34ème Transmusicales de Rennes

Du mercredi 5 au samedi 8 décembre 2012, dans toute l'agglomération rennaise se déroulera la 34ème édition des incontournables Transmusicales de Rennes.

Découvrez l'interview de Jean Louis Brossard que j'ai réalisé lundi 26 novembre pour parler des Transmusicales.

 

Je vous propose de suivre un parcours largement alternatif pendant ce festival. Foi de Gros Virus, vous allez vous régaler !

  • Crâne Angels (mercredi 5/12 à L’Air Libre à 21h15 et samedi 8/12 à 15h30 au Champs Libres.

L’été 67 ne finira jamais avec ce groupe de Bordeaux

  • Camera  (jeudi 6 décembre à 14h00 aux Champs Libres et à 21h00 au Parc Expo – Chris Mix stage (Hall 4).

Rejeton de Neu!, Cluster ou La Düsseldorf, ce trio guitare-clavier-batterie (motorik, forcément) excelle dans l'art de la mélodie lancinante, de la répétition inventive et de la monotonie créatrice.


 

  • Lolito (Jeudi 6 décembre à l’Etage à 14h45.

Né entre Lille et Paris, le quatuor mixte aborde avec une petite touche d’excentrisme enjoué des rivages musicaux contrastés : la pop acidulée des B-52’s, les accents hip-hop des Beastie Boys tout autant que la mélancolie électrique de Blonde Redhead.
http://www.noomiz.com/lolito

alt : Noomiz

  • Clockwork of the Moon (Jeudi 6 décembre à 15h55 à l’Etage)

Cousin des Fleet Foxes, Clockwork Of The Moon délivre un folk des grands espaces, avec l'horizon pour seule limite.


 

  • Bow Low (Jeudi 6 décembre à 17h05 à l’Etage)

Possédant le sens du groove de LCD Soundsystem, la rage foldingue des Cramps, capable de bombes electropunk comme de bandes originales de western à en faire pâlir Morricone en personne, le groupe enrobe l'ensemble d'un esprit consciemment absurde


 

  • Golwave (Jeudi 6 décembre à 18h15 à l’Etage)

Souvent comparé aux Anglais de The Horrors, ces Normands donnent vie à une pop moderne plongeant ses racines dans les années 80 pour en livrer une version toute personnelle



 

  • Team Ghost (Jeudi 6 décembre à 21h30 au Parc Expo Hall 3)

http://www.teamghostmusic.com/
Deux des membres de M83, descendants imaginaires de My Bloody Valentine et des Cocteau Twins, les deux acolytes donnent à entendre sur leur deux premiers EP sortis sur le label anglais Sonic Cathedral des nappes de guitares plongées dans la réverb’ et judicieusement ornées de touches électroniques

  • China Rats (Jeudi 6 décembre à 00h45 au Parc Expo Hall 3)

http://chinarats.co.uk/
Insolent d'énergie électrique, irradiant d'intelligence crâne, le quatuor s'impose comme l'un des plus dignes héritiers d’une orfèvrerie rock jadis tenue par The Undertones et autres Buzzcocks.

  • Mermonte (Jeudi 6 décembre 01h55 au Parc Expo Hall 3)

Avec deux batteurs, quatre guitaristes, des voix qui s’unissent et s’évanouissent, un bassiste, mais aussi du glockenspiel ou un violoncelle, ces jeunes gens aux idées longues créent sur scène comme en studio des ambiances mélodiques uniques. Émotions garanties.

  • Pégase (Vendredi 7 décembre à 14h45 à L’Etage)

Ancien membre du groupe Minitel Rose, le jeune homme imagine une electro pop élégante, où l’intimité le dispute la rêverie. Mais sur scène, ce garçon moderne est rejoint par quatre acolytes, chargés de rendre justice à ces mélodies fragiles qui trottent dans la tête et donnent des envies d’ailleurs


 

  • O Safari (Vendredi 7 décembre à 15h55 à l’Etage)

Depuis sa naissance en mars 2011, ce duo électro-pop rennais concocte une série de cocktails mélodiques et synthétiques, où la nonchalance et l’énergie font curieusement bon ménage.


 

  • The Right Ons (Vendredi 7 décembre à 16h30 au 4bis – Focus européen)

http://therightons.com/
À l’instar des Suédois de The Hives, les Madrilènes de The Right Ons semblent avoir mystérieusement hérités des gènes combinés de Mick Jagger et d’Iggy Pop. Avec une énergie ébouriffante, le quintet espagnol parvient à restituer sa propre version du son rock garage de Detroit en y mêlant quelques pointes de soul et de funk.

