Christopher Bowes nous parle du nouvel album d’Alestorm

Alestorm est à un point de sa carrière où ses musiciens n’ont plus rien à prouver. Jonglant entre une musique bien orchestrée et des idées complètement loufoques de sa tête pensante, Christopher Bowes, le groupe s’apprête à délivrer au grand jour son tout dernier effort, Curse of the Crystal Coconut, le 29 mai prochain. A cette occasion, nous avons pu nous entretenir avec Christopher autour de cet album, son contenu, sa production mais également la vie en tournée des membres du groupe.

Salut Christopher, merci de permettre à La Grosse Radio de s’entretenir avec toi. Le nom de votre album, Curse of the Crystal Coconut, est tiré du dessin animé Donkey Kong, et « Pirate’s Scorn » est une reprise d’une chanson tirée d’un épisode de cette série, chantée par Capitaine Scurvy. Pourquoi as-tu fait ce choix ? Es-tu fan du héros de Nintendo ?

Tu sais, je n’ai jamais joué à un jeu Donkey Kong pendant plus de cinq minutes, et je n’ai même jamais vu cette série mais je recevais sans arrêt des messages et des emails de fans disant « VOUS DEVEZ ABSOLUMENT REPRENDRE CETTE CHANSON ». Je l’ai écoutée et c’était génial parce qu’on aurait dit qu’elle était déjà pensée pour Alestorm. C’est une chanson parlant de Capitaine Scurvy volant la noix de coco de cristal à Donkey Kong. Elle sonne comme une chanson de pirate metal, c’est fou ! Alors nous nous sommes lancés et l’avons reprise et enregistrée. L’enregistrement était facile parce qu’elle paraissait modelée pour nous, c’était une chanson parfaite. Et oui bien sûr le nom de l’album vient de là. Habituellement nous nommons nos albums depuis le titre d’une chanson mais aucun des titres des morceaux ne sonnait bien donc je me suis dit « Oh ! Crystal Coconut c’est super ! ». C’est venu comme ça !

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Justement j’ai regardé l’épisode de la série Donkey-Kong sur la noix de coco de cristal.

C’est plutôt mauvais, n’est-ce pas ? La série entière l’est, non ? (rires)

Complètement ! (rires)

Mais les chansons sont géniales, ils ont de vraiment bons morceaux.

Effectivement, mais ce furent quand même 20 minutes perdues dans ma vie.

(Rires) Tu ne les récupèreras jamais !

Il y a une référence au thème de Dark Vador au début de « Wooden Leg Part 2 », était-ce voulu ?

Ah je vois. Il y a ces « accords John Williams » et la mélodie n’est pas tout à fait la même mais nous avons volé le rythme qui fait... (NDLR : il chante les notes). Cette intro a été écrite par notre claviériste Elliot et si tu regardes bien en live il porte tout le temps des vêtements Star Wars de la tête au pied, c’est un fan incontesté de Star Wars. C’est de sa faute !

J’ai aussi entendu des notes faisant penser à « Killing in the Name » de Rage Against The Machine dans le morceau « Tortuga ». A la place de « Fuck you I won’t do what you tell me » vous dites « Across the sea, across the sand, I’ve set my sights on a far off land ».

Oui nous voulions vraiment nous diriger vers ça. Nous voulions un vrai son de nu metal, je sais que les gens pensent que le nu metal est horrible mais c’est marrant d’expérimenter de nouvelles choses. Pour toute cette section, nous utilisons une guitare Telecaster, la guitare typique du nu metal merdique. C’était un croisement entre Rage Against The Machine et « Break Stuff » de Limp Bizkit. Nous nous sommes simplement dit : « Faisons juste des riffs de nu metal ! ».

Dans "Tortuga" justement, il y a des éléments rap, électro, pop et metal, as-tu écrit la chanson en pensant à tout ça ou est-ce venu à mesure que tu écrivais la chanson ?

