Entre crise sanitaire, confinement et paternité, Taïro s’est confié à nous dans une interview 360 Part.1.
360 Part.1 est sorti le 9 octobre. Ce neuvième LP signé Taïro est composé de 13 titres. Après de nombreux échanges entre membres de La Grosse Radio, le constat est assez unanime. Ce 360 Part.1 véhicule une ambiance un peu différente par rapport aux anciens projets de l’artiste. Un album que l’on trouve plus personnel, plus intimiste, ce qui parait assez logique à la vue des dernières années.
Bonne lecture !
L'ambiance de 360
LGR : Salut Taïro. Comme on en a discuté avec les membres de La Grosse Radio, cet album est différent. On le trouve très personnel, très intime. Une impression que tu racontes beaucoup plus ton intimité dans cet opus.
Taïro : Salut La Grosse Radio. A bah ! écoute, peut-être. Je t’avoue que je ne m’en suis pas vraiment rendu compte. Je l’ai fait à l’instinct comme ce que je fais souvent. Evidemment, avec la sortie du morceau sur ma fille Nour, ça renforce ce ressenti.
C’est vrai mais pas seulement avec “Nour”. C’est en tout cas comme cela que j’ai perçu 360 Part 1. J’écoute ton projet depuis quelques jours et dans plusieurs titres il y a ce petit truc subliminal lié à ta vie. Comme un fil conducteur.
Taïro : C’est vrai, tu as raison. En fait, je suis assez content de ça aussi. Je ne me suis pas dit qu’il fallait que je sois plus personnel ou qu’il fallait que je me montre plus. Ça m’est venu naturellement et je pense d’après moi que c’est une bonne chose. Et je dirais que ça fait partie de ce que c'est d’être un artiste. Avec toute la beauté esthétique que je peux avoir dans le sens où je pense que c’est aux gens de dire si on est artiste ou pas. Moi, je me considère plus comme un artisan. Un de mes buts dans la musique, c’est de me mettre au service des gens. Oui, la musique, c’est un divertissement ! Oui, je veux les faire rêver, voyager, les faire s’évader du quotidien ! Mais je veux aussi que ça puisse leur servir et leur parler dans certains moments. pour trouver de la force ou réfléchir, ou trouver de l’écho dans leur situations personnelles.
“Comme les Etoiles”
Ça marche totalement avec cet album, tu viens de résumer mon interview en quelques phrases. Ça me fait penser au titre par lequel tu débutes “Comme les Etoiles” et au featuring partagé avec Def J “Plus Jamais”. Tu parles de cet univers de l’artistique, des personnes qui gravitent autour de nous.
Taïro : “Comme les Etoiles”, c’est une chanson pour dire que l’on est parti de rien et qu’à force de travail et d’abnégation, on en est là aujourd’hui. Mine de rien, de là ou je suis parti et là ou j’ai fini par arriver, c’est un beau parcours, une belle histoire. D’ailleurs j’ai envie de dire : Peu importe où l’on arrive. Tous les parcours sont intéressants à suivre et sont source d’apprentissage. Là, c’est mon parcours dans la musique. Pareil en essayant de le sublimer un peu, de le rendre un peu sexy, d’y mettre un peu de poésie. C’est dire aussi que ça n’a pas toujours été facile…ça n’a jamais été facile en fait ! Même si j’ai eu quelques coups de pouce du destin, il y a une grande part de chance même s’il y a derrière tout ça énormément de travail, d’envie, beaucoup de rêves et jamais d’abandon.
Et sur ton parcours, tu rencontres aussi, bien souvent, des personnes mal intentionnées, qui ne sont pas proches de toi pour de bonnes raisons.