  • We Are Van Peebles (Vendredi 7 décembre à 17h05 à l’Etage)

Ce trio rennais porte haut le flambeau d'un punk rock anguleux comme du Fugazi, rageur comme du McLusky et dissonant comme du Sonic Youth. Rythmes concassés, voix écorchées, guitares barbelées aux larsens maîtrisés, We Are Van Peebles joue les Baadasssss avec une classe qui force le respect.

  • Little Trouble Kids (Vendredi 7 décembre à 17h45 au 4bis – Focus européen)

Issu du chaudron gantois, ce duo masculin/féminin concrétise ses idées avec quelques bouts de ficelles : lui à la guitare, elle à une batterie réduite à son plus simple appareil, le tandem joue debout, côte à côte et face aux éléments. Les voix entremêlées et survitaminées entonnent un rock fiévreux, minimaliste, brinquebalant et noyé sous une bonne dose de réverb'. Et au cœur du boucan, surgissent des fulgurances mélodiques, des chansons parfaites et des hymnes rageurs. Cette formule magique n'a pas manqué de séduire Triggerfinger ou l'ex-dEUS Tim Vanhamel, qui a embarqué le duo dans le mythique Vantage Point Studios, à Anvers. La Flandre enflammée est de retour !

  • First Lady (Vendredi 7 décembre à 18h15 à l’Etage)

Les chansons de ce duo français évoquent forcément d'autres célèbres tandems (au hasard, The White Stripes, The Black Keys) dans cette recherche de la pureté vintage et du riff qui fait date. First Lady, ou la preuve qu'on peut toujours faire des miracles en trois accords !

  • Paul Thomas Saunders (Vendredi 7 décembre à 18h45 La Cité)

http://www.paulthomassaunders.com/
Depuis les paysages industriels de Leeds, le baladin torturé imagine des échappatoires en forme de complaintes hantées aux mélodies déchirantes. Trempées d'écho, ces compositions sont portées par cette voix, toujours cette voix, qui semble tombée du ciel... Pour mieux s'y envoler.

  • Lou Doillon (Vendredi 7 décembre à 20h05 La Cité)

http://loudoillon.fr/
Pour elle, c’est sans doute aujourd’hui que le plus dur commence. Aux Trans Musicales, sous le feu des projecteurs, accompagnée par des musiciens d’une sobriété exemplaire, elle viendra prouver qu’elle est bel et bien à sa Places sur scène.

  • Petite Noir (Vendredi 7 décembre à 21h45 Parc Expo Hall 4)

http://www.facebook.com/petitenoir1
Tête pensante de ce projet, Yannick Ilunga est né à... Bruxelles de parents angolais et congolais, a vécu trois ans en Europe avant de rejoindre Cape Town. Là-bas, il dévore toutes les musiques sans a priori, de Britney à Morrissey, d'A$AP Rocky à Fela Kuti, de Donovan à Neon Indian. Ces horizons élargis éclairent alors un répertoire alliant percussions traditionnelles et production moderne, songwriting précieux et rythmiques au cordeau. Petite Noir, mais haut en couleur.

  • MSMR (Vendredi 7 décembre à 22h15 Parc Expo Hall 3)

http://msmrsounds.com/
Fin 2011, les premières démos publiées sur Internet par le duo mixte new-yorkais n’ont pas tardé à enflammer les médias qui voient déjà en Ms Mr les premières superstars potentielles de la chill-wave – cette vague electro teintée de new-wave et de nostalgie.

  • Rachid Taha : Zoom Project (Vendredi 7 décembre à 22h50 Parc Expo Hall 9)

http://www.lestrans.com/rachid-taha-zoom-project/
Entre Rachid Taha et les Trans Musicales, c'est une longue et belle histoire qui remonte à 1981, alors qu’il était à la tête du groupe Carte de Séjour, ambassadeur d’une frémissante sono mondiale. En 1997, le Franco-Algérien fêtait son retour, auréolé d'un tube inusable, Ya Rayah. Mais ce succès ne saurait refléter les nombreuses facettes d'un insatiable aventurier sonique. En 2012, année de commémoration du cinquantième anniversaire des accords d’Évian entre la France et l’Algérie, l’homme vient présenter en avant-première son nouvel album baptisé Zoom, pour lequel il a rappelé une vieille connaissance, le magicien Brian Eno et convié nombre d’invités. Touche-à-tout génial et insaisissable, fils d’Oum Kalsoum et Johnny Cash il s’est laissé porté par ses fantasmes, imaginant un western maghrébin rythmé par le raï, l’electro, le gnawa, le punk ou le rock. Plus affûté que jamais, Rachid Taha est définitivement l’une des figures majeures d’une musique sans œillère, cosmopolite, populaire et exigeante.

