Pas besoin de longue chronique aujourd’hui pour expliquer mon ressenti.
Il est de temps en temps un album comme celui là qui vous met une bonne piqûre de rappel et vous renvoie aux fondamentaux du reggae.
Il est de temps en temps des albums qui ont un goût d’intemporalité. L’opus proposé par Winston Reedy est de ceux là.
A vrai dire en l’écoutant je me suis mis à devenir nostalgique, à repenser à des morceaux qui m’avaient marqués comme ceux de Burning Spear, Gregory Isaac ou Peter Tosh. J’ai retrouvé ma madeleine à moi, mon petit plaisir d’écoute nocturne juste avant de me jeter dans les bras de Morphée.
Entouré par les frenchies du Donkey Jaw Bone, Winston Reedy livre là un album magistral.
D'un roots sans concession, on retiendra un son d’un vintage époustoufflant , des riddims classieux d’où s’échappent de temps en temps un saxo ou une flûte traversière free d’un planant somnambulique.
Sous le label Chapter Two, l’album compte 15 titres superbes qui vous mettrons une bonne claque.