Motocultor 2012 – 3ème jour (dimanche 19 août 2012)


Live Report du Motocultor Festival 2012
Jour 3 : Dimanche 19 Août 2012

Par Katarz, Meta Lias, Thomas Orlanth
Photos : Yog photography, Thomas Orlanth

IMPUREZA
Dave Mustage
12:00 > 12:45

Meta Lias

Une petite centaine de personnes sont au RDV pour voir le groupe orléanais. 45min de Death Spanish Flamencore ça réveille doucettement, histoire de se mettre en jambes pour la grosse après midi qui va suivre. Le premier morceau « La Checa Del Perverso» à peine terminé l’audience a bien triplé.

Les arpèges sur guitares sèches et les rythmes latins peuvent paraître décalés en cette 7 ème édition du Motocultor mais la voix Death, les blasts et la brutalité du batteur nous replacent bien dans le décor.
 


Le groupe enchaine avec « En el Desierto de la Creencia », morceau pas très original mais le public n’en demande pas trop ce matin… Pour les plus sceptiques il y a « La Luz de la Luna Negra » qui rameute pas mal de gens, même si des petits soucis de batterie retarde (un peu) le set. Les Orléanais reprennent sans plus tarder l’intro et poursuit avec les 3 derniers morceaux d’une traite. Au final une bonne entrée en matière Death Metal Latino pour Impureza, qui motive la foule à se diriger vers la deuxième scène pour continuer à remuer les cheveux.
 

OIL CARTER
Supositor Stage
12:45 > 13:30

Meta Lias

Les t-shirts respectifs du chanteur et du bassiste: « Down » et « Motörhead » annoncent la couleur!

En effet un bon Heavy Sludge vitaminé et des riffs entrainants motivent tout le monde. L’ambiance
change radicalement du premier groupe Impureza ce qui n’est pas pour déplaire. L’énergie libérée
sur scène est communicative et réveille ceux qui ont encore de la crotte dans l’œil, les bras et les cous se désengourdissent. Le son n’est pas dégueu du tout, le chanteur a une voix puissante et le bassiste a des riffs bien groovy.
 


Les Toulonnais envoient la purée dès le matin et le font bien, le prochain groupe a intérêt à suivre le régime parce que le ton est donné! « Watch Me Away » en exclue a des sonorités bien U.S sudiste, beat tempo saupoudré de petits soli bien léchés mais pas trop, pour garder ce qu’il faut de gras à l’ensemble. Les guitares se désaccordent pour balancer « Owner Of Your Life » dans tes oreilles!

Le lead guitar a l’air de prendre son pied ça fait plaisir à voir! Malgré une petite redondance dans les structures des compos on ne s’ennuie pas pour autant. Le chanteur nous présente tour à tour ses musiciens, et chacun nous gratifie d’un petit solo sympathique. « Volcanic Girl » de leur dernier album termine en beauté ce set génial.
 


Une bien belle découverte, le chanteur remercie le public « On a passé un putain de bon moment » c’est largement partagé vu les applaudissements et les acclamations qui ont suivi.

COLLISION
Dave Mustage
13:30 > 14:15

Meta Lias
 

En apprenant que Collision est un groupe de grind hollandais on se place devant la scène à reculons, voulant garder en tête l’esprit Hard Rock qu’ Oil Carter a laissé. D’ailleurs on n’est pas les seuls, la foule est dispersée, peu de gens restent devant la scène. On sent que le groupe est un peu déçu du manque de motivation du public. Au 4ème morceau mini cirlce pit de 4 personnes tout de même!

Comme quoi du Grindcore à 13h45 n’est pas très judicieux dans le choix de la programmation. Un
quart d’heure plus tard le public devant la scène a doublé, et un circle pit de 8 personnes est formé.
Côté scène les musiciens ont beau bouger et donner le meilleur d’eux-mêmes on voit bien que la
motivation n’est pas au rendez-vous. Les morceaux sont joués machinalement, et le son est bien trop brouillon pour pouvoir apprécier quoi que ce soit de leur set. Déception, on avait passé un si bon moment avant…
 

INHUME
Supositor Stage
14:15 > 15:05

Katarz

Il n'y a pas de doutes, les Hollandais savent faire du fromage et du Grind. Et Inhume étaient très attendus au Motocultor. D'entrée de jeu, sur « Inescapable Destiny ”¨ » enchaîné avec « Incinerated », le groupe nous met une raclée historique à coups de riffs qui matraquent, une batterie survoltée et deux chanteurs qui me font penser à deux gorilles avec une grosse dalle qu'on aurait enfermés dans une même cage avec une seule banane.
 


