Une chanson = Une histoire
Vous connaissez désormais le principe de cette nouvelle série d'articles parue sur notre webzine.
Les artistes ont accepté de partager avec vous le souvenir de l'une de leur création. Ce sont eux qui ont écrit les mots que vous allez lire. L'occasion pour La Grosse Radio Reggae de les remercier tant de leur gentillesse que de leur disponibilité.
Pour le webzine, il s'agit bien entendu de remettre le projecteur sur ces artistes et surtout vous faire partager l'histoire d'un morceau qui a peut-être compté pour vous ou tout du moins reste une référence. Ce que certains appellent un Big Tune !
Rendez-vous a donc été pris avec l'artiste guinéen Seyni. Merci à lui et à Agnès Riffaut Collinot pour leur accueil bienveillant sur ce projet.
Alors qu'il se trouvait en Ardèche, en décembre 2015, Seyni prenait le temps de faire un bilan de sa vie d'artiste. C'est au cours de cette réflexion que Seyni fait un sombre constat. Les gens qui l'adulaient, qui le soutenaient l'ont laissé tomber.
"Hypocrisie". Le titre se suffit à lui-même. Le sujet aborde les relations humaines. Relations que l'on pourrait schématiser par les mots suivants : "Je te souris, mais suis-je sincère" ?
Ce titre "Hypocrisie" fait alors sens dans la tête de l'artiste.
Pourquoi tous ceux qui lui faisaient des sourires et des courbettes alors que Seyni connaissait la notoriété, ne s'intéressent plus à lui depuis qu'il est dans l'ombre ? Tout simplement, parce qu'ils n'étaient pas sincères mais intéressés... .
Seyni a longtemps connu la gloire et durant cette période, cela lui valait beaucoup de sollicitations, que ce soit de la part des médias, des journalistes qui étaient toujours très présents à guetter pour un article, un scoop, une promo… . Les fans et les "amis", tout le monde lui faisait de grands sourires, jusqu’à ce fameux moment…où ils l'ont quasiment tous abandonné… .
Alors, Seyni s’est posé la question : "étaient-ils sincères" ? Bien sûr que non, sourires parce que connu, et ignoré parce que absent de la scène… .
Fort de ses pensées, les paroles d'une chanson affluent naturellement et la musique résonne dans sa tête. Une heure passe, et la chanson est construite. Quand ses musiciens le rejoignent pour travailler, il leur joue la mélodie sur sa guitare. Une puissante chanson est née !
Seyni and The Yéliba - "Hypocrisie"
Rendez-vous le dimanche 29 janvier pour le prochain Flachback : General Lion I - "Ensemble"
