Headbanger’s Holidays
by Born 666
Dans la publicité pour le Metalcamp on peut toujours lire « Headbanger’s Holidays », c'est-à-dire les vacances des metalleux, c'est donc ce que j’ai fait…
Aller à un Festival tout en prenant compte de ses vacances, quitter l’Ile de France et sa météo norvégienne, se diriger vers le Sud, dire Adieu à la France et ses tarifs prohibitifs, traverser la Suisse magnifique en côtoyant ses sommets qui culminent à plus de 2000 mètres… rentrer en Italie par le Nord pour visiter ses lacs (Major, Orta, …) magnifiques entourés de Palazzios tous plus beaux les uns que les autres afin de déguster un vin blanc de Lombardie les pieds dans l’eau approchant les 24 °C ou prendre unblanc pétillant au petit-déj avec son café stretto…
Ensuite avant le début des festivités slovènes, s’arrêter à Trieste sur la côte adriatique pour déguster un Spritz (cocktail italien à base de Prosecco, d’eau de Seltz et de l’Aperol) à seulement une heure de route de voiture de Tolmin où se déroule le Metalcamp.
Même lors du Festival on peut profiter du cadre idyllique (autre slogan du Festival « Hell Over Paradise ») pour faire autre chose que de regarder des groupes dès 10H30 puisque les têtes d’affiche ne montent sur scène que vers les 17H00.
C’est par une tempête de ciel bleu que j’arrive sur le site. Sur la plage il y a encore des festivaliers qui boivent une bière dans leur bateau gonflable.
Les vétérans de Sanctuary sont sur scène, face au soleil ; Heureusement que Warrel Dane a mis ses lunettes de soleil pour apprécier les festivaliers venus observer les américains. Ce sont les membres originaux qui sont là épaulés de Brad Hull à la guitare. Après leur disparition en 1992 et leur retour en 2010, Lenny Rutledge (guitare), Jim Sheppard et Dave Budbill (batterie) semblent visiblement heureux de reprendre du service.
Sur la petite scène, je découvre les italiens de Sin Deadly Sin qui jouent un Metal Industriel Gothique devant un parterre plus que parsemé. Mais cela n’entame en rien le moral du groupe qui réalise une jolie prestation grâce au charme de la belle Roberta Staccuneddu.
C’est toujours aussi jouissif de voir Napalm Death qui propose la même setlist sur les festivals de cette été mais que c’est bon de se défoncer sur les riffs impitoyables des anglais. Comme d’habitude, ça bouge, ça court et il est difficile de capter une image de Barney tellement que ce dernier saute dans tout les sens ou bouge la tête le doigt en l’air et traverse la scène de part et d’autre… Quel frontman et ses compères Shane et Mitch headbanguant non-stop.
Juste après, je découvre les jeunes slovènes d’Inmate qui jouent un Metal proche de celui d’In Flames. Ils ont tourné récemment avec Dark Tranquillity et Insomnium pendant la tournée Where Death Is Most Alive Tour et sont là pour promouvoir leur premier album Free At Last devant un premier rang au garde à vous : la Inmate Army. Du Melodic Death Metal intéressant et énergique.
Rest in Fear réalise une prestation puissante et carrée. Le Death Metal des autrichiens sied parfaitement à l’ambiance qu’ils essayent de créer avec leur costumes proche de celui de Lacuna Coil : le rouge et le noir. Ils existent depuis 2007 mais n’ont à leur actif qu’Insert Yourself qui est sorti en 2011. Ils ont sorti l’artillerie lourde pour leur concert car des effets pyrotechniques sont utilisés sur scène, ainsi que de jolis logos placés sur scène. Les flammes entourent les musiciens qui semblent visiblement à l’aise dans ce pays voisin du leur.
Testament est là pour promouvoir son nouvel album et c’est sous un magnifique backdrop à l’effigie de Dark Roots of Earth que les américains montent sur scène sous les acclamations d’un public déchaîné. En toute logique, ils entament leur show par « Rise Up » du dernier album. « True American Hate » arrivera lui un peu plus tard, ainsi que le titre éponyme « Dark Roots of Earth » …énorme. C’est carré, puissant dans des lumières en adéquation avec la musique. Chuck est toujours aussi heureux, son bout de pied de micro fluo dans les mains suivant les solos d’un Alex Skolnick très en forme, le brushing bien en place.