Taïro : Oui, ça génère évidemment des gens qui sont là pour de mauvaises raisons. Dans le morceau “Plus Jamais” avec Def J, ce ne sont pas tellement les gens qui gravitent là par intérêt. Ce sont les gens que tu croises sur ton chemin et dans lesquels tu crois et avec qui tu te mets à travailler et avec qui tu t’engages professionnellement, amicalement et qui te déçoivent. En tout cas, même si ce n’est pas par rapport à toi qu'ils vont avoir un intérêt, mais qu'ils vont privilégier leur intérêt à la relation. C’est ça que je dis dans “Plus Jamais”. C’est une forme de trahison, un manque d’honnêteté que j’ai pu vivre plusieurs fois. Des gens à qui tu donnes beaucoup, pour lesquels tu t’investis. Oui, parce que c’est pareil. L’amitié, l’amour, ça s’entretient. Les gens disent toujours, il ne faut jamais donner en attente de recevoir. Effectivement, tu ne donnes pas en attente de recevoir mais…
Dans une relation, on parle d’échange, de partage, d’attention…
Taïro : C’est ça. Il faut faire des efforts, prendre soin de l’autre. Il faut s’inquiéter de la façon dont il évolue, dans laquelle il est bien. C’est en tout cas ma façon d’entretenir mes amitiés. J’espère et ce n’est pas un truc où je suis au centre et les gens tournent autour de moi comme si j’étais le soleil et que j’ai l’impression de les éclairer.
“Nour”
C’est juste humble et humain. Dommage que beaucoup oublie de l’être de nos jours. On va rester sur le côté intime de ce projet avec la sortie très remarquée du single et clip “Nour”. C’est pour le coup, une vraie plongée dans ton intimité. Tu as d’ailleurs une très jolie fille et tu lui rends magnifiquement hommage. C’est rare de voir un artiste nous dévoiler autant sa vie intérieure.
Taïro : Alors, cette chanson, j’ai commencé à l’écrire avant que Nour soit née. Quand sa maman était enceinte, je me suis mis à écrire le refrain et le premier couplet puis je me suis dit : “Arrête, Arrête, Arrête… Attend qu’elle arrive pour écrire la suite. Tu ne sais pas ce qu’elle va te réserver”. Donc j’ai pris un peu le temps parce que j’étais très inspiré avant qu’elle arrive. J’imaginais de nombreuses choses. C’est aussi ça écrire des chansons, ça se passe beaucoup dans l’imaginaire. J’avais aussi envie d’être inspiré par la réalité. Donc cette chanson, je l’ai écrite en deux temps. Quand la chanson a été finie, je me suis dit que c’était une bonne manière…Un peu comme tu le dis : De se foutre à poil, de se dévoiler et un bon premier single représentatif de 360 Part.1. J’aime dans mon travail me mettre à égalité avec les gens et ne pas tricher. Pas trop me construire par des personnes et montrer que Taïro ressemble pas mal à Ismael. J’avais envie de commencer par ce titre et c’est aussi je pense une belle façon de présenter aux gens les différents événements et bouleversements qui sont intervenus dans ma vie.
La conception de 360 Part.1
C’est ce que je te disais un peu en intro. On trouve sur le webzine que ce projet est plus personnel dans le sens où tu dévoiles plus ton intimité mais ce n’est pas tout. Par rapport à tes projets déjà sortis, il y a un quelque chose en plus, on perçoit clairement quelque chose de plus posé, plus mature. Comme un virage, une étape, une évolution.
Taïro : Tu as raison et je l’entends pas mal. J’entends pas mal que c’est un virage, etc… Moi, je ne l’ai pas voulu, ce n’est pas volontaire de ma part. En effet, il s’est passé beaucoup de choses dans ma vie dont la paternité. Du coup, on retrouve pas mal de morceaux dans l’album qui font référence à ça ou qui en font l’écho. Parfois même, ça me dépasse, je ne m'en rends pas compte, mais finalement c’est ce que ça dit. Je pense aussi que c’est la magie et la poésie de l’inspiration. Tu ne sais pas trop d’où ça vient, mais c’est là et ça trouve sa place. C’est un album que j’ai fait de façon très décontractée, très relâché. J’ai pris beaucoup de plaisir à écrire les chansons, faire les mélodies, à travailler sur la construction des morceaux. Après on rentre vraiment dans un travail d’artisans, de petit geek avec le mixe, le son, le travail des arrangements.
