En mars dernier, une affiche plutôt intimiste mais non dénuée de charme se tenait au Backstage By The Mill à Paris. De prévu ? Thousand Below, Dance Gavin Dance et Veil Of Maya. Retour sur cette soirée en écrit et en images.
Thousand Below
L’une des nouvelles sensations de Rise Records foulaient pour la première fois la scène parisienne. Avec leur metalcore basique mais efficace, le groupe a livré une prestation intéressante. Jouant beaucoup sur la voix claire de son chanteur, ce qui fait écho avec les deux autres formations de l’affiche, Thousand Below chauffe doucement un public encore assez amorphe.
Mais le groupe se défend bien, et on ne doute pas qu’il fera son petit bonhomme de chemin dans le milieu.
Dance Gavin Dance
Les éclectiques Américains étaient très désirés, car leur venue n’est pas chose commune. Deux ans après leur précédente date, c’est cette fois au Backstage By The Mill que la bande a posé ses valises.
Avec leur post-hardcore aux multiples inspirations, Dance Gavin Dance a un panel large pour mettre l’ambiance ce soir. Si le groupe a connu beaucoup de chamboulements dans son line-up, il a toujours su s’adapter et garder l’essence de sa musique.
Jon Mess et Tilian Pearson se complètent bien, le contraste chant clair/scream allant de pair, même si la voix cristalline de ce dernier ressort et impressionne. Certains fans sont présents et poussent de la voix avec leur groupe. On se rend pleinement compte que la venue de Dance Gavin Dance était très attendue, et le groupe n'aura pas raté le coche. Il nous assène de riffs si caractéristiques et envoûtants. Un régal pour les oreilles, dont se délecte aussi les amateurs du genre.
Une très bonne performance d'un groupe d'expérience, qui nous aura cruellement manqué en France.
Setlist :
1. Chucky vs. The Giant Tortoise
2. Summertime Gladness
3. On the Run 4. Frozen One
5. Me and Zoloft Get Along Just Fine
6. Flossie Dickey Bounce
7. Young Robot
8. Betrayed By The Game
9. We Own the Night
10. Man of the Year
11. Inspire the Liars
Veil of Maya
Il faut dire que les présents viennent de tous horizons, entre les férus du post-hardcore unique en son genre de Dance Gavin Dance et du progressive deathcore de Veil Of Maya.
Et cette disparité se fait ressentir au moment de la montée en scène de Veil Of Maya. Habitués des salles françaises, les natifs de l’Illinois ne sont pas les plus attendus de la soirée. Pour autant, une bonne partie du public est fidèle au poste, et se montre chaleureux envers la formation américaine. Et comment ne pas l’être face à la bonne humeur de Marc Okubo, communicative, et qui rajoute une pointe de sympathie à Veil Of Maya.
Dans les faits, le groupe ne surprend pas. On connait les performances du quatuor, qui sont toujours précises et efficaces. Nos principales interrogations concernaient les titres du nouvel opus, qui a reçu un accueil mitigé.
Au final, Veil Of Maya est à la hauteur de nos attentes. Les Américains font partis de ces groupes qui ne déçoivent pas en live. Le désormais classique "Mikasa" conclue un set carré et sans faute de la part de la formation américaine. Les membres de Veil Of Maya viennent régulièrement en tournée en France, et c'est un fait; ils seront toujours les bienvenues chez nous.
Setlist :
1. Whistleblower
2. Nyu
3. Leeloo
4. Ellie
5. Punisher
6. Overthrow
7. Lisbeth
8. Three-Fifty
9. Unbreakable
10. It's Not Safe to Swim Today
11. Doublespeak
12. Aeris
13. Lucy
14. Mikasa
Photos : Justine C. /Justinator
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