Dimanche 23 juin - Valley - 10h30
Ddent
Un réveil pas si dur que ça...
Qui a dit que les concerts du matin, qui plus est le dimanche, n'arrivaient pas à attirer du monde ? Une bien belle foule attend le quatuor parisien pour une demi heure de post-stoner atmosphérique instrumental (kamoulox), parfait pour se mettre en jambe pour cette dernière journée du festival.
Et merci à l'ingé son bien réveillé, c'est du gros son qui est au rendez-vous dès 10h30 (suffisamment rare pour être souligné). L'assemblage des instruments et de bandes électroniques gifle l'assistance de la Valley, alternant moments planants et plus énergiques, une longue reverb calée sur la caisse claire perçant le mix réellement monumental. Les harmonies envoûtantes couplées à la puissance des bandes donnent un petit côté Devin Townsend, avec une approche bien plus mélancolique, voire lugubre.
Pas de chant ? Pas de problème. Les quatre instruments occupent suffisamment l'espace pour y voir de l’intérêt, dans un esprit doom atmosphérique très plaisant. Le lightshow vif et chargé accompagne bien l'ensemble, très peu d'ombre au tableau proposé par les Français sur un set pourtant si court.
Et l'accueil est excellent par ailleurs. La foule gonfle à chaque minute, happée par les longs morceaux du combo, on est pas sous la Valley pour rien. On ne s'ennuie pas un instant, le quatuor très enthousiaste fait plaisir à voir, et on en demandait pas plus. Dans un dernier larsen, le groupe s'éclipse toujours sans un mot, mais après avoir envoyé quelques albums au public, c'est toujours ça de pris... A retrouver en tournée partout en France sans hésiter.
Crédit photo: Lukas Guidet
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