Le Verjux Saône System s’est déroulé le 18 juin dernier sur le terrain de foot de Verjux (71), sorte de village d’irréductibles amateurs de bonnes vibes et qui, tous les ans, font de ce rectangle de pelouse un espace de liberté, de convivialité et d’engagement hors du commun…
Si t’as pas de sou, pas de problème, l’entrée est libre. Il est là le pari osé et réussi d’offrir une soirée musicale riche et de qualité, tout en faisant la part belle au partage en reversant les bénéfices à des projets humanitaires et en aidant à financer la classe verte de l’école du village.
L’équipe de bénévoles participe à faire de ce rendez-vous une vraie réussite et les groupes qui se sont succédés ces 10 dernières années ne s’y sont pas trompés.
Côté horaire, on a également l’impression que le temps s’est suspendu, tant la soirée s’étire sur une grande partie de la nuit, sans pour autant baisser en intensité.
Ce 18 juin, la grosse radio était venue en force avec Charlie 'veille de vacances' dub, Fredo 'toujours au top' Mat et moi-même.
Côté musique, cette édition s’est ouverte avec le gros son de l’OGM et son mur aux basses profondes qui ont alterné efficacement entre les groupes un très bon son roots, ragga et dub..
Les aficionados ne s'y sont pas trompés et venaient en nombre prendre des décibels pour se ressourcer.
Les Afrobeat men de Kélé Kélé, groupe dijonnais percutant , ont livré un show costaud et enthousiaste, mené par le charismatique chanteur Kiko, tout de bleu vêtu, qui a motivé les troupes à venir bouger au son des cuivres parfaits.
Le discours universel et fraternel de Kiko apporte un esprit de voyage présent de bout en bout.
Rythmiquement explosif et savoureusement léger, c’était beau à voir, chaud à entendre et terriblement efficace.
A découvrir sans tarder !!
The Banyans prennent ensuite le relais. Ils ont enchaîné des titres de leurs deux albums Steppin forward et For better days et ont proposé également des tunes de leur futur projet.
Généreux et décontractés, les toulousains ont pris de l’assurance et alterné les ambiances roots, calypso, dub tout en mettant par moment l’électronique à l’abri de la pluie qui s’est mise à tomber de manière persistante.
"One more time" en début de set a mis tout le monde d’accord et le groupe a déroulé simplement, sans artifices, faisant participer le public et échangeant de manière régulière par le biais de Dévi , le chanteur du groupe.
Le groupe a évoqué son riche passage en Jamaïque d'où est né leur deuxième album et où ils ont pu s'imprégner au mieux des chansons traditionnelles.
La force tranquille… à découvrir avec la très bonne interview qu'a donné le chanteur à CharlieDub pour la Grosse Radio. C'est ici...
Puis c’est autour de Shaman Culture d’envoyer le gros son.
Wallis, chanteur énergique et entraînant du groupe, donne au set toute sa puissance, à travers la variété dans le flow et l' efficacité scénique.
Entre les hits de Tchimbe Raid et de leur dernier opus 100 Etats d'Ame, le combo fait plaisir et se montre très généreux et sincère sur scène.
Le show est calé et la mécanique bien rôdé. Les musiciens sont parfaits et apportent cette petite touche de folie qui fait de Shaman Culture un véritable vivifiant.
Les thèmes musicaux et les textes sont emprunts de diversité et oscillent entre ambiance contestataire et esprit zen.
Un très bon moment encore !
Ensuite, ce sera au tour des Brothers Vibes de venir mettre le fire avant que ne s’éteignent lentement les vélléités festives des massives toujours motivés.
Le verjux reviendra l’année prochaine avec sans nul doute cette même énergie et cette même qualité.
Big up à toute l’équipe !
Un Big up à Charley le surfer !
Un grand grand merci à Fred pour les photos toujours superbes !
Crédit photos : Fredo Mat
