Dimanche 24 juin 2018 - Warzone - 22h35
The Hellacopters
The Hellacopters a une petite particularité, nous avons déjà vu Nicke Andersson et Dregen sur scène en cette troisième journée de festival, respectivement avec Lucifer et Backyard Babies. La bonne nouvelle: les deux sont malgré tout en pleine forme pour ce show !
On remarque que les festivaliers ne sont pas venus en masse pour applaudir ce groupe pourtant légendaire, et dont les prestations restent rares sur le territoire français. Iron Maiden jouant au même moment sur la Mainstage, cela ne doit pas aider.
Un bruit d'hélicoptère retentit sur la Warzone et The Hellacopters envoient “Hopeless Case of a Kid in Denial”. Nicke Andersson, casquette toujours vissée sur la tête depuis le matin, semble d’abord forcer un peu sur sa voix. Heureusement cela ne durera pas. Le public est là pour aider Nicke à chanter sur le refrain, en effet, même si les festivaliers ne sont pas nombreux, ils connaissent très bien les paroles! A la fois punk rock et rock'n'roll, le son de la formation n'a pas pris une ride.
Si Dregen est le guitariste originel de The Hellacopters, il avait quitté le groupe à la fin des années 90 afin de se consacrer entièrement à Backyard Babies. Il est donc très agréable de les voir réunis sur scène pour le Hellfest, et jouer des anciens morceaux tels que “You are Nothin’”.
Dregen est toujours aussi excité mais se met beaucoup moins en avant que lors du show de Backyard Babies. Dolf de Borst, remplaçant de Kenny Håkansson, possède un jeu dynamique et n’hésite pas à bouger. Il entame et lance le riff de “Toys and Flavors”. Nicke Andersson a complètement retrouvé sa voix, et nous offre un pur show rock’n’roll, qui donne en tout cas très envie de danser.
Les morceaux comme “I’m In the Band”, “Soulseller” et le fabuleux “By The Grace of God” ne font que confirmer ce sentiment. On regrette que le set soit si court et que certains titres comme “In The Sign of The Octopus” n’aient pas été joués.
Le groupe suédois a livré une prestation revigorante et honorable, qui aurait gagné à être un peu plus longue. Le public semblait réceptif mais un peu éteint, ce qui peut se comprendre en fin de festival.
Photos: (c) Lionel - Born 666 - Utilisation interdite sans autorisation du photographe
