David Cairol fêtait sa Release Party aux écuries de Baroja à Anglet les 21 et 22 avril derniers, pour nous présenter son album Vers(e), sorti 1 semaine avant. La Grosse Radio était là pour profiter de cet instant magique et vous offrir ce live report.
Live Report, en coulisses
Alors que notre artiste s'est envolé pour 4 dates à Tahiti, on vous emmène dans notre oreillette pour vous raconter ce qu'on a vécu à Anglet le week-end dernier.
Live report, release party de David Cairol, action. 18h, on arrive un peu en avance dans le domaine de Baroja à Anglet. Ce lieu calme dans un cadre chaleureux, accueille des artistes en résidence et propose des concerts comme celui ci. Il fait beau, certains rentrent de la plage, (et oui, on est au pays Basque, terre natale de David!).
Comme il est déjà en interview, ce sont naturellement ses musiciens qui viennent à notre rencontre. Un accueil simple et chaleureux qui laisse deviner une belle harmonie sur scène. C'est seulement leur 2e date ensemble, et il faut croire qu'ils se sont bien trouvés.
La dream team
Il y a Nico, ingénieur du son (on l'avait vu récemment avec Ryon, bien sympa de le revoir ici!). On aperçoit Arthur, le nouveau guitariste (Kana, Sunshiners, et tour manager de Lee Fields). Pauline Diamond, choriste à la voix d'or. Arrive Ti Slate, chœurs et clavier, au sourire contagieux. Et puis la Chonville family : Nathanael Chonville, basse et clavier, que l'on connaît déjà dans d'autres projets comme Malikal et Mangue-Louve, et son papa, Al Chonville, l'aîné de la bande. C'est le batteur de Flavia Coelho, impressionnant par sa prestance. On va même vous confier un secret : c'était leurs 1ères dates ensemble, père et fils. Est-ce que vous imaginez un peu mieux l'atmosphère toute particulière qui émane de cette dream team impatiente de jouer?
Voilà notre artiste, David, lui aussi, très ému de nous présenter ce 3e album qui représente tant pour lui. C'est à nous, il nous accorde une interview dans la pièce la plus calme pour nous livrer toutes ses émotions, 1h avant cette 2e date consécutive chez lui. (interview à retrouver ici)
Le live puissant
C'est enfin l'heure. La salle est bien pleine. Une jauge intimiste de 180 spectateurs, dans un écrin de chaleur, du coup personne n'en ratera une miette. A notre droite, un grand fan, venu spécialement de Lille pour cette double release party (quand on aime, on ne compte pas!). Et bien sûr, de la famille, des amis, venus soutenir le plus jamaïcain des basques (ou le plus basque des jamaïcains, on a hésité!).
C'est donc parti! Ils se lancent, au milieu de tous ces sourires, dans un bel échange avec le public. Ils sont beaux, heureux d'être là, et c'est ultra contagieux. Tout d'abord une intro qui donne la couleur, avant que le public commence à chantonner sur "Grow In", "Hope Road" et "Morphed Faces". Tous les titres de ce nouvel album prendront vie sur scène, et pas que.
David nous raconte son histoire en nous offrant des extraits des légendes qui l'ont inspiré.
Il s'efface ensuite quelques instants, pour laisser Pauline et Ti Slate occuper l'espace, nous permettant alors de profiter pleinement du talent incroyable de ses choristes, qui ne sont pas là par hasard.
On aura même droit à une version explosive de "Bombtrack", avec une performance incroyable de Al à la batterie. Enfin, après cet intense lâcher-prise collectif, David nous livre "Music" en guitare voix, dernière grosse émotion avant de les voir tous repartir avec "The Last Bus".
Waouh, ils ont tout donné, même bien plus que ce que l'on attendait, et pourtant, on n'a pas envie que ça se termine.
Une release party réussie
On retiendra l'énergie ultra positive de ce live. Tous n'ont fait qu'un, unis, ou U.N.I. Quoi de plus beau que de voir des musiciens porter leur chanteur au dessus des étoiles avec autant de d'authenticité et de bienveillance? Une harmonie qui nous a valu quelques chaudes larmes, et on ne saurait vous dire mieux que d'aller partager cette magie avec eux en live.
Bravo David, pour ta capacité à unir par la musique, partout où tu passes, et bravo à cette dream team. Merci les écuries de Baroja et toutes les personnes présentes. La Grosse Radio est ravie d'avoir partagé avec vous "These UNI verses". Vous avez la référence?
Photos Laurent Larroque et L'oreillette de Jess
On vous laisse en musique avec "Banan Banan", où David y fait résonner le basque comme un langue africaine, illustrant une fois de plus les passerelles qui nous unissent, où que l'on soit dans l'univers.