Le combo nous propose un chant vraiment varié à non pas deux, ni trois, mais une multitude de vocalises en plus d'un spectacle visuel ravissant.

Les autres ne sont pas en reste et nous proposent un gros son, notamment la basse qui donne littéralement une âme à la musique d'Inhume.
 


La setlist est également bien pensée et met à l'honneur l'historique du groupe, pour ravir les puristes.
 

Setlist :Ӭ
Inescapable Destiny Ӭ
Incinerated Ӭ
Cadaverous Abortion Ӭ
Dead Man Walking Ӭ
Blood SpermShit Ӭ
Pandemic
ӬPhobia Ӭ
Deadbeat
ӬThe Missing Limb
ӬBloody Orgy
ӬBewildered by Rage
ӬSquirming Parasites Ӭ
Airplane Crash Ӭ
Hatekill Ӭ
Superior Existence Ӭ
Process to Decelerate
ӬTiamat

ADX
Dave Mustage
15:05 > 15:55

Thomas Orlanth

Le bon vieux speed metal français d’ADX résonne à nouveau à travers le pays. En effet, nos compères ont pas mal tourné un peu partout ces derniers temps et c’est avec joie que je les retrouve au Motocultor.
 


Le show est parfaitement rôdé et les musiciens prennent plaisir à jouer devant un public acquis à leur cause. Le concert débute et se termine avec des bons vieux morceaux tirés de leur premier album « Exécution » (à la lointaine époque où il n’y avait que des vinyles).
 


Je n’ose compter combien de fois ADX a joué devant un public, il est donc normal que la prestation soit sans faute, tant au niveau technique qu’à travers la communion avec leur public. Ils offriront même un tee-shirt, récupéré par une fan visiblement très contente de sa pêche miraculeuse.

Cela fait plaisir à voir qu’après tant d’années, la flamme est encore là et qu’ils font honneur au nom, très justifié, de leur dernier album : Immortel. Bon d’accord, le line-up a fortement évolué en 2006, quand le groupe s’est reformé autour de Phil et Betov. Mais, comme on dit si justement : metal forever !

Setlist :
 

AS THEY BURN
Supositor Stage
15:55 > 16:45

 

Thomas Orlanth

Initialement, il était prévu de voir sur scène Exit Ten, mais au final, ce fût la bonne surprise de voir As They Burn. Je dis surprise, car je n’avais jamais vu ce groupe sur scène et les associait vaguement à du hard core ou quelque chose du genre.
 


Quand on se limite à la première impression visuelle lors de l’entrée sur scène du groupe, avec un bassiste habillé en basketteur, un chanteur portant une casquette inversée, on peut sérieusement s’inquiéter lorsque, comme moi, on n’apprécie pas vraiment le hard core sautillant.

 


Ceci dit, dès la première chanson, on comprend que l’habit ne fait heureusement pas le moine.
J’avoue avoir reçu une bonne claque ! Non seulement la musique proposée mélange allégrement du death metal avec des influence core très limitée, mais en plus, elle est pleine de l’énergie et de la créativité de ce très jeune groupe (de par l’âge de ses membres, car la formation a déjà 5 ans). Le son est lourd et puissant et les mélodies entraînantes.

Je n’ai malheureusement pu qu’assister à la moitié du concert, ayant des interviews à assurer en parallèle, mais ce groupe venu de la banlieue parisienne reste pour moi une des très bonnes surprises du festival !
 

AUDREY HORNE
Dave Mustage
16:45 > 17:35

Meta Lias
 

Un silence d’une dizaine de minutes s’installe devant la Dave Mustage en attendant Audrey Horne.
Une grosse partie des festivaliers est assise dans l’herbe, du coup pas grand monde pour accueillir le groupe quand il monte sur scène sur l’ intro du Muppet’s Show. Les premiers accord sont dynamiques et invitent le public à grossir de plus en plus. Devant un groupe aussi festif on s’attendait à voir l’audience sauter et chanter en chœur mais il n’en est rien, ça bouge à peine la tête: les gens sont écrasés et fatigués par la chaleur.