Pour cet album, j’ai co-écrit beaucoup de chansons avec un ami à moi qui s’appelle Matt Bell de Troldhaugen. Donc j’écris pas mal de morceaux avec lui, on a un bon feeling, on s’envoie toujours des trucs, et l’année dernière il m’a envoyé cette démo qui était censée être une chanson qui allait s’appeler « Gangsta » pour Troldhaugen. Il y avait ces éléments électroniques et rap, pas de voix encore, je l’ai écoutée et me suis dit que c’était incroyable. Il ne me croyait pas, il la trouvait trop stupide. Je lui ai dit que j’avais envie d’en faire un morceau d’Alestorm. J’ai donc pris sa musique, je l’ai modifiée un peu pour qu’elle se rapproche du style d’Alestorm et j’ai écrit des paroles sur la piraterie. A l’origine, elle sonnait encore plus rap, je l’ai juste tirée un peu plus vers le metal. Je l’adore je pense qu’elle est géniale.

Est-ce lui qui chante à la fin du morceau ?

Non la partie de chant pop est interprétée par un ami à nous qui s’appelle Joey Bones (Joe Carter-Hawkins NDLR). Il est le chanteur de l’autre groupe de notre guitariste Maté, All But One, qui est un groupe de metalcore avec ce chant clair.

Christopher, aimes-tu les chiens ?! Parce qu’après la version canine de "No Grave But The Sea", on entend trois fois un chien aboyer dans cet album.

J’adorais les chiens mais je suis plutôt chats maintenant. Mais oui, les aboiements de chien dans cet album, c’est effectivement une référence, une blague, basée sur notre All For Dogs album. Les gens n’arrêtaient pas de nous dire : « Oh faites un autre album pour chiens ! » Mais nous ne voulons pas faire la même blague deux fois donc nous avons pensé à une petite référence, un clin d’œil juste pour les fans.

La dernière fois vous aviez « Fucked with an Anchor » qui a cartonné, maintenant vous avez deux chansons complètement stupides, « Fannybaws » et « Shit Boat (No Fans) ». Penses-tu qu’elles auront le même impact et que deux ce n’est pas trop ?

Je pense qu’en fait nous avons trois chansons pleines d’injures parce que « Pirate Metal Drinking Crew » est pleine de cris et d’injures aussi. Je ne pense pas que « Fannybaws » soit si stupide, c’est une chanson traditionnelle sur des pirates, il se trouve juste que le titre est grossier. « Fannybaws » est une insulte écossaise qui signifie en quelque sorte « Vagin testicule ». Tout le monde en Ecosse le dit tout le temps. Un mot sympa !

Il n’y pas de limite à ce que nous pouvons faire, il n’y a rien de tel que trop de quelque chose. C’est le genre de chansons qui fonctionnent très bien en live parce que, premièrement, nous sommes un groupe de live, les shows sont très importants pour nous, et ces morceaux grossiers vraiment stupides, chantants et marrants font partie des meilleurs. Donc ouais, je pense qu’ils vont être géniaux… Tant qu’on peut les jouer en live un de ces jours !

Evidemment ! Vous avez presque une chanson sérieuse dans chaque album (presque). Je dirais que dans cet album c’est « Henry Martin ». C’est une vieille ballade pirate écossaise, peux-tu m’en dire plus ?

Oui c’est presque comme demander pardon à nos fans qui ne veulent pas entendre toutes ces chansons débiles, qui préfèrent entendre des chansons traditionnelles sur les pirates et qui sont peut-être déçus de la tournure que notre groupe a pris. C’est comme si nous disions : « Hey ! Pardon tout le monde, je sais que nous sommes stupides mais regardez, nous pouvons aussi jouer de la musique folk si nous le voulons. » C’est juste que nous ne voulons pas la plupart du temps. Cette chanson, je l’ai entendue la première fois quand elle était interprétée par Joan Baez. Elle a fait cette version de « Henry Martin » et j’ai pensé que cette chanson était géniale, il y a tellement d’émotion dedans. Elle est parfaite pour nous parce qu’elle est écossaise, c’est de la musique folk et ça parle de pirates. Il ne peut pas y avoir de chanson plus parfaite pour nous à reprendre. Alors on a fait une version et je l’aimais vraiment. Je pense que ça se marie très bien avec la vielle à roue jouée par Patty Gurdy qui a rendu cette chanson vraiment folky et authentique, c’est parfait pour un morceau qui conclut un album après dix chansons de folie.

Vous vivez tous dans des lieux différents, quel a été le processus d’écriture de l’album avant d’entrer dans le studio en Thaïlande ?

