Après le succès phénoménal de son premier album, Collie Buddz devait justifier les attentes portées en celui qui s’auto proclame « Roi du dance hall ». Une palanquée de singles plus tard, le chanteur des Bermudes nous propose un EP contenant 8 morceaux intitulé Blue Dreamz.
Au niveau des thématiques, c’est du Collie Buddz dans le texte, avec des lyrics relatant les « difficiles » relations homme-femme, ainsi que son amour de la ganja. On est surpris de le retrouver contestataire appelant le gouvernement à légaliser la ganja dans le but de faire diminuer la criminalité dans le très bon « Prescription » : « When dey legalize a den ba d crime rate drop / Dem coulda just relax gi we ah ganja tax ».
Collie Buddz veut nous faire danser, et il y arrive ! Dès l’introduction avec l’excellent morceau éponyme de l’album « Blue Dreamz » (Ice Cold Riddim), ou l’énorme « Like Yuh Miss Me », on retrouve l’énergie qu’il avait su distiller quelques années auparavant dans le tube « Mamacita » :
A noter la présence de Snoop Dogg sur « Yesterday », une tune de bonne facture, un peu redondante après plusieurs écoutes à cause du refrain mielleux de Riff Raff. Enfin, « Sweet wine », le titre le plus reggae de l’album, accompagnera parfaitement les bonnes soirées d’été ou les barbecues entre amis.
Pour tous ceux qui ont envie de prolonger l’été, ce Blue Dreamz leur fera oublier la rentrée par ses titres Ragga hyper entrainants. Malgré tout, on attend un peu plus de Collie Buddz comme un vrai LP du niveau de son premier opus. On sent qu’il en est capable et que quand il essaye de nous proposer un vrai dance hall comme il sait le faire, ça fonctionne. Vivement la suite !
L’album sorti début septembre est disponible en écoute complète et gratuite ici..