A la découverte de Lollypop Lorry

Lollypop Lorry. Immédiatement l'on pense à "My Boy Lollipop", ce tube du ska des premières heures de Millie Small, repris notamment une vingtaine d'années plus tard par Bad Manners et, vous l'aurez deviné, par les protagonistes qui nous intéressent aujourd'hui, sous le nom de "Mi Chico Lollipop". Ce n'est cependant ni de Jamaïque ni d'Angleterre que nous proviennent les Lollypop Lorry, mais plutôt de Russie.

Russie, vous avez dit Russie ? Il est vrai que le reggae russe n'est pas spécialement le plus diffusé dans nos contrées, mais il arrive que nous nous en fassions parfois l'écho ; en atteste par exemple le cas de Tenor Youthman (voir ici) et avec qui Lollypop Lorry a justement partagé un morceau en 2017, "Chant", un stepper instrumental. 

En effet, Lollypop Lorry est un véritable band qui reprend le flambeau des différentes générations du ska, des Skatalites à Reel Big Fish en passant par Madness avec une véritable section cuivres (trompette, trombone, saxophone). Le son de Lollypop Lorry se situe donc au confluent du reggae, du ska, de la soul et du jazz (à ce propos, écouter le suave "Brown Baby"). 

Cet été, et plus exactement le 31 juillet, les Russes sortaient leur dernier album, Goes Dub, qui, comme son nom l'indique, prend la direction du dub. Neuf titres composent cette galette et à travers lequel se concentrent toutes les influences précitées auxquelles se rajoutent les échos et autres effets inhérents à la technique créée par King Tubby. Du dub en live & direct mais pas que, puisque Lollypop Lorry reprend à sa manière la recette ancestrale du genre en ne proposant, ni plus ni moins, que des remix de standards du reggae et du jazz. Vérifiez par vous-mêmes avec ce "Dizzy Dub".



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :

Ces articles en relation peuvent aussi vous intéresser...

Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...