Et pour pousser les derniers festivaliers dans leur retranchement, rien de tel que d’envoyer un « Into the Pit » pour faire tourner la poussière.
On a même le droit en fin de set à la sortie de backdrop latéraux sur lesquels on peut lire « Free Randy » en soutient au leader de Lamb of God qui a été incarcéré dans les prisons tchèques le mois dernier suspecté d’homicide involontaire.
Setlist Testament :
Intro
Rise Up
The New Order
The Preacher
Native Blood
True American Hate
More Than Meets the Eye
Dark Roots of Earth
Into the Pit
Practice What You Preach
Over the Wall
D.N.R. (Do Not Resuscitate)
3 Days in Darkness
The Formation of Damnation
Que dire de la prestation de Machine Head si ce n’est qu’elle est bien rodée. Les musiciens font le job. Ils se connaissent sur le bout des doigts et nous sortent des solos en veux-tu en voilà dans tous les sens. Dos à dos, poseurs mais grands professionnels. Pour leur première prestation en Slovénie les américains ont frappé fort.
Robb Flynn, toujours en voix, soutenu par un gros son nous éblouit toujours par ses interventions à la guitare dans ses duels jouissifs avec Phil Demmel sous la puissance rythmique formé par Adam Duce et Dave McClain.
Comme ils jouent beaucoup plus longtemps qu’au Hellfest on a le droit à du rabe ; après un « Locust » débordant d’énergie et un « Aesthetics of Hate » dédicacé à Randy Blythe on a le droit à « Declaration » et « Bulldozer » de Supercharger ainsi qu’à « Ten Ton Hammer ».
Pour un premier essai en terre slovène, on peut dire que Machine Head a mis la barre assez haute en enthousiasmant un public acquis à la cause des américains.
Setlist Machine Head:
I Am Hell (Sonata in C#)
Old
Imperium
Beautiful Mourning
Locust
This Is the End
Aesthetics of Hate (Dedicated To Randy Blythe)
Darkness Within
Declaration
Bulldozer
Ten Ton Hammer
Rappel:
Halo
Davidian
Prions Satan ensemble avec les suédois de Dark Funeral. Ils se produisent sur la petite scène mais ne font pas un set à l’économie. C’est carré, bien en place. Nachtgarm a de plus en plus un look et un maquillage entre Nergal de Behemoth et Naihmass Nemtheanga de Primordial.
On a mis les gros moyens aussi au niveau des lights sous le rythme étourdissant de Dominator. Quand à Zornheym à la basse, il prend des poses tout en hypnotisant le public par son regard profond.
Du premier album The Secrets of the Black Arts, « The Dawn No More Rises » atomise les premiers rangs…
Setlist Dark Funeral:
Stigmata
The Secrets of the Black Arts
Atrum Regina
The Arrival of Satan's Empire
Vobiscum Satanas
An Apprentice of Satan
Open the Gates
Slava Satan
Hail Murder
The Dawn No More Rises
My Funeral
Il fait toujours aussi beau en cette deuxième journée de Festival. La poussière tourbillonne dans les airs.
Quand vous tapez le nom du groupe sur Google vous tombez sur « Godemiché pas Cher ». Dead Dildo Drome est une tornade venue de Slovénie proposant un hardcore aux textes plus que poétique. Ils sont énergétiques à l’image de leur chanteur Robert Šercer qui ne fait que sauter sur les planches comme une puce.
Ecoutez donc leur chanson plus qu’explissif : Death By Dildo !!
Finntroll envahit la Mainstage vers les 18h30 sous un soleil de plomb. Comme pour tout les groupes faisant dans le Pagan le public répond présent.
« Blodnatt » suivi d’un « Dråp » font sautiller un public totalement conquis. La mélodie entêtante de « Nattfödd » déclenche une énorme « queue leu leu » sur le site. La chenille se déplace parmi tout le public. Convivialité, fête païenne, tout y est.
Ce soir on a le privilège d’entendre un titre qui n’a été seulement joué qu’on fois en live et c’était chez eux au Tuska à Helsinki en Finlande et c’est « Nattfödd » déclenchant immédiatement un Wall of Death.
