*Live Report réalisé par notre collaborateur Mr. Jack*
Il est presque 17h et c'est sous une chaleur étouffante que Moonspell s'apprête à monter sur scène.
Le show débute par une musique d'intro assez chaotique puis Mike Gaspar annonce le départ du concert par un court solo de batterie. Chaque musicien arrive progressivement sur scène jusqu'à ce que Fernando, revêtu d'un masque de fer, arrangue la foule.
Le son est en ce début de set un peu déséquilibré ; la batterie étant trop en avant et les guitares trop en retrait. Cependant, scéniquement parlant, le groupe lusitanien est dès le début du set impeccable. On voit bien que Moonspell est vraiment rôdé par l'épreuve de la scène.
Pedro Paixao délaisse sur certains morceaux le clavier pour la guitare afin d'appuyer Ricardo Amorim. Immédiatement le son devient plus équilibré ; l'entrée de la seconde guitare rendant le son beaucoup plus harmonieux malgré la voix de Fernando bien trop souvent en retrait.
Visiblement le groupe est attendu si l'on en juge par la bonne réactivité du public. Pourtant, jouer juste après Ignite n'est pas chose aisée. Le caractère extrême de la musique de Moonspell (l'un des groupes les plus "violents" du festival avec Dimmu Borgir et Amon Amarth) n'est pourtant, dans un festival aussi grand public que le Sziget, pas forcément un atout.
La fosse commence a bien se remplir et le 1er slam de la journée aura lieu en milieu de set.
Quelques connaisseurs sont présent dans le public et montrent leur enthousiasme quand Fernando annonce que le prochain morceau sera issu du premier album du groupe, Wolfheart.
Le public réagit de mieux en mieux même si beaucoup semblent découvrir le groupe sur scène pour la première fois.
Moonspell enchaîne les classiques du groupe à un rythme assez soutenu laissant peu de temps morts. Mike est en grande forme et martèle les fûts de façon frénétique. On regrettera que le groupe ait dû jouer à cette heure de la journée car les lights auraient vraiment apporté un plus. Tout comme lors de leur prestation au Metal Ride IV, le jeu de lumières est tout simplement magnifique.
Évidemment le set arrive à son paroxysme avec "Alma Mater" à tel point qu'ensuite l'ambiance redescend d'un cran. Le groupe aurait tout intérêt à clore son set avec un tel "tube". Finalement, après une petite dédicace à Dimmu Borgir le groupe se retire de scène après avoir réalisé un très bonne performance comme à l'accoutumé. Ce n'est jamais évident pour un groupe de Metal aussi "sombre" de jouer en plein jour mais tout le monde doit bien avouer que le pari a été plus que réussi.
Mr. Jack