Le reggae engagé, celui qui donne envie d'avoir le poing levé : Broussaï, accompagné de Lidiop, nous offrent "face à la Haine", une chanson contre le racisme et ses pensées nauséabondes !
La force des Mots
Broussaï aime allier différentes facettes de cette musique et nous livre avec Lidiop et leur "face à la haine", un reggae engagé.
Pour beaucoup de non pratiquants, le reggae est une musique de babas cools qui se la coulent douce sur la plage tout en tirant sur un spliff toute la journée.
Le reggae est tout son contraire, une musique à la fois fois spirituelle, consciente et révolutionnaire (même si parfois les thèmes en sont plus légers : la fête, le sexe, les flingues, etc...)
Une ligne de basse ronde, hypnotique et les voix d'Eric, Tchong Libo et Lidiop font de ce titre un morceau puissant, annonciateur d'un album de haut niveau qui sortira le 28/03/2023.
A la réalisation du clip, on retrouve AMARU Production (avec Massangbé Savané, Antoine Dubois et Amele Bouhlel) qui avait déjà réalisé leur "Ne regrette rien", mais aussi différents clips de Patko dont le très réussi "Mama".
Écrit par Tchong Libo, Erik Arma & Lidiop, composé et arrangé par Reynald Litaudon "Face à la haine" pourrait s'écouter juste après "Avec des mots" tant on se rend compte de la force que peut avoir les paroles, bien plus fortes que les armes et les haines, pour peu que l'on sache s'en servir.
On parle de respect, d’égalité, mais qu’en est-il en réalité ?
Quand une minorité finit étouffée sous l’uniforme de la brutalité
Une larme a coulé sur le visage de la fraternité
Combien de fois encore l’histoire va-t-elle se répéter ?
Souvenirs d'un combat
Les prises de son et mixage se sont faits au Studio Mag par Tony Bakk, que l'on retrouve aussi derrière les sons de l'Entourloup, I-woks ou encore Keny Arkana. Le mastering, quant à lui, a été réalisé au Sonics Mastering par le grand François Fanelli, celui qui a masterisé le dernier album des Massilia Sound System, "Sale Caractère".
Le paroles font mouches, on a envie de lever le point avec Broussaï, comme dans un temps lointain où l'on revendiquait le "touche pas à mon pote".
Quand une mairie F-Haine joue les vierges effarouchées quand des têtes d'affiche comme Indochine ou Louise Attaque refusent de jouer dans le festival de cette ville du sud, mais qu'elle oublie qu'il y a une vingtaine d'années, la ville d'Orange, sous drapeau de la flamme, refusait les concerts raps dans ses salles, tout est dit. Le combat est encore là ! et "Face à la Haine", répondons par la Musique, Le poing levé !
Comme une odeur extrême nauséabonde
Naissant dans les peurs les plus profondes
Stigmatiser encore, comme aux heures les plus sombres
Face aux discours écœurants qui nous encombrent