  • Thumpers (Vendredi 7 décembre à 00h00 Parc Expo Hall 3)

http://www.thumpers.co/
Comme une version anglaise des foutraques The Flaming Lips, les deux lascars viennent dans la foulée d’enregistrer un album gorgé de mélodies kaléidoscopiques et d’atmosphères féeriques. À tous les coups, Thumpers va rafler la mise dans les mois à venir.

  • O.Children (Vendredi 7 décembre à 1h00 Parc Expo Hall 4)

http://www.lestrans.com/ochildren.bandcamp.com/
La formation londonienne revisite les ambiances délétères chères au post-punk britannique de la fin des années 70 et invite ses auditeurs, en particulier à l’aide d’un deuxième album baptisé Apnea, à plonger dans des eaux aussi troubles que troublantes.

  • Von Pariahs (Vendredi 7 décembre à 01h15 Parc Expo Hall 3)

http://www.vonpariahs.com/
Auteurs d’un récentDouble Single, capable de reprendre Beck et adulé par le dessinateur mélomane Luz, les Von Pariahs sont bien placés pour être au cœur de tous les paris.

  • Agent Side Grinder (Vendredi 7 décembre à 02h35 Parc Expo Hall 4)

http://www.agentsidegrinder.com/
Dans ce coin sombre, s'entrechoquent Joy Division et Front 242, Cabaret Voltaire et Nitzer Ebb, Suicide et DAF. Voilà pour la famille élargie, à la croisée du post-punk, de l'EBM et des musiques industrielles. Dignes rejetons de leurs aînés et signés sur le label néerlandais Enfant Terrible, ces Suédois possèdent une personnalité à part, qui les distingue du tout-venant revivaliste. Un baryton à bout de nerfs hante ces synthés vrillés, ces rythmiques mécaniques et cette basse qui tabasse. Prolifiques et mécaniques, ces Scandinaves post-humains ont inondé les souterrains de productions analogiques et parcouru les routes pour des shows suffocants. Vous voilà prévenus !

  • Birth Of Joy (Vendredi 7 décembre à 02h50 Parc Expo Hall 3)

http://www.birthofjoy.com/
Ce psychédélisme stoner évoque les plus belles heures d'un désert californien perdu en plein brouillard acide avec un chanteur au coffre et charisme impressionnants, sorte de Jim Morrison du XXIème siècle.

  • Doldrums (Vendredi 7 décembre à 04h35 Parc Expo Hall 4)

Projet ambitieux et protéiforme de l’artiste canadien Eric Woodhead, Doldrums incarne depuis 2010 des formes d’expression étonnamment diverses, à la fois chaotiques et spectaculaires. Pour mieux dénoncer le caractère aliénant et impersonnel de la culture pop virtuelle, Woodhead a commencé à concevoir et à publier des pages Internet et des vidéos attribués à des groupes fictifs. Stabilisées autour d’un seul avatar (Doldrums), ces performances musicales où une voix androgyne surnage sur un océan de samples et de percussions tribales ont attiré en 2011 l’attention de Portishead qui a choisi l’étonnante reprise de Chase The Tear  pour figurer en face B d’un single cosigné. Le premier véritable EP d Doldrums (Empire Sound, 2011) témoigne de la diversité de références désormais maîtrisées, entre post-punk abrasif et pop vaporeuse digne d’Atlas Sound ou Panda Bear.

  • Alphabet (Samedi 8 décembre à 15h55 à L’Etage)

http://soundcloud.com/alphabetmusic/from-me-to-me-game-over-1
ces quatre Rennais ont donné naissance à une forme musicale spectaculaire et originale : l’ electronic surrealist rock. Dans leurs compositions où résonnent quelques échos de The Knife ou d’Archive, les rythmiques rapides et énergiques se mêlent aux voix limpides.