Traditionnellement avec Alestorm, j’écris quasiment toutes les chansons moi-même. Avec la magie de la technologie et des ordinateurs, j’utilise un logiciel de composition et je leur envoie ce que je fais puis nous discutons « Oh cool, j’aime cette partie, je n’aime pas ça, changeons ça… ». Nous faisons quelques changements grâce à Internet. Cette fois je bossais avec un ami à moi qui est australien mais vit en Suède, un gros bordel. C’est le grand pouvoir d’Internet, tu peux écrire des chansons de l’autre bout de la Terre et c’est comme ça que nous faisons. Nous créons des démos… Je pense que j’ai enregistré la plupart des démos moi-même, j’ai fait tous les instruments, ajouté quelques voix. Je leur ai envoyé en disant « Voilà les chansons, apprenez à les jouer et retrouvons-nous au studio ! ». Elliot a également écrit une chanson.

Alors on se retrouve au studio et on les joue simplement. C’est la première fois que nous les jouons ensemble. Et c’est toujours excitant d’entendre tout ça joué pour la première fois. Notre musique est vraiment facile, ce n’est pas de la musique compliquée donc on peut se permettre de la jouer directement en studio.

Vous avez beaucoup d’instruments folkloriques et quasiment plus de samples, est-ce quelque chose qui sera récurrent sur chaque album maintenant ?

Oui, pour notre premier album, il n’y avait que des faux claviers, c’était vraiment pauvre. Après ça on a commencé par ajouter de plus en plus d’instruments réels. Cette fois nous avons un vrai violon interprété par Ally (NDLR : Storch) de Subway To Sally, elle est géniale et a été incroyable. Nous avons pu lui envoyer nos riffs, encore une fois grâce au pouvoir d’Internet, et elle nous renvoyait ses parties jouées à la perfection d’une centaine de manière différentes. Nous avons aussi la vielle à roue jouée par Patty Gurdy, elle joue sur tout l’album et chante également sur le morceau « Zombies Ate my Pirate Ship ». Nous avons également quelques amis qui jouent pour l’orchestration tous les instruments à vent en cuivre : les trompettes, les trombones, les cors d’harmonie… C’est vraiment sympa d’être capable d’ajouter tous ces instruments réels parce que ça sonne vraiment authentique et j’aime la façon dont tout ça s’assemble.

As-tu pensé à ces invités avant l’écriture des chansons ou après ?

Tout s’est quasiment fait à la dernière minute. Après que l’album était écrit et que le studio était réservé, nous nous sommes dit « Invitons quelques personnes sur cet album, ça peut être marrant ». Excepté pour la chanson « Chomp Chomp », quand je l’ai écrite, je me suis dit qu’elle sonnait comme une chanson de Finntroll. L’été dernier nous jouions sur un festival où Finntroll était également présent et nous avons finis saouls tous ensemble. J’ai demandé au chanteur Mathias « Vreth » s’il voulait bien chanter dans notre album et il a répondu oui sous l'emprise de l'alcool. Et une promesse alcoolisée est une promesse que tu te dois de tenir. Il l’a fait et c’était fantastique. J’adore cette chanson parce qu’elle sonne vraiment comme Finntroll avec le chanteur de Finntroll, c’est vraiment cool.

Pour les autres, oui c’était en enregistrant, nous nous sommes dit « Oh invitons cette personne, invitons celle-ci, faisons tout ça… » et ils ont tous accepté et ont fait en sorte que tout se passe bien.

Est-ce qu’ils ont pu venir au studio ?

Malheureusement non nous n’avions pas le budget. Captain Yarrface de Rumahoy a pris un vol jusqu’au studio. Il est entré par effraction, il a enregistré sa partie, c’est vraiment un homme effrayant, il a interprété le rap sur « Tortuga ». Tous les autres ont utilisé le pouvoir d’Internet.

Que ferions-nous sans Internet ?

Ce groupe n’existerait pas ça c’est sûr !

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Est-ce que vous inviteriez un ou plusieurs d’entre eux sur scène ? Peut-être un tour en co-tête d’affiche avec Finntroll étant donné que le groupe sort un album au mois d’août ?