Au deuxième morceau les gens se bougent enfin à venir voir ce qu’il se passe sur scène. Il faut dire que le double solo de guitare est épatant, les 2 guitariste le jouant dos à dos sur le devant de la scène. À partir de ce moment les applaudissements s’élèvent et on peut voir du mouvement dans la foule.
 


Le solo de clavier sur le morceau suivant est bien sympa, ça change de ce qu’on a pu écouter auparavant. Comme on dit: l’habit ne fait pas le moine: on peut-être en kilt, en tisheurt imprimé, en chemise ou en noir de la tête aux pieds et former un groupe qui envoi une sauce rock and rollée comme il faut! Sur scène les mecs ont la patate, le son est impec même si sur le premier morceau la voix et le clavier étaient assez faible et il y a eu un petit soucis d’amplis basse qui passe presque inaperçu.

Il faudra attendre la moitié du set pour que le public se décoince au son du mégaphone et vienne se compresser devant la scène. Enfin! Sur « Nowhere To Run » le chanteur descend de la scène pour taper dans quelques mains dans le public, c’est d’ailleurs le premier concert où on voit une telle proximité avec l’audience.
 


La bonne humeur d’Audrey Horne est communicative, les gens frappent des mains sur les rythmes ensoleillés de Californie. Très bonne prestation qui met de bonne humeur pour la suite!

 

 


PERVERT ASSHOLE
Supositor Stage
17:35 > 18:20

 

Katarz

Pervert Asshole fait partie de ces formations "délire" que le Motocultor aime à inviter pour remotiver les troupes et nous faire passer des moments délires. Le public sera donc très obéissant et sera visiblement conquis par le Metal moderne graveleux de Pervert Asshole et son chanteur apparaissant en slip "étrangement tâché". Tout un concept...
 

BEATALLICA
Dave Mustage
18:20 > 19:15

Thomas Orlanth

Ce groupe de cover est venu spécialement des USA pour le Motocultor. J’ai pu écouter quelques unes de leurs œuvres auparavant, et j’avoue que j’étais plutôt impatient de les voir sur une scène.

En plus, pendant l’interview qu’ils nous ont accordée un peu avant le concert, nous les avons trouvés franchement sympathiques. Bref, j’avais hâte de les voir.

Bon, OK, il a fait très chaud toute l’après-midi et le public était épuisé par ce troisième jour de festival. Oui, mais vous me direz qu’il ne l’était pas juste avant pour Pervert Asshole, ni juste après pour Myrath. L’autre argument, c’est que finalement, ils ne sont pas vraiment connus en France et le public était donc plus curieux que partisan.

Vous remarquerez que j’essaie de trouver des explications, tant cela m’embête de devoir faire le constat du concert.

Il est clair que  le public n’a pas vraiment accroché, restant très statique. Même moi, qui pourtant avait un apriori très favorable, j’ai trouvé au bout de quelques morceaux que c’était pas super terrible quand même. Le concept du mélange Beatles et Metallica était pourtant plein de promesses, mais j’ai vraiment l’impression que la setlist choisie n’était pas vraiment optimisée pour un festival.

Pourtant quand j’ai vu entrer Jaymz Lennfield, Kliff McBurtney et Ringo Larz avec leurs superbes costumes de scène, je me suis dit que le spectacle ne faisait que de commencer !
 


Il est vrai que le groupe a subi des remplacements de dernière minute, avec Kliff à la guitare et un illustre inconnu à la basse à la place de Greg Hammetson III l’habituel guitariste resté au pays.

Attention, ne croyez pas qu’il y avait un manque de maîtrise sur scène, non, simplement on avait la réelle impression que le courant ne passait pas avec le public.

Il est vrai également que leurs textes bourrés de jeux de mots et d’humour lourd jouent beaucoup dans l’attitude des spectateurs. Or, je suppose que peu d’entre eux ont compris réellement les paroles en raison des subtilités de la prononciation américaine.
 


Malgré tous points négatifs précédemment évoqués, le groupe a un potentiel et je vous conseille d’aller faire un tour sur leur site www.beatallica.com où vous trouverez pas mal de trucs sympas (dont des partitions et les paroles). Je vous suggère d’y jeter une oreille, vous verrez d’ailleurs que Jaymz a une voix très proche d’un certain James H., c’est parfois à s’y méprendre sur CD.

