DOSSIER : Download Festival 2018

Avec 4 jours de concerts et une clôture par les mythiques Guns n’ Roses, la troisième édition du Download Paris s'annonçait exceptionnelle. Au programme, des circles pits, du cinéma et des herbes hautes.

C’est sous une météo parfaite que les festivaliers sont arrivés vendredi matin à Brétigny-sur-Orge. Pour les campeurs, les premiers pas sur la base 217 se sont révélés un peu plus compliqués que prévu. Malgré un camping idéalement placé à l’entrée du festival, l’installation était rendue difficile par les hautes herbes. Avant les concerts du début d’après-midi, beaucoup se sont donc retrouvés à devoir désherber pour planter les 2 Secondes, Fresh & Black, et autre tentes, en espérant qu’aucun festivalier un peu trop alcoolisé ne viennent les détruire dans la nuit (true story...).

Comme l’année précédente, le festival était divisé en deux. D’un côté, les deux Mainstage côte à côte, et de l’autre, la Warbird et la Spitfire. Sur ces quatres scènes, la programmation a alterné groupes de chez nous, comme les excellents marseillais de Landmvrks, et les mastodontes, avec un live réussi d’Ozzy Osbourne, ou la prestation plus ennuyante des Foo Fighters. Crossfaith et Mass Hysteria ont aussi offert de très beaux moments lors de ce Download 2018.

À noter, la prestation toujours impressionnante de Frank Carter & the Rattlesnakes, de loin les plus beaux et les plus grands circle pits de l'été. Une petite pensée pour le festivalier qui s'est fait écraser lorsque Frank Carter s'est mis debout sur la foule.

Frank Carter demandant qui va aller voir Mass Hysteria

La scène Firefly, sur le camping, a aussi accueilli quelques bons concerts et bons moments, comme le passage de Galactic Empire. Panic Cinema nous a aussi gratifié d’une superbe programmation de films. Une petite centaine de campeurs a notamment pu assister à la projection de "À la recherche de l’ultra-sexe". Un bon moment de détente après une journée de festival. On ne peut que saluer cette initiative originale et dire : “merci Jean-Jerome” !

Bon point sur la base cette année, le festival bénéficiait d’un grand nombre de points toilettes, et nourriture. Le stand cidre était bien sûr de retour, pour notre plus grand plaisir, tant ce stand allie un emplacement idéal (des chaises et de l'ombre) et des prix réduits. De loin le meilleur rapport qualité cuite du festival. Le Download n’étant pas sold out, l'ambiance était calme et les queues devant les stands légérement réduites par rapport à 2017.

Festivaliers attendant le meilleur concert du fest

Sur le camping, les festivaliers ont également pu s'étaler et profiter de l’espace, afin de respecter au mieux les gens qui dorment. Globalement, on peut applaudir un festival très propre, dont devrait s'inspirer nos voisins européens (coucou Jera on Air).

Pour la troisième année consécutive, le Download a donc proposé une série de bons concerts. On ne peut que regretter le son parfois chaotique sous la Warbird, ainsi qu’un festival qui tirait en longueur sur la quatrième journée, où la moitié des scènes étaient fermées.

Avec une équipe composée de Justinator, Lionel, Xhantiax, Wilhelm, Eloïse, Renaud à la rédaction, et Nidhal, Régis et Lukas aux photos, nous vous proposons de revivre cette édition du Download 2018, avec une couverture intégrale du festival !