Le 6 juillet dernier, le Trianon accueillait les australiens de Wolfmother, menés par Andrew Stockdale. Après 7 ans d’absence des scènes parisiennes, le groupe était très attendu par un public de connaisseurs, plus que prêts pour une bonne dose de Rock !
Texte : Caroline Dateu
C’est le groupe belge SONS qui se charge de démarrer la soirée avec un son bien garage et une énergie communicative qui a vite fait d’attirer le public près de la scène. Le bassiste survolté et le chanteur dont le sourire semble indiquer qu’il est vraiment en train de kiffer son set parviennent sans peine à se mettre le public dans la poche, qui répond en dansant comme pour s’échauffer pour l’arrivée de Wolfmother.
20.30. Depuis l’ombre des coulisses parvient un « Hey Paris what’s up ? » C’est Andrew Stockdale qui arrive sur scène le premier, en vrai frontman, suivi du batteur et du bassiste. Wolfmother, c’est un peu son projet perso, mais quand il est sur scène, le projet solo se transforme en power trio. Low boots aux pieds et moulé dans son jean, avec une veste en jean sans manches par-dessus son t-shirt, une moustache à la Frank Zappa et son casque de boucles bien reconnaissable sur la tête, Andrew Stockdale a l’air tout droit sorti d’un festival des seventies. Sans attendre, il attaque avec « Dimension », tiré du premier album de 2005 sobrement intitulé Wolfmother. Un album qui fête déjà ses 18 années d’existence mine de rien, mais quand on aime on ne compte pas. Pourtant si on veut compter un peu, on s’aperçoit que ne sont pas moins de 9 chansons sur les 11 qui composent le set qui sont extraites de ce premier album. Le public est ravi et reprend en chœur « Dimension » dès les premières notes de guitare.
Crédit photos : David Poulain / David Poulain
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe
Le set orchestré autour du premier très emblématique album du groupe est bien rodé. Presque un peu trop pourrait-on dire. Le public attend qu’on lui lance un peu plus d’émotion en pâture… Le trio enchaîne sur « Rock out » suivi de « Woman » et c’est là que la magie opère : ça s’agite dans la foule, ça danse, ça pogote et les slams commencent ! Le ton est donné et l’énergie ne va plus redescendre ! C’est parti pour une heure trente de rock qui va faire chauffer le Trianon. Certains titres plus récents comme « Stay A Little Longer » et « Midnight Train » viennent étoffer un peu la setlist composée sinon exclusivement de titres du premier album. Mais le public a ce qu’il est venu chercher : l’album de la révélation rock que fut Wolfmother en 2005.
Les titres s’enchaînent et le public se déchaîne devant un Stockdale imperturbable malgré l’arrivée d’une demoiselle portée par un slam jusque sur scène pendant « New Moon Rising ». Il la salue et elle repart comme elle est venue, en slamant ! S’il est peu loquace, le frontman a néanmoins l’air d’apprécier le moment, lançant des regards et des mouvements pour haranguer la foule et l’inciter à chanter et bouger. Il va même jeter dans le public quelques t-shirts en disant que ce sont les derniers, un cadeau inattendu qui a fait quelques heureux dans la fosse.
Le tube « Joker & The Thief », attendu avec impatience par le public, semble venir clore le set en beauté, mais le groupe remonte sur scène pour un rappel et interprète « Rock’n Roll survivor » et « Rock and roll » de Led Zeppelin. Cette fois c’est fini, les lumières se rallument. Le public commence à partir quand le trio revient pour un deuxième rappel totalement improvisé ! Ils interpréteront « Mind’s eye » pour la plus grande joie de ceux qui n’ont pas quitté la salle aussitôt.
22h20, cette fois c’est vraiment fini. Le Trianon se vide. Merci Wolfmother pour le rock !
Crédit photos : David Poulain / David Poulain
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Setlist
1 Dimension
2 Rock Out
3 Woman
4 White Unicorn
5 Apple Tree
6 Stay a Little Longer
7 Pyramid
8 Vagabond
9 Midnight Train
10 California Queen
11 Victorious
12 Gypsy Caravan
13 New Moon Rising
14 Feelin Love
15 Colossal
16 Joker & the Thief
- Encore -
17 Rock'n'Roll Survivor
18 Rock and Roll Led Zeppelin cover
- Encore 2 -
19 Mind's Eye