C’est toi qui as tout fait ?
Taïro : J’ai fait beaucoup. J’ai travaillé avec beaucoup de beatmakers et de producteurs. Matthieu Bost pour la réalisation, on était deux à superviser le travail et j’ai reçu beaucoup d’instrus sur lesquels j’ai écrit. J’ai aussi fait appel à des personnes dont j’aime le travail ou même des amis qui aiment l’écriture et avec qui j’ai eu envie de partager. Comme “Ramène-Moi” que j’ai écrit avec Zoé Coussoneau, “Génial” avec Marinette. J’avais envie de partager ces choses-là et j’ai toujours essayé dans ma musique d’amener quelque chose de nouveau. Cet album-là, c’est celui qui amène le plus de nouveautés.
Est-ce que la Covid a influencé ta façon de composer ?
Taïro : Oui, parce que plus de temps pour être seul et travailler. Moins de pressions parce qu’il n’y avait plus d’échéance pour la sortie d’un album. On ne savait pas quand cela allait reprendre, c’est pour ça que j’ai pris pas mal de plaisir. C’est pour cela que ce projet est un double projet. J’ai fait beaucoup de titres et comme j’y ai pris pas mal de plaisir, j’ai eu beaucoup de mal à en jeter en fait. Quelques-uns n’ont finalement pas été retenus mais on a gardé 25 titres.
“Pas Fait Ce Qu'il Fallait”
A propos du second projet, j’ai lu qu’il était prévu pour début 2023.
Taïro : Exactement pour février
On va parler du titre “Pas fait ce qu’il Fallait”. Le feat avec Daddy Mory et Tiwony dans le rôle du père est très judicieux et vraiment mortel. Ça m’a fait penser à ton histoire mais je ne sais pas si c’est lié.
Taïro : Merci. En fait, c’est un titre qui interroge sur le rôle de père. Moi mes parents se sont séparés quand j’étais très jeune. Je devais avoir 3 ans un truc comme ça. C’est quelque chose qui m’a beaucoup touché mais en l’occurrence, mon père a été très présent, très aimant, il m’a beaucoup soutenu. En fait, ce titre ne s’adresse pas à lui mais parle du rôle de père en général et même, ça peut aussi s’adresser aux mères. Dans les statistiques, c’est plutôt l’absence des pères que l’on constate. Je suis très content de partager ce morceau avec Tiwony et Daddy Mory. Moi, je suis dans le rôle de l’enfant et eux dans celui du père, celui qui se rend compte de ses erreurs. Je suis super content de les avoir à mes côtés sur ce titre où il y a du fond, un truc hyper deep (profond). Quelque chose d’assez intime parce que ce n’est pas un registre sur lequel on les retrouve habituellement. J’aime vraiment beaucoup ce titre parce que je trouve qu’il y a un mélange entre la forme esthétique et le style qu’ils ont vachement dans leur flow. Dans ce qu’ils dégagent quand ils sont eux et en même temps, un texte tellement profond. Car en fait quand tu écoutes la chanson, t’écoutes une vraie chanson, tu n’écoutes pas qu’un toast ou tu vois ce que je veux dire.
Yes. Carrément. J’ai effectivement fait attention au texte et je me suis repassé plusieurs fois le morceau pour bien comprendre.
Taïro : C’est ça, tu es emporté par la chanson. Alors que pourtant, il y a plein de styles dans cette chanson, y’a plein de flow, elle est assez technique et je trouve que c’est une combinaison….
Ça matche vraiment bien
Taïro : Je suis assez fier de ce titre.
“Mama”
Tu peux, bravo !! Tu parles aussi de la terre dans “Mama”. C’est primordial à l’heure d’aujourd’hui de faire attention écologiquement cela fait longtemps que dans le milieu du reggae de nombreux artistes le crie mais aujourd’hui on sent quand même que nous avançons un peu.