Bref, comme dans la vie, ce n’est pas parce qu’il y a eu un rendez-vous raté que cela signifie qu’on va se prendre un rateau la prochaine fois.
A suivre donc…

 

MYRATH
Supositor Stage
19:15 > 20:10

Meta Lias
 

S'il y a bien un groupe que LGR attendait au tournant, c'est bien les Tunisiens de Myrath (salut Morgan !), qui investissent la Supositor Stage en cette fin d'après midi ensoleillée. L'occasion pour l'œil affuté et omniscient de la LGR team de repérer l'absence d'Elyes le claviériste du groupe (qui s'occupe également des back-vocals au passage..), avant que ne le fasse d'ailleurs remarquer Zaher (chant)..

Une occasion pour nous de remercier ironiquement - une fois de plus - les mesures gouvernementales facilitant aux artistes de TOUS PAYS l'accès au territoire français quand ils doivent se produire sur scène (s'ils venaient du pays de l'oncle Sam, y'aurait-il eu ce genre de problème ? Le suspens reste complet...). Bref, petit coup de froid alors que le thermomètre flirte allègrement avec les 30 degrés ; rien de tel alors que la musique de ce groupe (que notre radio ne vous présente plus désormais..!) pour nous rappeler qu'en fait, il fait sacrément chaud !
 

C'est donc parti pour une cinquantaine de minutes pendant lesquelles le groupe nous démontre toute sa dextérité et ce même en se passant de l'un de ses membres clés. La setlist proposée ce soir n'est autre que celle qui fut interprétée lors de la tournée qu'ils ont effectuée en fin d'année dernière au cours du Oriental Metal European Tour (en anglais ça en jette toujours plus !) ; pour rappel il s'agit principalement de titres du dernier opus "Tales Of The Sands" (7 titres sur 8 joués tout de même !) qui, sur scène, rend toujours très bien. Un son rêglé à la perfection, des chansons interprétées au poil de cul près, et - disons-le tout de même - quelques samples pour pallier à l'absence du cinquième larron qui, savamment dosés, n'empiètent pas sur la musique du quator présent sur scène.

Et puis... cerise sur le gâteau à la fin du set de cette talentueuse formation, puisque le public, qui insiste durant quelques longues minutes, se voit finalement récompensé par le groupe qui a bien volontiers interprété l'un des titres phares de son album précédent puisqu'il s'agit de "Forever And A Day".
 


Une prestation réussie en somme, pour l'un des groupes les plus "surprenants" de la programmation, qui aura eu l'opportunité de faire chanter pas mal de monde (notamment grâce au charisme de son chanteur) et de gagner le cœur de bon nombre de festivaliers à en juger la longueur plutôt impressionnante de la file de personnes présentes à la signing session qui a suivi le show.

Pari gagné !

Setlist :

Sour Sigh
Braving The Seas
Merciless Times
Under Siege
Wide Shut
Tales of the sands
Madness
Beyond the stars
Encore : Forever and a day

KRISIUN
Dave Mustage
20:10 > 21:05

Katarz

Grrrr !!! Quand il s'agit de Krisiun, je me transforme. Non pas en Hulk, ni en Catwoman, mais en véritable boîte à conserve de maïs Brésilien, vidée, et prête à être remplie de sable du Motocultor pour être secouée comme un ganza.

Le matraquage de Krisiun va commencer...on entend déjà la guitare sèche qui amorce le dernier album de Krisiun, The Great Execution, vous vous souvenez ? (album qui porte bien son nom ceci dit en passant...)

Alex nous balance un « Bonjour la belle France, we are Krisiun !» et les premiers riffs bien dans ta gueule de « Ominous » commencent. La batterie scande le tempo à vitesse grand V et on comprend vite qu'on va prendre du gros son dans les oreilles.
 


Mais maintenant que j'y pense, on aurait d'ailleurs pu prendre tout ce que l'on a sous la main pour essayer d'égaler avec le Brutal Death de Krisiun et créer notre propre gang de percussionnistes : planches à laver, piquets de tentes, marteaux, gros bidons, fûts de « Coreff » ou simplement des sacs poubelle !!! On se serait fait notre Rio de Janeiro à nous... ahhh il faudra attendre l'année prochaine.

Mais c'est vrai, au lieu de ça on a quand même réussi à faire la chenille sur Krisiun. Mon chapeau. J'aurais pas fait mieux. Ah si, j'aurai quand même réussi à organiser mon premier wall of death.
 


