Sinsé repart sur les routes!!!
Après leur passage à l’Yliade de Seyssinet Pariset (gros report ici), c’est du côté du Bugey que Sinsemilia avait rendez-vous avec son public pour nous présenter leur nouvel album A l’échelle d’une vie fraîchement débarqué. Le public avait répondu présent, 800 personnes ayant fait le déplacement de toute la région pour l’occasion.
Le warm up a été assuré par Rezident, qui mettait déjà tout le monde dans l’ambiance, revisitant les classiques et jouant avec le public.
Devant traverser l’hexagone pour être à Paimpol le lendemain, c’est donc Sinsemilia qui ouvrait le bal, bien en a pris aux spectateurs arrivés tôt. Le décor est planté et retrace à merveille le titre de l’album, avec notamment Sam, au centre de la scène, caché derrière une bonne vieille cassette audio.
Après un petit medley en guise d’intro, Mike et Riké occupant le côté jardin et le côté cour, firent pleinement leur entrée avant de propager les sourires avec leur titre “Et Si”.
Mike et Riké aiment prendre la parole et, après quelques mots, ils enchaînent avec “Feu de vie”, avant de poursuivre avec le titre éponyme de l’album.
S’en suit un autre medley, retraçant la période du fameux Résistances et du non moins bon Tout ce qu’on a, dans des versions alternatives.
Résistances, qui d’ailleurs se retrouve un peu au coeur du spectacle, lorsque Riké entonne “La Mauvaise Réputation”, avant “La Flamme” ou “Douanier 007”.
Après un “Si j’avais su" à donner des frissons et “Nourrissons nos cerveaux”, extraits du dernier album, c’est un autre medley auquel nous avons eu droit, à la saveur jamaïcaine celui-ci, où l’on a pu croiser Peter Tosh, Black Uhuru, Aswad ou encore Steel Pulse. Le public est réactif, participe et répond.
Sur scène, les chorégraphies emmenées par le duo Carine/Bozo donnent une envie folle de bouger. A venir, “Tout le bonheur du monde" dans une nouvelle version, à l’accent plus festif, avec en prime un solo de Bozo au sax.
Après quelques paroles de Mike, ils décident de clore ce spectacle par un “Sunny Days” des plus entraînants. On en voulait encore, mais il était temps pour eux de ranger les instruments, et ainsi pouvoir continuer leur périple A l’échelle d’une vie.
Le temps de changer de plateau, ce sont les deux compères de I Woks, accompagnés du Reggae Mylitis qui prennent possession de l’espace principal, après une intro qui promettait déjà un show brûlant. Une petit nouveau nommé Robbie trônait en lieu et place du traditionnel batteur, convalescent, comme nous l’expliquera SK 93 un peu plus tard.
Les absents ont toujours tort, et ceux restés ne furent pas déçus. Nous nous attendions à de l’énergie brute et nous fûmes servis. Avec “Une seule vie”, la combinaison des deux êtres se fait déjà sentir, et la température monte d’un cran avec leur son reggae ragga. De l’énergie, ils en ont à revendre, chacun allant de gauche à droite, exploitant au mieux la scène, montant sur les enceintes posées de chaque côté, comme pour mieux toucher le public, fait aussi bien de connaisseurs, que de gens qui les découvraient pour la première fois.
I Woks nous invite “A Table” dans un duel de tchatche ou Jahrald répond à SK 93. Un titre extrait de leur dernier album Tout va très bien, titre éponyme qu’ils reprennent d’ailleurs. Une occasion pour les deux maîtres de cérémonie de partager, de faire participer le public, et aussi d’envoyer des basses bien lourdes.
Comme les quatre cubes sur la scène siglées aux initiales TVTB sur lesquels ils aiment à s’asseoir, ils savent garder la salle au niveau le plus haut en nous scandant et nous demandant “Tout va très bien, jusqu’ici tout va bien”. Un leitmotiv positif pour un reggae incisif et tranchant pour les “Enfants du monde” qu’ils sont.
L’album Sans Frontières n’est bien sûr pas en reste avec un medley de cet opus qui a fait date. Un mix où on retrouve “Asi So Yo”, “Passe-temps”, ou encore “Toi qui me juges”. Cerise sur le gâteau, I Woks nous a même gratifiés d’un morceau inédit, dont nous pouvons dire que çà envoie.
Présentation des musiciens, la soirée ne peut s’arrêter ainsi. Avant de nous quitter, il fallait un dernier titre enlevé, et ce fut le cas avec “We Love This Story”, comme une introduction parfaite à cette nouvelle tournée qui commence, puisqu’il s’agissait de la toute première date.
L’appel du public aura été le plus fort. Ils ne pouvaient nous quitter sans un dernier classique, le titre phare de l’équipe savoyarde “Marie Gwan".
Merci à Vanessa de Echo Productions, à Rudy de LK Prod pour l'accueil.
Merci à Sinsemilia et I Woks pour les good vibes.
Merci à Laurent Quibier pour le taf. C'était cool de te croiser là bas.
Merci enfin à ma Sev Irie derrière son objectif, et sans qui rien ne serait pareil.