Samedi 4 août – 19h30
Kadavar
Back to the 70’s dans une ambiance psychédélique rock !
En ce début de soirée du deuxième jour de fest, la température s’adoucit et les festivaliers osent quitter les zones d’ombre où ils étaient agglutinés. Ils s'apprêtent à embarquer et voyager dans le monde pysché-expérimental de Kadavar.
La foule s’avance devant la scène pour accueillir le trio Berlinois à la croisée entre Pink Floyd, Led Zepplin et ZZ Top. Kadavar et sa musique stoner / psychédélique rock sortie tout droit des seventies jouit désormais d’une belle réputation. Et pour ceux qui ne connaissent pas encore, c’est l’occasion de découvrir le groupe avec ses solos de guitare cosmiques et ses riffs lourds au son bien fuzzy !
Comme toujours, la batterie transparente de Christoph Bartelt (alias « Tiger ») est placée au centre de la scène. Il faut dire que l’esthétique et le visuel est primordial dans les shows du groupe. En effet, Kadavar s’attache la mise en œuvre d’un lightshow éclatant aux couleurs chatoyantes ainsi qu’à une mise en place des membres pointilleuse. Leurs mouvements semblent donner vie à une chorégraphie. En bref, les Allemands font tout pour créer une atmosphère transcendantale inspirée des 70’s et nous transporter.
Ca démarre fort avec un morceau bien psyché semblant venir d’une autre dimension spatiale. Les cheveux au vent, le musiciens barbus sont concentrés et jouent de manière fluide. L’ampleur du son gagne le Sylak qui contemple et admire. Ici point de pogos ! La voix de Christoph Lindemann (alias « Lupus ») se fait lointaine, aérienne, amplifiée par une musique intersidérale. On est en train de planer. Les spotlights forment des losanges alternés avec des cercles clignotants. Les couleurs se mélangent et varient…un plaisir pour les yeux autant que pour les oreilles !
Les titres énergiques et puissants succèdent aux morceaux davantage progressifs, voire expérimentaux. La pédale wha-wha viendra parfaire ce son atmosphérique. Les spots polychromes s’allument tels une pluie de météorites, et les lasers irisés s’abattent sur le public. On en prend littéralement plein la vue ! Le public hoche la tête et apprécie cette invitation au voyage dans la stratosphère après une journée de chaleur écrasante.
Encore une fois, Kadavar nous a donné un set rodé avec une technicité exceptionnelle. Avec un son propre et carré, un jeu de lumière maîtrisé de A à Z, le public ne pouvait qu’être conquis par les Berlinois.
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