Les frères Kolesne et Camargo vont nous en mettre plein la tronche pendant quasiment une heure, et, si le public met un petit moment à se mettre en route, ça part bien sur le très catchy « The Will to Potency ». Les esprits s'échauffent et on est prêts pour un premier wall of death, sur à peu près 5 autres... Ca groove, ça headbangue dans les t-shirts noirs.

Les hostilités continuent et les esprits se concentrent devant les solis superbement bien exécutés par Moyses Kolesne.

Sur le titre « Hatred Inherit » deux grands murs se placent de part et d'autre du pit prêts à se bondir dessus. Mais voilà, le titre est presque terminé et Max nous balance un solo de batterie. Du coup, chaque camp se regarde, se sent idiot et attend le top départ de la prochaine chanson pour partir en guerre. Le terrain prend des allures de western pendant tout le jeu de batterie qu'aucun de ces guerriers n'écoutera, trop concentré à regarder celui qu'il va démolir dans quelques instants... Ha ha ! Du grand n'importe quoi.

Krisiun a bien pensé sa setlist puisque les titres blastés s'entremêleront avec des odes au headbang comme le très groovy « Descending Abomination » ou « Blood of Lions ».

Un pur blast. Je suis en mode essorage.
 


Setlist :Ӭ
Ominous Ӭ
Combustion Inferno
ӬThe Will To Potency Ӭ
Vicious Wrath Ӭ
Ravager Ӭ
Descending Abomination
ӬHatred Inherit Ӭ
Drum Solo Ӭ
Blood of Lions Ӭ
Kings of Killing
 

NIGHTMARE
Supositor Stage
21:05 > 22:00

Katarz

Mais je ne compte pas me laisser refroidir et j'enchaîne avec un des groupes que j'attendais ce dimanche, Nightmare. Je me précipite pour entendre le début de « Preacher », un des titres les plus grandioses de l'album The Burden of God au soleil couchant s'il-vous-plaît. Visiblement, de nombreux fans se sont précipités tout comme moi et les petits nouveaux vont affluer tout au long du concert.

Le public part directement au septième ciel et applaudit avec « The Preacher » mais le matraquage du dernier album va continuer avec entre autres « Sunrise in Hell » ou « Children from the Nation ».
 


Le rendu est simplement meilleur que sur CD, avec un chant de Jo Amore puissant, émouvant, sublime, en particulier sur « Sunrise in Hell » et superbement en place sur « Crimson Empire ». Les nombreuses orchestrations sont bien rendues mais à aucun moment le son ne sera lissé, mais au contraire, dynamique, Heavy à souhait. La batterie est puissante et tous les instruments bien audibles, y compris la basse d'un Yves Campion quelque peu déconcentré...

Ca headbangue dans tous les coins, le public est particulièrement participatif et les slammeurs vont en profiter. Je me dis que la dernière fois que j'ai vu Nightmare au Motocutor en 2010 l'ambiance et l'osmose avec le groupe n'était pas aussi forte. Jo Amore le remarque immédiatement et semble par moments touché de ce public chaleureux, qui s'agrandit au fur et à mesure des riffs superbement exécutés par le combo Grenoblois.
 

Un moment inoubliable, un groupe de Légende.

 

Setlist :
ӬPreacherӬ
WickedӬ
Sunrise In HellӬ
CosmovisionӬ
Eternal WinterӬ
DoomsdayӬ
ChildrenӬ of the Nation
GispelӬ
ThrillӬ
Crimsom Empire

BEHEMOTH
Dave Mustage
22:00 > 23:00

Thomas Orlanth

Le spectacle débute sur les chapeaux de roue avec le très télégénique "Ov Fire and the Void".

Behemoth, c’est un peu le sado-masochisme du métal extrême. Soit on est fan et on veut souffrir dans la fosse pour les voir se produire, soit on ne l’est pas, et on a envie de les fouetter pour qu’ils activent un peu le rythme.
 


Quel que soit l’avis qu’on en a, il faut reconnaître qu’ils savent créer une ambiance : scène peu éclairée, usage intensif de riffs épiques et lourds et bien sûr, un jeu de scène rôdé.

Il est évident que lorsqu’Inferno grimpe sur sa batterie plongée dans les ténèbres et montre ses baguettes croisées, le message est clair : on est là pour la messe noire, vous venez ?

Bien sûr, le public est venu. Et il a apprécié.
 


