Manudigital – La Cigale – 26.03.2016

C'est à La Cigale en ce samedi 26 mars que Manudigital avait donné rendez-vous à tous les massive de la place de Paris et même d'ailleurs, puisque certains ont même fait le déplacement depuis Londres, selon ses dires. Comme quoi les Anglais ne se rendent pas uniquement à Rock en Seine...

Cette date avait ceci de particulier qu'il s'agissait en réalité de la release party de l'album Digital Pixel sorti le 19 février dernier chez X-Ray Production et que c'était la première fois que Manudigital se produisait à La Cigale sous son nom propre.

Et ça valait le coup d'être présent, d'autant plus que ce concert était annoncé depuis de longs mois. Ce soir-là, Manudigital a donc prouvé, une fois de plus, qu'il était capable du meilleur et même plus.

Avant l'arrivée tant attendue du riddim maker, c'est le selecta Big Marnier qui était chargé de chauffer la salle.

Mais alors qu'on commence à trépigner d'impatience, ce n'est pas du Manudigital que l'on entend en introduction du show, mais un thème cinématographique provenant d' "une galaxie lointaine, très lointaine", pendant que l'écran sur lequel seront projetées les images de son live-vidéo nous avertit, là aussi à la manière des ouvertures des films de la saga de George Lucas, que la soirée sera Loud & Heavy.

manudigital, star wars, intro

Car oui, à l'instar de Star Wars, un concert de Manudigital ne peut être que fantastique, galactique, épique et surtout éclectique. La prestation est variée et offre une large gamme artistique (machines, instruments, vidéo, etc...). D'autant plus qu'on est prévenu : il s'agit de l'épisode 1.

Passé ce préambule, Manudigital est apparu vêtu d'une chemise pixel (normal, quoi !!) derrière tout son attirail composé de claviers, machines, tel un véritable DJ.
Et après une petite démonstration digitale, il balance d'emblée "Cool it down" de Derrick Parker, production de Flash Hit Records, label au sein duquel il officie également, avant d'envoyer "Storm dance" de Biga Ranx.

Du lourd, on vous dit, du très lourd !!!

manudigital, clavier, synthé

manudigital, cool it down, flash hit records, derrick parker

Mais la soirée était aussi l'occasion de présenter de nombreux guests. En premier lieu, Bazil, qui accompagne Manudigital sur tout le Digital Pixel Tour. Manudigital descend alors de sa cabine du Faucon Millenium (bon, on reste sur les références à Star Wars ou pas ???) pour se saisir du clavier sur le devant de la scène.
Et BIM !! Bazil interprète "Digital Luvin" et "Terminator".

manudigital, bazil, digital luvin

manudigital, synthé, vidéo, clip

manudigital, bazil, casio mt40

Mais Manudigital nous a rappelé qu'il est avant tout bassiste de formation. C'est donc sur "Wah mi come from" de Papa Michigan, autre production de Flash Hit Records, qu'il s'est emparé de son instrument de prédilection, appuyé par le clip dudit morceau, qu'il a tourné dernièrement en Jamaïque.

Que serait un concert de Manudigital si l'on avait pas droit aux Digital Session ? L'on a donc pu voir sur l'écran Soom T, Pupajim avec "Mr Trader" mais aussi les feat. de la saison 2 filmée en Jamaïque : Cali P, King Kong, Josey Wales.

manudigital, digital session, soom t

Les artistes qui ont collaboré aux Digital Lab, maxis de prestige sortis peu avant l'album, étaient, en outre, de la partie : Marina P, George Palmer et Peter Youthman.

manudigital, marina p, already midnight

Il se trouve qu'avant de se lancer en solo, Manudigital faisait partie d'un célèbre groupe, le bien-nommé Babylon Circus. Vous le voyez venir ?? En effet, la section cuivres (trombone, trompette, saxophone)  du crew lyonnais a déboulé tambour battant sur la scène pour accompagner leur ancien bassiste sur la dub version de Manudigital de "Mali Mali" de Danakil. Hé hé, que demande le peuple ?? On en redemande plus des feat. de ce genre en direct-live !!!

Seul bémol, on aurait quand même bien vu Manudigital taper le boeuf armé de sa basse. Car finalement, l'instrument est resté bien plus souvent installé sur son support que dans les mains de l'artiste.

manudigital, babylon circus, cuivres

manudigital, babylon circus, saxophone, trompette

Un autre remix a retenti à La Cigale : celui de "Politic Man" de Soom T, mais qui sonnait beaucoup plus électro que sur l'album. Ceci montre à quel point Manudigital a des influences diverses, qui dépassent largement le cadre du reggae et du dub.

L'avant-dernier (ah ah qui sera le dernier ??) guest à intervenir a été Taiwan MC sur "Heavy this year" et "Crazy".

manudigital, taiwan mc, heavy this year

Avant de se référer, une fois de plus, à Star Wars en reprenant la "Marche Impériale" affublé du casque de Dark Vador, Manudigital est venu saluer le public sous la bienveillance de General Levy.

manudigital, general levy, la cigale, video

Et finalement, Joseph Cotton a fait son apparition, élégamment vêtu de son costume rouge, pour toaster sur "Full control" et surtout "Friday de 13" pour rendre hommage aux victimes des attentats de novembre, mais aussi à celles de Bruxelles.

manudigital, joseph cotton, full control

Joseph Cotton qui est descendu dans la fosse prendre un petit bain de foule.

manudigital, joseph cotton, la cigale, fosse

Pour clore le show, l'ensemble des MC's présents ce soir-là s'est retrouvé réuni pour un freestyle géant sur le riddim de "Bad boys" de Jamalski.

Soirée magique donc à La Cigale. Manudigital n'est pas seulement doué pour la composition, il a su aussi nous prouver qu'il était capable de construire un show scénique des plus originaux. Epaulé par une pléiade de chanteurs, il aura fait de ce concert un événement qui fera date dans le reggae français.

On attend déjà avec impatience l'épisode 2. 

manudigital, joseph cotton, friday de 13

Crédits photo : L'Arnak

Je tiens à remercier Lena de La Grosse Radio et Sandra de X-Ray Production.



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :

Ces articles en relation peuvent aussi vous intéresser...

Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...