BULLET, depuis leur création porte bien son nom. Leur musique nous traverse comme une balle en plein cœur. Ces derniers ont su se faire une solide réputation avec leurs précédents albums qui respiraient le « Rock Garage » avec des riffs bien heavy et des influences de qualité : AC/DC, ACCEPT ou encore ROSE TATTOO ! On est tous restés de marbre … en fait non ! … Impossible de rester immobile sur tous leurs titres. Full Pull, leur quatrième opus est-il de cette même trempe ? Nous allons vite le savoir :
Information importante, nos Suédois ont signé chez NUCLEAR BLAST, un puissant label allemand. Une des raisons qui pousse le groupe à faire évoluer son et image. En effet, Full Pull balance des compositions avec des riffs de tueurs, des refrains faciles à reprendre en chœur. Malheureusement, à l’inverse de leurs albums précédents, BULLET cherche plus à imiter AC/DC, avec des intros et des solos un poil plus lents que d’habitude, ressemblant très étrangement à ceux d’un Angus à ses débuts. Dès les premières notes de "Midnight Oil" (rien à voir avec le groupe australien écolo) et ce jusqu’à la fin du troisième morceau "Running away", on a vraiment la sensation d’écouter un album des Boys !
Mais comme je l’ai annoncé, BULLET tient à nous montrer qu’il sont plus mature et moins en mode destruction qu’à leur début en rajoutant des instruments comme un piano sur "Roling home", ce qui en étonnera plus d’un. Mais ne vous inquiétez pas, la rage de ce groupe se fait cruellement ressentir par la voix bien rauque et aigüe de Hell Hofer. Il conserve le même timbre, un mix entre Bon Scott et Udo Dirkschneider.
Sans être foncièrement original, vous l’aurez compris, BULLET nous offre un album dynamique et qui doit s’écouter à donf ! À recommander aux amateurs de son bien Rock, qui portent la barbe, des santiags et du cuir… surtout du cuir !