Ce serait incroyable ! Si nous faisions une grosse représentation déjantée dans un festival avec tous ces musiciens, avoir un violon en live, une vielle à roue en live, tous les chanteurs, avoir Vreth de Finntroll, Captain Yarrface, ce serait tellement bon ! Mais c’est beaucoup d’argent et de logistique, c’est difficile d’avoir tout le monde au même endroit au même moment. Mais on verra, un jour peut-être !

Est-ce réaliste de penser à une tournée avec Finntroll ?

Oui ça pourrait être sympa. C’est un des groupes avec lesquels nous avons toujours voulu tourner. On ne s’entend pas avec beaucoup de groupes, beaucoup sont ennuyants. Mais nous nous amusons tellement avec les mecs de Finntroll donc oui j’adorerais tourner avec eux à un moment, nous verrons dans le futur et alors on pourra chanter ensemble, passer du très bon temps ensemble et nous saouler bien comme il faut, ce serait merveilleux !

Lors de votre dernière tournée au Canada, vous avez amené avec vous un groupe français avec vous, Aephanemer. De qui venait ce choix ? Le label ou l’un de vous ? Comment ça s’est passé ?

C’était totalement mon choix ! Nous avons le même producteur en Europe, Christophe, et il était notre manager de tournée également. Un jour, nous roulions dans le van pour un concert et il m’a demandé « alors, qui devrions-nous prendre en premières parties ? » et je lui ai répondu « j’ai entendu parler de ce groupe sympa français appelé Aephanemer » et il a dit « oh ! C’est vraiment bien ! » parce qu’ils venaient de commencer à travailler avec lui donc nous étions tous connectés. Il les aimait bien, je les aimais bien donc on a dit « Ok, jouons ensemble ! ». Du coup on a joué deux concerts ensemble, en Suisse et en Italie, et c’était vraiment génial donc nous leur avons proposé de venir au Canada aussi. Et c’était génial parce qu’ils ont vraiment un son français nouveau, c’est du melodeath très bien joué avec des éléments orchestraux alors oui j’étais vraiment content qu’ils puissent nous accompagner. Je vois de grandes choses dans le futur pour ce groupe.

Tu as parlé de Vreth et toi vous saouliant ensemble, comment jongles-tu en tournée avec la vie de pirate à boire de l’alcool sans arrêt et la vie d’artiste qui consiste à offrir un bon spectacle à tes fans ?

Notre objectif principal est d’offrir un bon spectacle. Nous ne pouvons pas passer la journée à nous bourrer la gueule parce que sinon le spectacle sera mauvais. Mais si nous jouons totalement sobres, il y a quelque chose qui manque, tu as besoin d’un peu d'ivresse magique pour que ça se passe bien. Nous aimons boire pendant les concerts mais ce n’est jamais trop. Nous buvons beaucoup moins que ce que les gens pensent de nous. Nous donnons l’impression d’être bourrés, mais nous ne le sommes pas. Nous savons comment ressembler à des ivrognes sans l’être. Parfois nous jouons en festival et il n’y a pas de concert le lendemain, nous jouons tôt et il y a cette grosse fête, comme la fois avec Finntroll. Mais la priorité est de faire un bon show, après seulement nous pouvons faire la fête.

Est-ce que vous travaillez avec le même artiste depuis le début pour l’artwork et le merch ?

Nous travaillions Ingo Römling, il a fait les quatre premiers albums mais on a changé pour Dan Goldsworthy, un Ecossais. Il est génial parce qu’il a le même sens de l’humour que nous, il comprend tout ce que nous voulons faire. Il a fait les artworks de nos deux derniers albums et également les trois derniers albums de Gloryhammer, c’est quelqu’un de génial avec qui travailler. 

Pour les t-shirts, nous discutons avec des artistes de partout dans le monde et beaucoup de gens nous envoient ce qu’ils ont fait et on achète des designs de beaucoup d’entre eux. Chaque t-shirt est réalisé par quelqu’un de différent. J’aime avoir un large choix de t-shirts à vendre.

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Vos détracteurs sont nombreux, ils n’aiment pas votre humour au second degré et vous n’êtes pas le seul groupe dans ce cas. Penses-tu que les mentalités ont changé ? Était-ce plus sérieux avant ou ces personnes n’étaient-elle pas prête pour votre musique ?

