Graveyard au Hellfest 2019

Vendredi 21 juin - Valley - 19:40

Graveyard

Retour vers les 70s

Pendant que certains prennent l’apéro devant la Mainstage pour assister au concert d'Ultra Vomit, d’autres préfèrerent un petit retour aux années 70 avec Graveyard. Le groupe qui s’était séparé en 2016, pour se reformer en 2017 n’a visiblement pas dit son dernier mot et enchaîne désormais les dates européennes. Le show du groupe revival est bien attendu sous la Valley.

En effet, en octobre dernier, les Suédois de Graveyard avaient déjà fait frissonner la Maroquinerie, et c'est tout naturellement que le combo trouve sa place sous la Valley, en ce tout premier jour de Hellfest.

L’entrée en scène se fait avec “Walk On”, issu du dernier album Peace. Le public applaudit d’abord timidement. La magie de Graveyard réside sur sa polyvalence, sachant parfaitement alterner entre des moments bluesy, touchant, et des moments plus rentre-dedans.

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Restant dans l’ambiance de leur dernier opus, le combo envoie “Cold Love", puis enchaîne avec “Hisingen Blues”, faisant réagir les festivaliers dès les premières notes de guitare jouée par Joakim Nilsson. Ce morceau semble semble enfin réveiller la foule.

Graveyard est connu également pour composer des morceaux plus calmes, et envoutants. “Uncomfortably Numb” trouve alors naturellement sa place au sein de ce set. Truls Mörck, ne se cantonne pas à son rôle de bassiste et prend le chant lead le temps d’un morceau, avant de laisser à nouveau sa place à Joakim Nilsson, buvant une gorgée de bière entre chaque titre.

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Un “Please Don’t” énergique est envoyé, mais le groupe reste malgré tout assez contenu niveau jeu de scène. Ce qui ne l'empêche pas de délivrer ses morceaux avec une grande justesse. Enfin justesse, tout le monde a ses faiblesses. Le groupe se plante en effet magistralement en envoyant “It Ain’t Over Yet”, mais parvient à retomber sur ses pattes très rapidement. 

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Pour terminer cette prestation, Graveyard choisit de jouer un morceau plutôt posé, “I Aint Fit To Live Here”. Le titre est parfaitement interprété, la voix de Joakim Nilsson emportant le public, donnant très certainement même quelques frissons à plus d’un festivalier. En effet, si certains morceaux du groupe sont doux en apparence, leur interprétation n’en n’est pas moins puissante.

Graveyard aura offert une prestation juste et un set donc très focalisé sur le dernier album. Ce dernier étant excellent, il est certain que personne n’a boudé son plaisir sous la Valley

Crédit photos: Valentin / Hysteria
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