Zammuto (Samedi 8 décembre à17h30 La Cité)
http://www.zammutosound.com/
Reclus dans une ferme retapée des Montagne Vertes (Vermont), mais entouré d'une véritable section rythmique et du multi instrumentiste Gene Back, l'Américain Nick Zammuto poursuit ses recherches musicales, en équilibre sur une ligne de faille entre digital et analogique, électronique et acoustique. Les guitares en bois sont percutées de beats synthétiques, les voix découpées ou trafiquées s'enroulent dans des cordes enchanteresses, et ces chansons redéfinissent les contours d'une pop brindezingue, aussi cérébrale qu'épidermique.

  • The Octopus (Samedi 8 décembre à 17h05 à l’Etage)

http://www.myspace.com/octopustheband
Bénéficiant des conseils avisés du légendaire Dominic Sonic, Steevy Rayban, Pete Hurricane, Bruce McLaren et Riky Monroe ont rapidement enregistré un 45 tours avant de repartir arpenter les scènes de France, de Navarre et de Scandinavie pour prêcher la bonne parole, rivalisant avec The Hives ou The Hellacopters.

  • Darko (Samedi 8 décembre à 18h15 à l’Etage)

http://ledark.bandcamp.com/
n tel pseudonyme laisserait entendre que certains Normands éprouvent quelques attirances pour le côté obscur de la musique. À ne pas confondre avec un homonyme britannique, sans jamais rejeter la proie pour l’ombre, ce Darko-là sait faire étinceler le ciel étoilé de ses compositions où le chaos électrique cher à Mogwai côtoie des mélodies soyeuses et synthétiques.

  • Lonely Walk (Samedi 8 décembre à 20h30 à l’Aire Libre)

http://monsieurcranethelonelywalk.bandcamp.com/
En janvier 2012, ce club des cinq soniques donnait dans sa ville de Bordeaux son tout premier concert. Pourtant, il avait déjà dans son escarcelle un album digital, où il exposait fièrement les diverses facettes (noires) d’un rock inquiétant et  d’une pop menaçante striés d’éclairs électroniques. Mené par Mickaël Appollinaire  – alias Monsieur Crâne, agitateur chez Crâne Angels et Monsieur Loyal d’Iceberg –, Lonely Walk ne fait pas de sentiments et témoigne d’une prolixité impressionnante puisque le groupe a déjà enregistré en 2012 trois autres “mini-LP” disponibles sur son Bandcamp.

  • JC Satan (Samedi 8 décembre à 21h15 à L’Aire Libre)

http://www.jcsatan.com/
Garage rock, J.C.Satàn ? Certainement, mais pas seulement ! Ce quintet franco-italien (trois Bordelais, deux Turinoises) marche sur les mêmes braises que Yussuf Jerusalem ou Thee Oh Sees. Un garage à la porte grand ouvert sur le blues, le psychédélisme, la noise voire le tropicalisme...

  • Melody’s Echo Chamber (Samedi 8 décembre à 21h45 Parc Expo Hall 3)

http://melosechochamber.tumblr.com/
Naguère, Melody Brochet chantait au sein de My Bee's Garden, et son arrière-cour bourdonnait de chansons étranges et charmantes. Mais un beau soir, son chemin croisa celui de Kevin Parker, l'âme embrumée de Tame Impala. L'Australien visionnaire et la Française mystérieuse unirent alors leurs efforts pour esquisser des morceaux nourris à cette pop inventive chère à Broadcast, Pram ou Stereolab.

  • The 1969 Club (Samedi 8 décembre à 23h05 Parc Expo Hall 3)

http://the-1969-club.bandcamp.com/
Année érotique pour certains, 1969 évoque surtout ici le titre de la chanson des Stooges ou le millésime deKick Out The Jams du MC5 ! Les trois membres de ce club né il y a cinq ans du côté Saint Brieuc sont désormais installés à Rennes où ils parviennent à redonner tout son souffle originel et son énergie juvénile à la formule magique d’un punk rock chauffé au fer rouge.

  • The Struts (Samedi 8 décembre à 00h40 Parc Expo Hall 3)

http://www.thestruts.com/
Originaires de Derby, dans le nord de l’Angleterre, ces quatre jeunes garçons dans la tempête vouent une passion sans borne aux morceaux sans fioriture, là où les guitares rougeoient et les rythmiques cognent. Descendants des Faces de Rod Stewart, cousins éloignés d’AC/DC période Bon Scott – le tout sans jamais oublier cette dimension pop chère à la prude Albion –, The Struts se fait toujours un plaisir, sur scène comme en studio (le groupe enregistre son premier album),  de monter le volume de ses amplis au maximum. Rock’n’roll.