On finit par un « Trollhammaren » qui entraîne un Circle Pit festif ! Allez, c’est l’heure de prendre une Pivo (la pinte à 3€)!
Pour l’avoir eu quand j’étais plus jeune je peux vous dire que ça fait mal. Nephrolith est le mot anglais pour décrire la présence dans les cavités rénales d’un calcul, c'est-à-dire d’un ou de plusieurs petits cailloux qui passent par l’urètre et bloque la circulation de l’urine. Pour qu’ils sortent le seul moyen c’est de le pisser ! La douleur pour l’homme est considérée comme celui d’un accouchement chez la femme. Je m’en souviens encore !
Bref, le groupe lui n’impressionne pas des masses avec leur maquillage tout droit sorti d’une bonne grosse blague d’Halloween ! Le Black Metal des slovènes penchent plutôt vers un Dark sans réel originalité mais les musiciens paraissent motivé et heureux de jouer à Tolmin.
Nos cousins sont là ! Kataklysm un brin provocateur par son chanteur Maurizio Lacono qui se plaint du manque de motivation du public endormi par le soleil nous donne un show à la hauteur des québécois. Il est vrai que leur Death Metal est d’une efficacité sans concession. Les riffs tronçonnés vous retournent un auditoire en moins de temps qu’un castor pour abattre un cèdre…Maurizio est charismatique, drôle et toujours professionnel. Ici en Slovénie on n’aura pas le droit à ses interventions en français comme il l’avait fait cet hiver à l’Alhambra pendant le Hate Fest en compagnie de Triptykon et de Marduk mais n’est pas avare en parole entre chaque titre…
Within Destruction nous fait passer un très bon moment en ce début de soirée. Le chanteur Rok Rupnik dans sa démarche, sa façon de vivre sa musique, de headbanguer devant la scène me fait penser à l’ancien chanteur de Cannabis Corpse, Andy Horn. Visage perdu sous une très grosse chevelure il se donnant à fond.
Leur Death Metal met d’emblée tout le monde d’accord : il faut bouger, se lâcher sous une musique somme toute assez mélodique ! Personnellement une très bonne découverte de cette édition 2012 du Metalcamp. Les jeunes slovènes sont généreux en énergie et en technicité. En leur espérant un avenir radieux.
Pour Paradise Lost, les deux écrans qui se trouvent de chaque côté de la scène s’allument mais malheureusement le set des anglais sera très mal filmé et n’apporte rien à l’excellente prestation des gars de Halifax.
Rarement j’ai entendu Nick Holmes chanter aussi bien. Ses cheveux courts le font de plus en plus ressembler à Chris Martin de Coldplay.
Que dire des notes de l’intro de « Erased » qui résonne entre les montagnes slovènes si ce n’est que parfois un concert peut devenir magique tout comme un « Soul Courageous » entraînant et rapide tout comme « Pity the Sadness » ou l’irremplaçable « As I Die » ou le puissant « The Enemy ».
« One Second » et son intro dans des lumières vertes finiront par me terrasser par une émotion en ébullition tout comme « Say just Words » qui clôturera le show des anglais.
Aaron Aedy parait possédé tout en jouant au ras du sol en se penchant en avant laissant traîner sa guitare comme sur l’intro de « Tragic Idol ». Quand à Greg Mackintosh, toujours imperturbable il impressionne par sa stature tout en effectuant des solos touts en finesse. « One second » nous plonge dans des lumières vertes de toute beauté. Il faut reconnaître que les responsables lights du Metalcamp nous en donnent pour notre argent. La setlist est magnifique en incluant des titres du dernier album mettant en relief l’intelligence musicale des anglais comme « Honesty in Death ».
Setlist Paradise Lost :
Widow
Honesty in Death
Erased
Forever Failure
Soul Courageous
Tragic Idol
Pity the Sadness
One Second
As I Die
Fear of Impending Hell
The Enemy
Enchantment
In This We Dwell
Faith Divides Us - Death Unites Us
Say Just Words
Le Thrash Metal de Hatesphere n’attire plus beaucoup de monde. Il est vrai que depuis le remaniement intégral du groupe et leur éviction de leur label SPV on ne donnait pas cher quand à l’avenir des danois…Depuis leur retour en 2010 avec leur nouveau chanteur Morten « Kruge » Madsen et un nombre incalculable de changement de line-up, l’engouement pour le groupe a fortement diminué. Dommage car sur scène ils se donnent énormément et réalisent une sympathique prestation sur la petite scène devant très peu de personne.