Les gens nous ont toujours détestés, même à la sortie de notre premier album qui était peut-être un tout petit peu sérieux, les gens disaient que nous étions une blague. Alors nous nous sommes dit « vous savez quoi, si vous pensez que nous sommes une blague, très bien, nous allons devenir une blague ». Il n’y a pas d’intérêt à essayer d’attirer ceux qui te détesteront toujours, alors nous avons commencé à faire tout ce que nous voulions, nous avons arrêté de nous occuper de ce que les gens pensent et c’est pour ça que nous faisons la musique que nous voulons. Et ça marche, il y a toujours quelqu’un pour dire « Putain c’est génial ! » Nous sommes un groupe à la fois détesté et adoré, personne n’est neutre à propos d’Alestorm. C’est presque comme un signe de succès si tu sais que les gens te détestent, c’est limite pire d’être un groupe et que tout le monde pense « Mouais c’est pas mal », tu as besoin d’être aimé et détesté. La mauvaise publicité n’existe pas, donc chaque fois que quelqu’un va dire sur Internet « JE DETESTE ALESTORM ILS SONT NULS ! », quelqu’un d’autre lit ça et répond « J’ADORE ALESTORM ! ILS GERENT ! », c’est un bon ressenti pour nous.

Et c’est marrant à lire !

Oh oui ! Certaines choses sont frustrantes, il y a quelques plaintes de personnes qui disent « Oooh vous craignez parce que vous vous habillez comme des pirates ! » et d’autres disent « Oooh vous craignez parce que vous ne vous habillez pas comme des pirates ! », « Oooh vous craignez parce que vous jouez des longues chansons débiles ! »… Tu ne peux pas plaire à tout le monde et il n’y a aucun intérêt à essayer.

Est-ce que tu aimerais retourner sur scène avec Gloryhammer ?

Ce serait sympa parfois mais le problème est que ce groupe n’était pas censé devenir populaire. Je pensais en quelque sorte que j’écrirais les albums de Gloryhammer et que personne n’y prêterait attention, nous jouerions un ou deux concerts par an et ce serait marrant. Mais malheureusement Gloryhammer est devenu vraiment populaire donc je n’étais pas capable de faire les concerts car j’étais occupé avec Alestorm alors je leur ai dit « les gars, je vais rester de côté, trouver quelqu’un pour jouer du clavier, je continuerai d’écrire la musique mais je ne jouerai pas en live ». Mais j’aimerais bien revenir et jouer quelques concerts, peut-être dans le futur s’ils font des gros trucs j’aimerais en faire partie. Mais ça marche très bien entre eux maintenant. Le claviériste remplaçant a joué bien plus de concert que moi donc si j’y retournais ce serait bizarre.

Penses-tu que tu serais capable de tourner avec Alestorm et Gloryhammer, en jouant avec les deux groupes ?

Non ça demande beaucoup d’effort. Il y a eu quelques festivals où Gloryhammer et Alestorm jouaient, j’ai fait les deux et c’était vraiment compliqué, je ne le ferai plus jamais. Je ne peux pas le faire vingt soirs d’affilés.

Qu’en est-il de ton assiette de haricots ? (NDLR : Son side project Christopher Bowes and his plate of Beans) L’as-tu finie ou veux-tu du rab ?

Nous avons toujours un second EP que nous devons sortir ! Les morceaux sont écrits, nous devons les enregistrer mais nous avons la flemme. Mais nous avons tous commencé à travailler pour un nouveau groupe, moi, les Plate of Beans et quelques autres, et ça s’appelle Wizard Throne. C’est du black metal symphonique avec beaucoup de blast beats et de hurlements, je fais les claviers et le narrateur un peu comme Zargothrax (NDLR : narrateur et méchant dans Gloryhammer). Ca va être bien, on travaille là-dessus en ce moment.

Donc tu ne t’arrêtes jamais ?

Jamais ! Toujours quelque chose à faire, toujours à continuer à produire de la musique !

C’est la fin de notre entrevue, as-tu quelque chose à ajouter pour nos lecteurs ?

Je veux dire aux lecteurs français de manger du bœuf recyclé et d’acheter notre nouvel album quand vous le pourrez ! 

Entretien réalisé sur Skype le 7 mai 2020.



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