Polaris – The Death Of Me

Un petit peu plus de deux ans après la sortie de son premier album, The Mortal Coil, qui a propulsé le groupe sur les devants de la scène metalcore, Polaris est de retour en ce début d’année avec son deuxième opus intitulé The Death Of Me. Alors que nous réserve le combo australien pour sa nouvelle offrande ? Eléments de réponses dans le texte qui suit !

L'ascension de Polaris sur le front de la scène metalcore aura été très rapide et n’aura pris qu’une petite année entre la sortie en 2016 de The Guilt & The Grief, un EP absolument incroyable et novateur sur certains points, et la sortie à la fin de 2017 de The Mortal Coil après une signature chez Resist Records (en Australie) et SharpTone Records (pour le reste du monde).
 


Introduit par le single “Masochist”, un choix surprenant tant c’est presque le titre le plus faible de l’album, puis par la rage et la fureur de “Hypermania”, cet album nous annonçait un groupe qui reste sur ses bases avec le seul but de magnifier son art. Attardons-nous plus longuement sur “Hypermania” tant le morceau est un cran au-dessus de tout ce que Polaris nous avait offert pour le moment en terme d’énergie, de folie et breakdown. Un titre qui va attirer les moulinets dans les pits des clubs et des festivals pour de longues années à n’en pas douter.

De son côté l’album s’ouvre de son côté sur le titre “Pray For Rain” avec un début de morceau assez calme sur lequel Jamie Hails (chant) hurle ses paroles à s’en déchirer les cordes vocales, l’ambiance est posée. Dès ces premiers moments on sent que Polaris a décidé d’aller plus loin que le metalcore basique en jouant notamment sur les ambiances ainsi que sur le mélange entre le chant saturé du frontman et le chant clair de Jake Steinhauser (basse). On retrouvera ce mélange de manières plus évidentes à plusieurs reprises dans l’album notamment sur “Above My Head” et “All Of This Is Fleeting” qui sont d’ailleurs parmi les deux meilleurs morceaux de cet album.
 

polaris, the death of me, metalcore, australia, resist records, shaprtone records


La principale différence avec The Mortal Coil sur The Death Of Me réside dans la capacité nouvelle que le groupe possède de varier les introductions et premières notes des titres. On passe par exemple du premier riff ultra heavy de “Vagabond” à l’intro très calme de “Martyr (Waves)” sans pour autant que ce soit une constante sur le morceau d’ailleurs. Ainsi Polaris capte notre attention et évite les écueils de faire des chansons très cools avec des gros breakdowns bien baveux mais qui finissent par se ressembler après les deux tiers d’un album.

Cet album mérite plusieurs écoutes pour rentrer dans les esprits car honnêtement son potentiel ne saute pas aux yeux de prime abord. Et puis après avoir entendu le breakdown reminiscent de Parkway Drive en 2007 sur “Landmine”, la mélancolie de “Creatures of Habit” ou la nouvelle facette du chant de Jami Hails sur “All Of This Is Fleeting”, il est difficile de ne pas succomber à ce The Death Of Me.
 


Sortir un premier album aussi acclamé aurait pu mettre une pression insurmontable à Polaris et pourtant les musiciens ont réussi à surpasser leur premier effort avec The Death Of Me. Toutes les petites imperfections et la relative monotonie de The Mortal Coil ont été gommées sur son successeur et surtout le groupe s’ouvre beaucoup plus musicalement, de quoi nous ravir pour l’avenir !

Sortie le 21 février 2020 chez Resist Records/SharpTone Records.

NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :

Ces articles en relation peuvent aussi vous intéresser...

Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...