At The Gates n’est pas un groupe dont je raffole mais il faut bien reconnaître que les suédois savent remuer un public même lorsque l’heure est tardive. Tomas Lindberg toujours la casquette vissée sur la tête et le guitariste Anders Björler sont en raccord, l’un porte le tatouage de Trouble, l’autre le T-Shirt. Comme ils n’ont pas enregistré d’album depuis 1995 et qu’ils ne paraissent plus avoir envi de retourner en studio, ils vont piocher dans leurs albums qui ont presque 20 ans.
Setlist At The Gates:
Slaughter of the Soul
Cold
Terminal Spirit Disease
Raped by the Light of Christ
Under a Serpent Sun
Windows
World of Lies
The Burning Darkness
The Swarm
Forever Blind
Into the Dead Sky
Suicide Nation
Nausea
The Beautiful Wound
Unto Others
All Life Ends
Need
Rappel:
Blinded by Fear
Kingdom Gone
La troisième journée sera pour moi une journée de pêche à la mouche sur les eaux turquoise de la SoÄa (prononcez Socha) qui traverse le Metalcamp. N’étant pas un fan ni de Korn, ni d’Epica j’en profite pour tenter de revivre le film Et au milieu coule une rivière en pensant aux écrits d’Hervé Jaouen, La Cocaïne des tourbières livre majestueux qui vous emmène à la pêche à la mouche en Irlande…un chef d’œuvre. (Le titre de l’œuvre faisant référence au côté planant de l’odeur enivrante de la tourbe qui se consume lentement dans les cheminées des pubs). De là où j’étais j’entendais les groupes qui se produisaient sur scène…magique !
A 15H00 le quatrième jour il s’est mis à pleuvoir. Angoisse. Mais cela s’est arrêté quelques minutes plus tard pour nous donner encore une belle journée de musique.
Grand Magus monte sur scène à 17H30 dans un Metalcamp peu rempli. Il est encore trop tôt pour les festivaliers qui doivent encore se prélasser à la plage autour d’une bonne Pivo (bière) allongé sur un matelas pneumatique.
Cela n’empêche pas les suédois d’être heureux sur la Mainstage avec leur nouveau batteur Ludwig « Ludde » Witt, ancien compagnon de route de JB au sein de Spiritual Beggars. Tout a poussé chez le chanteur/guitariste, cheveux lisses et barbes bien fournie. Il s’approche du premier rang pour les faire réagir en les poussant à crier. Fox imperturbable caché derrière ses Ray Ban Aviator. Le jour précédent, en fin de journée je les avais vus en pleine randonné habillé en cuir et en santiag près de la rivière recherchant le bar le plus proche de leur hôtel…
Le nouveau titre comme « Valhalla Rising » a bien sa place en live au côté de titres extraits de l’album Iron Will comme le titre éponyme, « Like The Oar Strikes The Water » ou « The Shadow Knows ».
Mais les chœurs de « Hammer of the North » feront chanter le public en inscrivant la mélodie pour longtemps dans les têtes sous le regard admiratif de Jarkko (Aaltonen), bassiste de Korpiklaani.
Entre la Mainstage et la petite il y a le merchandising et les stands de restauration et l’entrée vers le camping. Tout le monde s’y croise, de nombreuses nationalités y sont présentes.
Il y a du monde pour Korpiklaani en ce 4ème jour de festival. Tuomas (Rounakari), le nouveau violoniste est bien mis en avant. Il a rejoint le groupe depuis peu et semble réellement heureux au sein du groupe finlandais. Il interpréta d’ailleurs l’instrumental pratiquement tout seul « Husky Sledge » influencé par le folklore sibérien. Ici pour le moment c’est sous de grosse chaleur que les slameurs se rapprochent de la scène par wagons dans un sauna Made in Finlande.