Oui, oui. Tout à fait. Ça aussi c’est pareil. C’est en devenant père, tu penses et réfléchis plus à l’avenir. Quel monde tu vas laisser à ta fille. Qu’est-ce que l’on va leur léguer ? Et tu te dis qu’effectivement on a un problème. L’humanité…Là, on est arrivé à un point ou vraiment on considère la terre comme un outil de nos besoins, un outil de notre épanouissement et jamais, on a assez peu de respect pour la terre. Le respect, ce serait le minimum, mais on a peu d’amour aussi pour elle. Alors que je ne sais pas, mais moi, je suis en admiration devant cette chose énorme qui nous porte, qui nous a fait naître et qui nous fait rêver, voyager, qui nous nourrit. Notre rapport au vivant est pour le moins contestable.
Le profit dans tous les sens du terme est devenu une priorité.
Oui dans une société où c’est devenu le plus important mais on pourrait faire du profit en respectant la terre, en l’aimant, enfin tu vois ? Là, on est dans des logiques de destruction d’utilisation. Même quand il n’y a pas de profit, on est dans cette logique de destruction. Quand on jette des trucs à la mer, quand on jette une canette dans l’eau, ce n’est pas par profit que nous le faisons. C’est juste que l’on n’a pas de conscience. Donc ce n’est pas que le profit. C’est un rapport au vivant dans lequel l’homme est tout en haut de la hiérarchie de la pyramide. En tout cas, c’est comme ça qu’il se voit, alors qu’on devrait être un peu plus humble. On devrait se rappeler de comment on est là, de la chance que l’on a et du bonheur que c’est. De la beauté tout simplement de ce monde.
“Mélanine”
On va parler du titre “Mélanine” avec Volodia. La mélanine, ce sont les pigments qui déterminent la coloration de la peau et c’est bien souvent source de stigmatisation. Tu peux nous parler de ce titre stp ?
Oui, la mélanine, c’est le pigment de la peau qui fait que l’on est clair ou foncé. Plus on en a, plus on est foncé et moins on en a et plus on est clair. C’est juste ce petit pigment qui fait que l’on a une différence de couleur. Ce n’est pas la taille du cerveau, ce ne sont pas les différences culturelles... Tout simplement, c’est ce qui est dit dans la chanson de façon assez poétique par Volodia. Parce que c’est Volodia qui m’a appelé pour me proposer ce titre qui sera aussi sur son album. Il va le sortir très bientôt. Je lui ai proposé de le mettre sur 360 Part.1 parce que je l’aimais beaucoup et je trouvais ses écrits très réussis sur une thématique intéressante. L’idée, c’est de dire que là, on est en 2022, on est dans une société mondialisée où là on sait quoi. On ne peut pas dire que l’on ne savait pas, on est plus en 1400; je ne sais pas quoi où on pourrait croire des théories fumeuses sur la hiérarchie des couleurs ou des peuples. Là, on sait maintenant, on sait ce que c’est la mélanine. Dans ce texte, on s’interroge sur le racisme encore qui existe. On dit que là, il faut vraiment être bête ou avec des idéologies nauséabondes. Des idéologies de haine qu’il faut combattre absolument parce que tout simplement ce sont ces idéologies qui mènent à la guerre, qui mènent aux inégalités, à la pauvreté et à la misère dans beaucoup de quartiers.
“Artwork”
On va parler de la cover. Tu peux nous parler de la symbolique. On y voit plusieurs quartiers qui forment un rond. Avec des images représentant des mots, univers ou symboles utilisés dans tes chansons.
C’est ça. C’est 360, c’est un mélange de plein de choses. Donc c’est un cercle, c’est faire le tour de soi-même. C’est aussi dire que cet album, justement j’ai été un peu dans tous les sens. J’ai regardé dans toutes les directions. Je me suis laissé aller dans toutes les directions. Ce cercle présent sur la pochette, ce sont des objets qui évoquent un peu les chansons. Cela peut être un mot qu’il y a dans un texte, ça peut être une idée, le titre de la chanson. J’avais aussi envie d’un objet dans lequel moi on ne me voit pas mais quelque chose dans l’idée d’un tableau et qui peut être vu comme un objet artistique. J’avais envie de passer, de véhiculer cette idée. Le visuel a été fait par Yamoy.
