Leo Leoni, guitariste de Gotthard

Le groupe de rock suisse Gotthard était de passage à Paris le 21 octobre dernier pour la promotion de leur dernier album, Firebirth. C'est dans les backstages de La Cigale, avant le concert dont nous avons déjà causé ici, que nous avons eu la chance de rencontrer Leo Leoni, guitariste du groupe, pour en savoir plus sur leur dernier album et sur l’avenir du groupe :

1. Lorsqu’on écoute le nouvel album, on retrouve un Gotthard un peu « retour aux sources ». On peut entendre un rock incisif et bluesy qu’il y avait sur les plus vieux albums comme Dial Hard. Était-ce voulu au départ ?

Firebirth est notre nouvel album et un nouveau départ pour nous tous. Comme vous le savez, Steve n’est plus avec nous. Nous nous sommes tous demandé ce que nous voulions, la direction à prendre et il paraissait évident qu’il fallait, comme tu l’as mentionné, revenir aux sources afin de faire comprendre à nos fans que nous sommes toujours là, mais avec une petite pointe d’évolution.

2. Qu’est-ce qui a motivé cette volonté de revenir aux fondamentaux de Gotthard ?

Nous ne sommes pas vraiment revenu en arrière, car cela aurait été avec Steve. Disons que c’est ce que nous souhaitions tous une fois retourné en studio.

3. Est-ce-que Nic a-t-il pu apporter de nouvelles influences avec lui, qui vous a motivé à prendre cette voix ?

Il est évident que Nic a apporté ses propres influences. Il n’est pas si jeune que vous le pensez (rires !), on n’a plus au moins le même âge, nous aimons les même groupes. C’est pour cela que nous l’avons choisi.

4. Comptez-vous rester sur cette même lancée ou alors nous réserverez-vous quelques surprises dans le futur ? de nouveaux membres par exemple… ?

J’utilise une guitare blanche (rires !). Je ne sais pas du tout, je ne peux te répondre pour le moment. Nous verrons en temps voulu. On a eu une cornemuse, ou encore des violons. Il faut savoir être ouvert dans la musique, donc rien n’est certain pour nous dans l’avenir.

5. Nous observons une cassure par rapport à l’évolution progressive qu’a eu Gotthard jusqu’à Domino Effect et Need To Believe. Vous vous dirigiez vers un rock plus moderne en termes de production. Est-ce un moyen de signaler un nouveau départ ? Un peu comme quand AC/DC a perdu Bon Scott et a pris Brian Johnson ?

C’est juste, on sonne un peu différemment, mais nous sommes Gotthard. Tu n’as qu’à dire que c’est Gotthard version 2012 qui ce dirige vers 2013, 2014… Tu peux comparer avec AC/DC, car nous avons perdu notre chanteur mais le groupe continue de vivre. Quand nous sommes retourné en studio, nous étions démoralisé, mais il nous était impossible de penser à changer le nom de notre groupe.


6. En ce qui concerne la chanson hommage à Steve Lee, « Where Are You », qui clôture l’album, qui a composé les paroles ? et pourquoi ne pas ne pas s’être adressé à lui sur tout l’album ?

J’ai écris cette chanson quelques temps après ce tragique évènement. Je tenais à le faire tout d’abord pour moi, pour tous ceux qui on connu Steve, et pour tous ceux qui ont perdu une personne importante, c’est à dire tout le monde. J’espère qu’à travers ce morceau, cela aidera ceux qui sont en deuil et qu’ils trouveront des réponses. Mais nous n‘avons pas eu l’idée d’écrire à Steve sur toutes les chansons.

7. Pourquoi avoir choisi « Starlight » comme single ? et qui as eu l’idée du clip ?

On a voulu se la « jouer jeun’s » en réalisant un clip vidéo (rires !). Et on a tenu à utiliser tous les symboles stéréotypés du milieu du rock : les bikers, le cuir, les belles femmes…

8. Avec quel grand groupe aimeriez-vous partager la scène ?

(Il réfléchit) Je pense à Gotthard (rires !). C’est assez difficile, nous sommes monté avec de grands groupes, sauf Led Zeppelin.

9. Un message pour les lecteurs de la Grosse Radio ?

« Life goes on » les amis !

 

Photos : Nicko Guihal
https://www.facebook.com/nickoguihalphotography?fref=ts



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