Lisbonne a pris feu le 16 février à cause de Dead Poet Society et de Ready The Prince. Ce n'était pas juste un concert de plus à Lisbonne ce vendredi 16 février, c'était l'explosion du Fission Tour de Dead Poet Society dans l'enceinte vibrante du LAV – Lisboa Ao Vivo.
Par notre correspondant très spécial, Denis Adam.
Avant de parler de l'ouragan Dead Poet Society, impossible de ne pas s'attarder sur la révélation de la soirée : Ready The Prince. Le trio de Toronto a pris d'assaut la scène avec une assurance et un style qui laissaient présager de leur origine nord-américaine, imposant un rock authentique et tranchant qui a conquis les Lisboètes présents. Une vraie découverte.
Puis, ce fut au tour de Dead Poet Society de s'emparer de la scène, avec un Dylan Brenner (le bassiste) littéralement possédé par son "tornado effect", tournoyant avec sa basse comme si sa vie en dépendait. Il y a eu une synergie instantanée entre le groupe et le public, une communion que seul le rock sait créer. Le chanteur, généreux, a donné de sa personne, s'élançant dans la foule qui n'en demandait pas tant mais qui a reçu ce cadeau avec une euphorie palpable dès les premiers morceaux.
L'énergie était telle que l'on en oubliait la salle qui n'était pas comble. C'était une soirée à l'équilibre pour l'organisateur, PRIME ARTISTS production, qui, malgré une affluence moindre comparée aux concerts sold out de Madrid ou Paris, a su offrir une expérience intime et inoubliable. C'est aussi ça la magie du rock : peu importe le nombre, la passion est toujours au max.
Lisbonne a eu son lot de rock pur cette nuit-là, Dead Poet Society et Ready The Prince ont offert une performance à la hauteur des attentes, voire plus. Le public, lui, s'est laissé aller dans un échange de décibels et d'énergie avec les deux groupes, et chantait les paroles des plus gros singles de Dead Poet Society. C'était une de ces soirées où l'on se dit que la musique live est bien plus qu'un simple concert, c'est une expérience.
Photos par Denis Adam