Backyard Babies – Sliver And Gold

Backyard Babies c’est 32 ans de rock ! Formé en 1987, ce groupe punk/hard rock suédois nous présente Sliver And Gold, son huitième album, chez Century Media, quatre ans après Four By Four. A ceux qui ne connaissent pas encore les Backyard Babies, le groupe se compose de Nicke Borg au chant et à la guitare, Dregen à la guitare solo, Johan Blomqvist à la basse et du batteur Peder Carlsson.

Tout d’abord, on se demande si le nom de l’album reflète une faute intentionnelle ou une erreur de publication puisque Sliver And Gold, « Sliver » accompagné de « Gold », l’Or en Anglais devait être accompagné de l’Argent sauf que ce métal précieux se dit « Silver » et non « Sliver » qui pourrait signifier « éclat » , de là, l’imagination se laisse aller..

Passons ce détail intrigant. Nous écoutons une production soignée avec des compositions agréables, avons-nous cependant un réel éclat sur cette galette ?

backyard babies

Commençons par le début. « Good Morning Midnight » débute assez bien cet album, l’introduction est simple et l’ensemble monte crescendo. Puis on nous sert un solo efficace mais ce genre de pentatonique en descente a déjà été entendu mille fois pour notre part et ne surprend plus.

Voilà l’idée de cet album, il y a très peu de surprises malgré une technicité avérée. « Simple Being Sold » et « Ragged flag » sont, selon nous, anecdotiques et n’apportent rien de plus. Quant à « Shovin’ Rocks », cette composition est plutôt sympathique, elle bénéficie de son clip tout aussi simple mais cool, c’est un ensemble assez entrainant. Il est dommage que cette dernière ne prenne aucun risque et soit taillée pour le tout public !

La recette est répétée jusqu’à épuisement : « Yes to All No », ça reste sympa avec un refrain simple et un solo efficace mais où est la folie des Backyard ?

Jusqu’à « Bad Seeds », nous commencions à désespérer. Cette chanson offre une bonne intro, elle a du rythme et son refrain révèle une certaine intonation donnant ce sentiment de bien-être. Puis arrive « 44 undead » qui a elle aussi son propre clip. Elle est la composition la plus hard rock de l’album, en étant plus sombre et plus agressif que les autres, ce titre parvient à se démarquer. Aurait-on enfin un sursaut des Backyard Babies en fin d’album ?

Et bien non, la fin se répète sans surprise. Et finalement le plus grand risque pris sur cet album a été de placer « Laugh Now Cry Later » en toute fin. En effet, terminer sur une note calme pleine d’espoir c’est beau et cela peut marquer les esprits mais ça ne suffit pas. Surtout lorsque l’ennui s’est installé depuis un petit moment.

C’est globalement une bonne production punk/rock mais qui souffre de manque d’originalité et de prise de risque de la part de ce groupe historiquement implanté dans le décor. Sliver and Gold reste tout de même un album de Backyard Babies qui ravira les fans purs et durs.

NOTE DE L'AUTEUR : 6 / 10



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