Lundi 18 Juin - Warbird - 17H20
Greta Van Fleet
« il y a un groupe à Detroit qui s'appelle Greta Van Fleet : ils sont les Led Zeppelin I » signé Robert Plant.
Pour les américains cela ne commence pas très bien puisque l'on entend pas la voix de Josh Kiszka sur le premier titre « Highway Tune ». Il porte une longue tunique vintage. Sur « Edge of Darkness » la voix fait son grand retour et paraît tout de même poussive, très portée sur les aiguës.
Les musiciens sont sobres sur scène, ne bougent pas trop. Tient donc Josh sort son tambourin. On est sauvé !
Les solos de guitares de Jake Kiszka passent bien sous la tente même si parfois ils paraissent un peu longuets. On commence à rentrer dans l’ambiance avec les petits cris du chanteur en arrière plan.
Josh Kiszka sait monter dans les aigus pour apaiser le tout au couplet suivant pour retomber dans les médiums d’une façon facile et déconcertante.
« Le prochain titre est l’un de mes préférés, ça parle de paix ». La jolie balade « Flower Power » fait de l’effet mais la voix est tout de même nasillarde. C’est marrant de les voir avec ces habits vintages, ils ont dû passer aux puces de Clignancourt juste avant de monter sur scène.
Comme un John Paul Jones, Sam Kiszka le bassiste passe derrière le synthé après avoir posé sa basse. Les frères sont souriant en entamant « Watching Over ». Josh peut tenir la note assez haute tout en dialogant avec un gros solo de guitare. Même si la batterie de Danny Wagner est minimaliste il arrive tout de même à créer ce bon groove. L’ombre du dirigeable plane à nouveau avec un dialogue basse/voix/guitare qui fait durer le plaisir pour certains et un peu d’ennui pour les autres.
En arrivant à la fin du set je me réjouis de ne pas entendre le « clichesque » solo de batterie...avant d’observer les frères prendre du recul pour laisser la place au batteur et à son solo…
Lionel / Born 666
Setlist:
Highway Tune
Edge of Darkness
When the Cold Wind Blows
Flower Power
Watching Over
Lover Leaver Taker Believer
Black Smoke Rising
Safari Song
Photos : © 2018 Régis Peylet
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