Inna de Yard, le film
On vous en a parlé durant la chronique du nouveau chef d’œuvre signé Inna de Yard, sorti en début d’année chez Chapter Two. Le réalisateur et amoureux de reggae Peter Webber s’est rendu sur les terres Jamaïcaines à la rencontre des légendes de ce courant musical.
Depuis le 10 juillet, " Inna de Yard ", le film documentaire est dans toutes les salles de cinéma.
Notre chronique du dernier album d'Inna de Yard.
" Inna de Yard " - Le film - La bande annonce
Pour revenir à la génèse de ce projet, faisons un petit tour dans le passé. Makasound, label français lance la série Inna de Yard en 2004. Composées de sessions acoustiques, interprétées par des légendes du reggae et enregistrées dans le jardin du guitariste emblématique Earl Chinna Smith.
Pour des raisons financières, le label cesse son activité en 2011. Les fondateurs de Makasound participent au lancement de Chapter Two Records quelques mois plus tard, label appartenant à Wagram Music, ce qui permis de relancer le projet Inna de Yard.
Peter Webber, de son côté vivait dans l’ouest de Londres à l’adolescence. C'est une région de l’Angleterre où résidait une importante communauté originaire des West Indies, quartier où les produits locaux jamaïcains, le reggae et le carnaval de Notting Hill faisait partie du quotidien. Son premier coup de cœur pour le reggae fut d’entendre la reprise de " Police & Thieves " de Junior Marvin par les Clash en 1977. Réalisateur à succès avec notamment " La Jeune Fille à la Perle " en 2003, ce film est nommé aux Golden Globes et aux Oscars.
Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que le cinéaste aime cette vibration mystique qu’est le reggae. Parti sur les terres de ce courant musical à la rencontre de ceux qui ont connu l’âge d’or du style, Peter Webber trace le portrait des légendes Ken Boothe, Kiddus I, Cédric Myton, Winston McAnuff pour ne citer qu’eux…
En toute intimité, ils reviennent sur leurs parcours, leurs vies, l’histoire de cette vibration musicale. Sans nul doute, un film documentaire qui deviendra une référence.