"En ce jour anniversaire du couronnement de Hailé Sélassié, l’association Mami Watta nous proposait une affiche de gala avec la venue des légendaires Viceroys au New Morning."
Le trio vocaliste composé de Wesley Tinglin, Neville Ingram et Gary Paul était attendu depuis plusieurs années par leurs fans. Mami Watta s’est mis au diapason de l’évènement :
Un sound système digne des fêtes de Rae Town était présent dans la salle. Les premiers arrivants étaient accueillis par des singles grésillant mixés par les DJ’s du New Morning. La foule commençait à se mouvoir au rythme des basses des classiques de Studio One ou Wackie’s avant l’entrée en scène des français de Jacko with Bambool en ouverture de concert.
Epousant avec brio le rôle « d’ambianceur » de soirée, les franciliens ont livré une prestation de haute volée devant leurs familles et amis venus fêter avec eux la sortie de leur premier album.
C’est ensuite au tour de la martiniquaise Queen Sheeba de faire monter la pression d’un cran supplémentaire avec ses rythmes aux percussions endiablées, jusqu’à l’arrivée des Viceroys :
© Philippe Campos
La salle pleine à craquer exulte devant ses héros dont la doudoune n’aura tenu qu’une minute sur les épaules. Une atmosphère électrique pleine d’enthousiasme et de curiosité pour ces « papys » de la musique envahit le cœur de la foule. Les mains se mettent à claquer quand débute le riff de « My Mission is Impossible », que tous reprennent en cœur. C’est une communion entre des artistes et son public de fidèles qui l’attend depuis des années.
C’est ensuite drapé de blanc que les Viceroys enchainent leurs classiques : « Heart Made of Stone », « Love Jah », « Love is a Key » ou « So Many Problems ».
© Philippe Campos
Le groupe se régale, et cela se voit. Des sourires pleins les visages, des clins d’œil amicaux accompagnent le trio tout au long du concert.
© Philippe Campos
© Philippe Campos
Sur "Ya Ho" le guitariste se déchaine, part dans un solo exceptionnel. C’est le moment choisi par les Viceroys pour rentrer en coulisse avant de battre le rappel pour un final en apothéose.
© Philippe Campos
Le medley de clôture permettra de balayer une discographie aussi riche que fondatrice pour le mouvement reggae.