  • Sinkane (Samedi 8 décembre à 01h05 Parc Expo Hall 4)

http://www.sinkane.com/
Vous ne le savez pas encore : peut-être avez-vous déjà vu Ahmed Gallab, alias Sinkane, sur scène. Comme batteur de Caribou, Of Montreal ou Born Ruffians. Mais ce multi-instrumentiste né au Soudan et débarqué à l’âge de six ans aux États-Unis trace aussi depuis 2007 son propre sillon. Sur ses trois albums (un CD-R, deux vinyles), il dévoile ses aspirations multiples, lui qui chérit autant le free jazz de Pharoah Sanders que les brumes bruyantes de My Bloody Valentine. Répétitives, percussives, ses compositions s’étirent pour mieux hypnotiser un public qui ne boude pas son plaisir de tutoyer ainsi ces véritables paradis artificiels soniques.

  • Hot Panda (Samedi 8 décembre à 02h15 Parc Expo Hall 3)

http://hotpanda.ca/
Hot Panda en trois mots ? Des esprits libres. Ces Canadiens ne suivent aucune règle, ne reconnaissent aucun dogme, et s'ébrouent joyeusement au milieu de partitions déchirées. Leurs trois albums regorgent ainsi de promenades au classicisme exquis, de ballades country déglinguées ou de pop anguleuse poussant Talking Heads du coude (Stop Making Sense).

  • Avondale Airforce (Samedi 8 décembre à 03h55 Parc Expo Hall 3)

http://www.myspace.com/avondaleaf
Au cas où certains l'auraient oublié, le psychédélisme ne se résume pas à trois fleurs dans les cheveux : il possède aussi un côté obscur. On le trouve sous les traits d'un Syd Barrett reclus chez sa mère ou sur les pellicules de Kenneth Anger. Entre autres. Or, c'est dans cette face sombre, introspective et volontiers paranoïaque qu'Avondale Airforce puise sa sève.  Pas nés de la dernière pluie, Peter Aaron et Stanton Warren, échappés respectivement des groupes Chrome Cranks et Venture Lift, composent des pièces pour deux guitares, une boîte à rythmes et quelques boucles de samples. Bluesy, gavés de réverb', expérimentaux et souvent instrumentaux, ces morceaux nous plongent dans des ambiances narcotiques. Un délice psyché où vous pourrez planer avec moi, c'est sûr !

  • Skip & Die (Samedi 8 décembre à 04h15 Parc Expo Hall 4)

http://skipndie.withtank.com/
Skip & Die est né de la rencontre entre la chanteuse et plasticienne sud-africaine Catarina Aimée Dahms, alias  Catarina Pirata, et le producteur néerlandais Jori Collignon, dit Crypto Jori. Ensemble, ils ont décidé de sillonner de long en large les routes et les studios d’Afrique du Sud, des townships jusqu’aux déserts ruraux, du Cap jusqu’à Soweto. À chaque étape correspond une collaboration de quelques jours avec un musicien local, le temps d’écrire et d’enregistrer un titre en commun. Leur premier album publié par Crammed, Riots In The Jungle (2012), s’apparente à un carnet de voyage musical qui restitue fidèlement le résultat de ces échanges, et où s’entrechoquent les échos persistants des sonorités traditionnelles et les fulgurances modernes du hip-hop et des musiques électroniques.

  • Spitzer (Samedi 8 décembre à 04h30 Parc Expo Hall 9)

http://www.spitzer.fr/
Cet automne, Spitzer a enfin dévoilé son premier album et n'a pas déçu, au contraire : petit précis de perfection techno, The Call mêle productions ciselées et humeur sombre, beats oppressants et quelques rares rayons de lumière, se situant quelque part entre Trentemøller, The Hacker et Pantha Du Prince. Hébergés chez InFiné, label fondé par le maître Agoria, la fratrie n'en est qu'aux prémices de la gloire, mais risque de faire beaucoup parler. Et danser, aussi.

Evidemment ces idées à suivre sont celles du Gros Virus mais vous pourrez bien sûr découvrir d’autres artistes dans d’autres styles tout au long de ce week end prolongé !
Toute la programmation est là ! Bon festival ! Au plaisir de vous y croiser.



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