Nifelheim (+Goatspell) au Gibus (02.05.2018)

En ce qui concerne cette date parisienne de Nifelheim, c’est un concert qui est apparu soudainement alors que le soir même il y avait déjà Dark Tranquilitty à La Machine et Zornheym au Klub.

Quoi qu’il en soit un concert des Suédois ne se refuse pas et c’est dans un Gibus très peu éclairé que les Normands de Goatspell ouvrent pour les jumeaux Gustavsson et nous balancent leur black/thrash metal.

 

Goatspell


Goatspell


Dans une lumière des plus sommaires les Français de Goatspell arrivent à motiver un public qui commence à rentrer tout doucement dans la salle de la rue du Faubourg du Temple. Sous les corpse paints, les Français possèdent une certaine attitude sur scène et ce malgré un CV assez sommaire (création en 2014 et à ce jour une démo et un EP). Ils ne paraissent pas trop intimidés d’ouvrir pour la quincaillerie suédoise dont certains musiciens traînent parfois dans la salle. Le set passe assez rapidement, F. derrière son micro scrute le public dès que ce dernier commence à bouger et que les riffs deviennent plus incisifs. Le son n’est peut-être pas du meilleur rendu mais la motivation des musiciens rattrape le reste.
 

Goatspell

 

Nifelheim


« The Hard Rock Brothers » montent sur scène comme à l’accoutumée… c'est-à-dire comme des morts de faim, les yeux exorbités fixant le public dans les yeux. C’est à la fois drôle et touchant mais les mecs le font bien. La quincaillerie ambulante a sorti les clous, les cuirs, les spandex et le rimmel dégoulinant. Il y a de l’urgence dans la musique à coup de titres assez courts. Le côté « punk in your face » de la musique nous est délivré à la vitesse des bières descendues à la Midsommardagen.
 

Goatspell


Hellbutcher harangue les premiers rangs, gueule dans son micro pendant que son frère Tyrant gère ses quatre cordes sans se planter un clou dans la cuisse. La musique est toujours aussi efficace. Et ce n’est pas pour rien que certaines mélodies entraînantes nous font penser à Iron Maiden tant les deux frères en sont les plus fervents supporteurs, allant les suivre généralement sur toutes les dates européennes quand les Anglais repartent sur les routes (ou plutôt dans les airs). D’ailleurs avant de monter sur scène et juste après le show la bande son balance seulement des titres de la Vierge de fer.
 

Nifelheim


Ca balance sévère tout au long du show ; de « Black Evil » à « Possessed by Evil » en passant par les ultras cultes comme « Sodomizer », « Storm of the Reaper » ou encore « Storm of Satan's Fire ». Hellbutcher ira même faire un petit passage sur côté de la scène pour s’approcher du public et évitant de les transpercer d’un clou. Ils ne font rien à l’économie et donnent au quintuple ce qu’ils reçoivent des headbanguers. Ces derniers prennent un immense plaisir à recevoir en pleine tronche ce savant mélange de thrash black des plus agréable avec ce coté kitch inimitable mais tellement sincère.
 

Nifelheim

Nifelheim


Derrière les « Bröderna Hårdrock » il ne faut pas oublier le travail abattu par les deux guitaristes Savage Aggressor (Capilla Ardiente, Deströyer 666, Procession...) et Satamás (premier guitariste de Tormentor) sans oublier Tobias « Tobben » Gustafsson (Cut Up, God Macabre, Vomitory) caché derrière ses futs.
 

Nifelheim


Bref on voulait du pur, du cuir, de la moustache et des clous rouillés et on a été bien servi en à peine une heure… Les Heavy Metal Brothers seront toujours les bienvenus chez nous !
 

Nifelheim

Seltlist:

Black Evil
Infernal Flame of Destruction
Unholy Death
From Hell's Vast Plains
Evil Blasphemies
Sodomizer
Storm of the Reaper
Satanic Sacrifice
Bestial Rites
The Final Slaugther
Storm of Satan's Fire
The Bestial Avenger
Witchfuck
Possessed by Evil

Photos : © 2018 Lionel / Born 666
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

Lionel / Born 666



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