Les membres de Jotnar ont revêtu l’uniforme…allez tous en rouge et noir. Les espagnols qui ont emprunté le nom au vieux norrois Jötunn pour désigner les géants de la mythologie nordique font un set agréable. Ils viennent tout de même des Canaries et plus précisément de Las Palmas sur l’île Gran Canaria. Leur premier EP est tout frais, appelé, vous l’aurez compris Giant, un Death mélodique entre un In Flames et un Soilwork. C’est efficace, agréable à regarder. Ils ont même réalisé une petite vidéo de leur préparatif qu’ils ont posté sur Youtube.
Bon Hatebreed n’est pas obligatoirement la musique que je mets le soir devant un feu de cheminé pour détendre l’atmosphère mais il faut tout de même bien l’avouer que les américains sont imparables pour faire sauter en l’air des milliers de festivaliers à l’unisson. Très professionnels, ils balancent leurs riffs pour retourner toute une assistance. Un Metalcore parfait pour se caller un excellent kebab à 4€.
Amon Amarth est un bon client du Metalcamp. Lors de leur précédente participation au Festival en 2009 je me souviens d’une prestation à la hauteur des suédois où déjà ils mettaient le paquet au niveau effets sur la Mainstage alors qu’à l’époque ils jouaient encore sous la tente au Hellfest (il en était de même encore cette année).
Ici en Slovénie les effets pyrotechniques sont monstrueux et ce dès le coup d’envoi du set. Dans le pit aux photographes il nous faut de l’indice 50, protection totale pour ne pas cramer. Il faut dire que Surtur (que l’on voit en énorme sur le backdrop) est le géant du Feu !
L’entente entre le groupe et le public est phénoménale. Johan Hegg comme à son habitude s’arrête entre deux titres, prend son temps, parle en souriant et regarde le public dans les yeux faisant monter l’intensité. C’est toujours aussi impressionnant de les voir tourner la tête à l’unisson sur les titres comme sur « Runes to My Memory ». C’est leur ostéopathe qui doit être content.
« Fates of Norns » est magnifiquement interprété, ici, perdu entre les montagnes. Les flammes continueront tout au long du set comme sur « Death In Fire » ou « The Pursuit of Vikings » ou « Twilight of the Thunder God ».
Johan reviendra à la fin du set brandissant le marteau d’Odin face à un public abasourdi !
Prestation assez laborieuse et ridicule des anglais de Hell. Pourtant les vétérans qui ne sont plus vraiment très jeune (le groupe a été créé en 1982) et qui n’ont seulement sorti leur premier album l’année dernière (si si, lisez donc la chro de Vyuuse du Lundi 16 Mai 2011) sont venus avec les gros moyens. Décor d’église satanique, flammes de l’Enfer sur le devant de la scène, uniformes noirs portés par des poseurs pathétiques sur une musique aussi motivante que de rentrer à pied vers sa voiture. Ils ont un look à la Cradle of Filth se prenant encore plus au sérieux que la bande à Dani. C’est tellement kitsch que l’on se demande si ce n’est pas du 666ème degré.
Le Metalcamp, c’est le métal à la carte. Cela dure 5 jours mais certains festivaliers prennent le pass 3 jours pour en profiter et visiter le pays tout en dégustant des plats excellents.
Après avoir fait du canoë dans ce cadre préservé, le 5ème jour comme c’est toujours les vacances je reprends la route. Autour il y a de nombreux pays voisins à visiter, l’Autriche, la Croatie, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse.
En allant vers la mer adriatique j’ai essayé de deviner l’origine des voitures en regardant les plaques d’immatriculation, SLO, SKA, CZ, HR, BIH, RO, RU, PL, LT,…
En arrivant en Croatie, j’ai mangé des huitres au petit-déj et ensuite par curiosité, j’ai branché la TV et je suis tombé en zappant sur la chaîne allemande ZDF Kultur…et là : stupeur. L’Allemagne est vraiment le pays du Metal, tous les jours à 18H00 ils passaient un concert en entier d’un groupe qui avaient foulé les planches du Wacken 2012, j’ai donc revu Testament, Ministry, Edguy…respect !!
C’était donc le dernier Metalcamp. L’année prochaine il portera le nom de Metaldays et aura lieu du 22 au 27 Juillet 2013, en espérant que les nouveaux organisateurs/acquéreurs gardent l’esprit et l’ambiance qui faisaient le charme du Metalcamp.
Sloveniji v živo!
Lionel / Born 666