Cela faisait un moment que l'équipe de La Grosse Radio n'était pas venue aux fameuses soirées Toulouse Dub Club, toujours organisées par Talowa Production qui manie parfaitement l'organisation d'évènements musicaux dans la ville. (N'oublier pas au passage de lire la fin de l'article car il y a plusieurs bonus...).
Pour ce "grand retour" nous avons le droit à du très lourd avec le crew toulousain I-Station qui nous propose à chaque évènement une grosse sélection avec un Riddim Activist en pleine forme !
Un petit tour au toilette pour me rafraichir, ensuite dehors pour continuer et pas trop loin du bar pour finir avant de débuter le set de Weeding Dub.
Les hostilités commencent quand le dubmaker lillois s'installe, il nous presente ce soir son terrible quatrième album en mix live.
Il conclut son live avec le tune "Gipsy Dub" (premier titre de l'album) qui nous a rendu totalement dingue avec son violon.
Et pour continuer, ce sera King Earthkaque qui nous fera vibrer les danseurs effrainés le reste de la nuit avec des lignes de basses devastatrices, une arme d'écoute massive... (désolé pas de photo du King)
Et tout cela sera sonorisé par les rennais de I-Skankers que l'on connait déjà à Toulouse pour la puissance de leurs scoops.
Sans oublier bien sûr Vj Tomz qui nous rend possible le fait de dancer etcouter le son tout en regardant de purs snènes projetées dans la salle.
Mais avant de finir, en bonus, une petite interview rapide de Romain de Weeding Dub, nous en avons profité pour l'occasion :
BS. Peux tu me dire simplement comment les gens on accueille ce nouvel album ?
WD. Les retours ont été plutôt positifs pour ce 4eme album qui comporte, comme les précédents, des featurings divers, des grans noms de la scène internationale comme Iration Steppas ou DJ Vadim, mais aussi des artistes plus confidentiels pour le moment comme les lillois Ras Divarius ou Oulda.
BS. Comment les dubmaker ou autres producteurs de dub et même les soundsystems ont accueilli ce nouvel album ?
WD. En terme de production, il s'agit je crois de mon album le plus abouti, ce que m’ont confirmé certains collègues dubmaker et sound systems, particulièrement sensibles sur ce point.
BS. Comment le public réagit sur tes sons ?
WD. Là encore, je crois que les gens sont sensibles au travail de recherche sur le son, les vibes, les collaborations pas toujours attendues…
La multiplication ces dernières années des sorties, des soirées, des producteurs de Dub ont rendu le public plus averti, plus difficile, qui ne veut plus entendre toujours les memes sons, les memes arrangements…
BS. Ya t'il un son qui sort du lot lors de tes passages live ?
WD. En live, je propose un MIX LIVE, pas de selections. Du coup, certains morceaux peuvent être remixés, déconstruits, prendre des directions différentes, et je crois que c’est ce que les gens attendent en venant voir un Live. Pas réécouter des morceaux d’albums joués a l’identique.
Cette approche rend certains morceaux plus propices a des déconstructions live, qu’ils soient plus roots ou plus digitaux.
BS. Comment trouves tu le public toulousain lors de ces dub club ?
WD. C’était ma 2ème Dub Club à Toulouse et l’accueil a encore une fois été au top, les gens sont heureux d’être là, de faire la fête, de découvrir de nouveaux sons…
BIG UP!!
Pour ceux qui ne connaissent pas encore les Dub Club toulousains, séance de rattrapage le 9 avril pour la 20ème édition qui s'annonce une nouvelle fois épique...
Crédit photo : Billy Martin