imaginaire de la formation suédoise. Le projet musical, graphique et scénaristique de Zorn (ex-Dark Funeral) a pris forme au fil des années de compositions et de création. L'idée est structurée et ambitieuse.
Après d'excellentes vidéos qui frôlent le court-métrage musical, un tout premier concert du groupe au Motocultor en août 2017, la sortie du premier album Where Hatred Dwells and Darkness Reigns, l'année 2018 a débuté avec la parution de la nouvelle graphique éponyme de l'album.
On peut dire qu'il y a une vraie vision d'ensemble, d'autant plus que l'idée initiale doit s'étendre sur les trois premiers albums, c'est pour dire qu'il y a là un véritable projet global ! Et comme les Suédois ne font pas les choses à moitié, le groupe débute aujourd'hui sa première tournée européenne !
Notons notamment les dates du 2 au 8 mai où le groupe sera visible un peu partout en France (Paris, Lyon, Marseille, Clermont-Ferrand, Colmar, Volmerange-les-Mines).
Remarquez également que sur de nombreuses dates, il y aura également les death metalleux old school français de GhUSa, sans parler d'autres groupes locaux en fonction de chaque date. Voilà une première tournée qui s'annonce bien !
La Grosse Radio sera présente sur plusieurs de ces dates, et nous en reparlerons donc, et en images !
Notons également que la nouvelle graphique reprend l'histoire de plusieurs cas psychiatriques, qui est la thématique principale du groupe, à travers d'autant de chapitres que de chansons sur l'album...
Cela pourrait paraître comme une simple idée amusante, mais il s'agit là d'une véritable bande-dessinée de qualité, regroupant des histoires autour d'un même thème.
A vrai dire, je ne connais pas d'autres groupes qui ont un tel concept, dès le départ !
Zornheym est décidemment un groupe dont on entendra encore beaucoup parler, sans oublier l'essentiel: ce sont également des bêtes de scène à voir absolument en live !
(Zornheym au Motocultor 2017)
Thomas Orlanth
