Ils étaient tous là les membres historiques des Gladiators ce lundi 2 novembre à La Bellevilloise à Paris pour clamer haut et fort qu'ils existent encore et que ce sont eux qui perpétuent l'héritage du groupe légendaire fondé par Albert Griffiths.
Réunis en conférence de presse par Cartel Concerts et Tour Makers, qui assurent l'organisation de leur tournée européenne cet automne, Gallimore Sutherland (choriste depuis 1970), Ruddlowe Robinson (choriste depuis 1972), Clinton Rufus (guitariste depuis 1969) et Veron Sutherland (clavier depuis 1997), étaient, bien sûr, accompagnés de leur chanteur Droop Lion.
Ainsi que nous l'indiquions dans un article paru précédemment, les Gladiators sont actuellement en conflit avec leur ancien producteur de Mediacom, qui revendique à lui seul l'utilisation du nom "The Gladiators" et qui a tenté, par voie du justice (qui lui a donné tort), d'interdire la tournée française du collectif.
Faux, lui rétorquent les musiciens jamaïcains, ils sont les seuls légataires du groupe. "Real Gladiators" ou encore "Original Gladiators" étaient des expressions qui revenaient souvent dans la bouche des intervenants.
Droop Lion déplorait, quant à lui, qu'une affaire de ce type vienne perturber une entité dont la seule passion est la musique.
Interrogé sur la popularité du reggae en France, il a affirmé que le groupe adorait venir jouer dans le pays de Voltaire : "France is a good space for music".
On ne peut que souscrire à ses déclarations, lorsque l'on voit qu'environ 2/3 des dates de la tournée européenne se déroulent dans des salles françaises.
Par conséquent, vous pouvez encore aller skanker sur "Stick a bush" ou "Dreadlocks the time is now" jusqu'au 13 novembre.