On ne peut pas nier le charisme de Nergal, d’Orion ou de Seth. Ma préférence va à l’imposant jeu de guitare de ce dernier.

La seule chose que j’aurais à reprocher à Behemoth, c’est qu’à force de lourdeur, on a un peu tendance à s’endormir sur la fin. C’est la quatrième fois que je les vois sur une scène, et j’ai toujours eu la même impression.
 


Par contre, si on est sensible à la noirceur dégagée par le groupe sur scène, on ne peut qu’avoir apprécié !

Setlist :
Ov Fire and the Void
Demigod
Moonspell Rites
Conquer All
Alas, Lord Is Upon Me
Decade of Therion
At the Left Hand ov God
Slaves Shall Serve
Chant for Eschaton 2000
Rappel :
Lucifer

TEXTURES
Supositor Stage
23:00 > 23:55

Katarz

Revoir Textures deux fois en dix jours n'a pas été une mince affaire et forcément... cette fois-ci j'étais dans de moins bonnes conditions pour les apprécier et au bout de quelques titres, je me place pour Immortal.
 


En revanche, le show des Néerlandais, très attendus ce soir, sera tout autant empreint d'énergie, de la part de tous les musiciens  sans exception. Ils nous envoient un morceau instrumental d'introduction, celui qui ouvre l'album « Drawing Circles » mais ne comptent pas nous bercer puisqu'ils enchaînent immédiatement avec un « Regenesis » bien Meshuggahesque.
 


Les musiciens headbanguent constamment, tous jusqu'au claviériste et tentent de nous mettre d'entrain. Le groupe puisera le meilleur de sa discographie, à l'instar des titres mélodiques comme  « Consonant Hemispheres » et « Awake », bien planants et qui démontrent une fois de plus la force du chanteur Daniël de Jongh : sa magnifique voix claire.

Setlist :
ӬSurreal State Of Enlightenment Ӭ
Regenesis Ӭ
Storm Warning Ӭ
Consonant Hemispheres
ӬStream of Consciousness Ӭ
Sanguine Draws the Oath Ӭ
Awake Ӭ
Singularity Ӭ
Laments of an Icarus

IMMORTAL
Dave Mustage
23:55 > 01:00

Katarz

Immortal a apporté une plus value certaine à l'affiche du Motocultor Festival qui n'aurait pas été le même sans les Immortels. Les légendes du Black Metal sont à l'honneur au Motocultor et c'est à peu près le même concert qui nous sera donné ce soir qu'au Brutal Assault à quelques exceptions près : moins de petits pas de crabe et pas de pyrotechnie au show du Motocultor. Du coup le concert prend une allure plus sérieuse qu'en Tchéquie, plus sobre, plus Black Metal.
 


C'est peut-être dû au fait que le public breton est assez taquin ce soir et se met à hurler "libérez les pandas" !! et autres conneries. Du coup, Immortal restent assez sobres avec leur jeu de scène "crabesque".

Mais ce n'est pas sans que Abbath donne quelques petits coups de hache en plastique sur ses camarades de scène, hâche volée à un des membres du public qui tient à la récupérer.
 


Le froid, on va en prendre directement dans la tronche, agglutinés comme nous sommes aux premiers rangs pour voir Abbath de près. Nous serons ravis de le voir en plein forme nous envoyant tous les classiques auxquels on pouvait s'attendre, même si la setlist n'est pas agencée de la même manière qu'au Brutal Assault.
 


Les corps de slammeurs volent dans les air, les mains se tendent pour pouvoir toucher Abbath de plus près.

Pour la petite anecdote, sachez qu'il a été aperçu au Carrefour Market en fin d'après midi en train d'acheter des crabes surgelés !! Il a également apprécié dédicacer des Fluide Glacial à des potes.

Une jeune fille a été aperçue en train de voler la setlist et en plus elle est fière ! Elle aura en tout cas beaucoup plus de chances que le public qui tente de retrouver le pick lancé par Abbath et qui ne sera malheureusement jamais retrouvé...
 


En plus Immortal ajouteront "The Sun No Longer Rises" en fin de concert ! Na !

Un show phénoménal, mais finalement, sans surprises. On a encore et toujours droit à une armada de fausses notes et, même si le son est juste incroyable, ça fait toujours un peu tâche.

En tout cas Immortal sont des Légendes et ce n'est pas sans raison.

 



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