Un an à peine après s’être fait remarqués lors de leur tournée en première partie de Rhapsody of Fire, voici les infatigables bardes toscans déjà de retour avec leur second album intitulé The Bivouac et une nouvelle tournée en première partie de … Luca Turilli’s Rhapsody. Luca semble donc avoir été séduit par la bonne humeur de ce joyeux quintet en kilt et sa capacité à faire s‘agiter les foules.
La musique de Vexillum, c’est la combinaison d'un power metal mélodique enjoué et d‘ingrédients folks celtiques nordiques, comme le dit si bien leur label, Limb Music, sur lequel est sorti cet opus. Cela donne des morceaux immédiatement mémorisables et inoubliables, taillés pour la scène. Sur le premier album, The Wandering Notes, les hymnes "Avalon" ou "Neverending Quest" sont sans aucun doute un des raisons pour lesquelles j’écris cette chronique aujourd’hui.
C’est à présent l’heure de sortir The Bivouac de sa belle pochette et de passer à l’écoute. Quelques bruitages pour nous mettre dans l’ambiance et c’est parti! "The Wanderer’s Notes" annonce d’emblée la couleur: grosse rythmique d’intro, un premier riff ravageur de Michele Gasparri et tout de suite après, le chanteur Dario Vallesi qui enchaine les premiers couplets sur fond de choeurs guerriers. Vexillum reprend la recette qui avait fait mouche sur ses premières compositions mais avec un son plus gros, plus travaillé que l’on doit à R.D. Liapakis & C. Schmid (Mystic Prophecy, Devils Train, Orden Ogan).
Une fois dans l’ambiance, cet album se laisse écouter tout seul et on se prend à faire les choeurs et à balancer du cou sur la quasi-totalité des titres. Comment en effet résister aux refrains de "The Dancing Goddess", de "The Hunt" ou de "Valhalla" écrits pour faire chanter les foules en concerts; ou encore à celui de "The Way Behind The Hill" martelé jusqu’à ce qu’il soit gravé dans votre esprit pour la journée?
Beaucoup de morceaux du Bivouac rappelleront aux fans du genre, les heures de gloire des premiers Blind Guardian, Elvenking ou encore Falconer. Pas mal comme comparaison pour un deuxième album seulement. Alors oui, certains détracteurs pourront justement pointer ce léger manque de personnalité par moment. Sans doute. Mais après avoir transformé leur premier essai avec cette galette, tout en améliorant nettement la production , ne pourrions nous pas leur pardonner ce petit défaut de jeunesse et attendre un prochain opus pour en reparler?
Bref, Vexillum est un groupe qui a aujourd’hui tous les atouts pour grandir et se faire un nom sur la scène folk-power. Ce second album est réussi et je vous invite à venir voir ce que cela donne sur scène à l’occasion de leur passage à Paris, le dimanche 9 décembre au Trabendo.
Ma note: 8/10