C’est sorti chez Frenchtown, ton label !!!
Yes, c’est mon label.
Existe-t-il un rapport entre ce projet et les titres “Le Futur” – “Oubliés” et “Peuples” qui sont eux aussi tagués Part.
Oui, il y a un rapport. Enfin entre ces trois titres il y a un rapport qui s’appelle Revolution qui est le titre de ce projet. Ce sont les thématiques. Thématiques sociales, environnementales, d’interrogation sur notre façon d’être, notre comportement et notre rapport à l’autre. En revanche, il n’y a pas de rapport entre 360 et ces titres. C’est juste que peut être, j’ai pris goût à ce truc là mais dans la partie 2, il y Revolution Part.4 qui s’appelle “Crois en tes Rêves”. Un titre que vous découvrirez prochainement et un remix nyabinghi de “Futur” Revolution Part.1 que l’on a atteint là musicalement. Ça y’est, je trouve qu’il a sa forme la plus réussie, aboutie et j’avais vraiment envie de le remettre sur ce disque.
Et pourquoi le titre “369” porte la griffe ‘Moon’ ?
C’est un petit jeu de mots, enfin un jeu de lettres puisque le titre de l’album, c’est 360 et 69, c’est une position du Kâmasûtra et donc c’est un petit jeu de mots puisque la thématique de ce morceau est une partie de sexe en gros. Finalement un peu plus que ça, puisque tu te rends compte à la fin que le personnage commence à s’attacher un petit peu. Et Moon justement parce que c’était l’idée de relier un peu tous les titres. La pleine lune, c’est aussi quelque chose qui évoque la fécondité. C’est pour faire le lien dans ce concept.
La Tournée
Une tournée qui va commencer !
Taïro : Oui, elle commence vraiment en décembre pour 360, on jouera les nouveaux morceaux. Ceux de la partie 1 et aussi des titres de la partie 2. Par conséquent, les gens pourront découvrir un peu en avant-première ce qui les attend dans le prochain projet. On a une date référence qui sera à l’Olympia le 25 Mars 2023.
En ce qui concerne les clips et singles. On a découvert “Nour” et un teaser. Tu peux nous éclairer sur les prochaines sorties ?
On a déjà sorti “Nour” et le teaser de “Ramène-Moi” et “Mama”. On a également fait une lyrics vidéo de “Comme les Etoiles”. Ensuite, il y aura le clip “Mélanine” avec Volodia que je n’ai pas encore vu mais qui a déjà été tourné. Après, il y aura une superbe vidéo. Je ne vous en dis pas trop mais je pense que tous les fans de reggae vont bien se marrer sur “Plus Jamais” avec Def J. J’espère. Ce n’est pas encore fait, on est sur le coup. J’espère pouvoir shooter “Fais les Bouger” avec Amadou & Mariam. Et on enchainera avec la partie 2. J’ai aussi un projet assez ambitieux pour le titre “Génial”.
Top, il y a du boulot et de beaux projets. Hâte de découvrir tout ça. 360 Part.1 est disponible en digital et en physique et une version vinyle sortira avec la partie 2 ?
Oui, la partie 1 est sorti en CD et digital. La partie sortira en février en CD, digital et également en double vinyle.
Quelque chose que tu aimerais rajouter à cette interview ? Un grand MERCI Taïro. Très joli projet et nous te remercions pour cet échange. On en profite pour remercier DayDream Music.
Vous pouvez retrouver mon album sur mon site de merchandising – Le Taïro Shop
J’aimerais ajouter aussi stp. A l’intérieur du Cd en fait. Sous le CD lui-même, il y a un QR Code et quand on le flashe, on est redirigé vers un site qui s’appelle OTARÏ qui est une anagramme de Taïro parce que je viens de lancer ma marque de CBD et avec ce code. Vous bénéficiez de réductions sur le site. Voilà, on a fait du CBD Français, bio, arrosé à l’eau de source, clean, propre et de bonne qualité. OTARÏ.fr