Berzerker Legion sort son premier album Obliterate the Weak chez Listenable Records. L’album aborde les différentes façons dont les religions empoisonnent le monde dans lequel on vit.
A la manière d’un All Stars band, la formation regroupe des musiciens de différentes nationalités et jouant dans des groupes différents. Berzerker Legion a été fondé en 2016 par les guitaristes Tomas Elofsson (Hypocrisy) et Alwin Zuur (Asphyx, Gods Forsaken). Par la suite, ils ont recruté d’autres pointures comme Fredrik Isaksson (Dark Funeral) à la basse, James Stewart (Vader) à la batterie et Jonny Pettersson (Acid Domain, Gods Forsaken, Wombbath…) au chant.
Sur Obliterate the Weak, la musique proposée est du death metal guerrier avec une prédominance suédoise, virile, nous poussant à tendre le poing en l’air et cela se sent dès « A World In Despair » qui permet de montrer notre adhésion à la cause en rejoignant la légion internationale des flibustiers.
Si tu aimes certains Suédois qui naviguent sur un drakkar sur scène, ce disque est pour toi. Si tu aimes te regarder headbanguer devant la glace de ta salle de bain, ce disque est pour toi. Si tu aimes mettre ton breuvage préféré dans ta corne, ce disque est pour toi.
Alors dès l’intro « Rise of the Berzerkers » tu te sens pousser des pectoraux prêts à affronter des creux de six mètres en Mer du Nord en t’accrochant à la proue de ton navire ! Quant à « A World In Despair », il ne laissera pas insensible les amateurs d’Amon Amarth (les guitares sur « Of Blood And Ash ») : growls bien en place et riffs mélodiques bien salés aux embruns des mers déchainées, double pédale à fond de cale.
Tout au long de l’album on reste dans cette même veine, même si parfois les vents poussent moins fort le drakkar (« I Am The Legion ») ou repartent de plus belle avec « Obliterate The Weak ».
L’album est agréable à écouter mais ne propose pas vraiment une petite touche d’originalité qui ferait la différence comme des refrains plus accrocheurs ou un chant moins monocorde. Au bout d’un moment on décroche gentiment avec « The King Of All Masters » qui reste à l’arrêt dans une pétole molle ou « A Lurking Evil» qui lui tente de reprendre de la vitesse en changeant de cap.
La musique de Berzerker Legion est un combat un peu trop linéaire qui laisse quand même des traces à l’image des survivants de la pochette : c’est un joli échauffement des cervicales qui donne à l’auditeur l’envie de voir ce que cela peut donner sur scène.
Tracklist
1. Rise of the Berzerkers 02:05
2. A World In Despair 03:56
3. I Am The Legion 04:51
4. Of Blood And Ash 05:08
5. Obliterate The Weak 04:45
6. The Falling Dawn 04:04
7. The King Of All Masters 06:34
8. Upon The Throne Of Mortem 03:47
9. A Lurking Evil 04:15
10. In The Name Of The Father 04:32
Sorti le 31 janvier chez Listenable Records