Entracte, et noir. Une séquence animée défile en intro, un train à vapeur est lancé à toute vitesse, angus en diable est au volant, ça va de plus en plus vite, les passagers hurlent pendant que brian johnson se fait tailler une pipe, le train finit par se planter et exploser, l'écran géant se sépare en deux, et des explosions saluent l'apparition d'une locomotive géante (vraiment géante !) en fond qui pointe vers le ciel. Bam ! "Rock'n Roll train", premier extrait de "black ice", ouvre les hostilités et emmènent le public dans de grands mouvements de foule bien violents à l'avant ponctuée de phases de sauts en rythme. Le son n'est pas impeccable, mais énorme. Et les classiques s'enchaînent, plus trois autres nouveaux titres, et ils ont beau avoir 60 piges, ils assurent grave.
« Hell ain’t a bad place to be », « back in black », thunderstruck », « the jack » avec le strip d’Angus, « hell’s bells » avec la cloche qui descend du plafond et à laquelle brian johnson se suspend du haut de ses 61 ans, « shoot to thrills », « whole lotta rosie », avec une poupée gonflable qui prend forme sur la locomotive (chtite poupée de 30m de haut, waow) « let there be rock », avec Angus qui tape un solo à rallonge en passant par un élévateur qui l’emmène à 10m du sol, « highway to hell » et « for those about to rock », ponctuée des traditionnels salves de canon, en rappels. Bref, un show du feu de dieu. Après ce concert, je suis toujours pas fan d’AC/DC, y a trois mecs qui se contentent de jouer et deux autres qui font le show, mais difficile, voire carrément impossible, de ne pas sortir avec la banane. Qu’on aime ou pas, on tient là un bon bout de l’histoire du rock, et le soutien impressionnant du public du début à la fin en est une preuve indéniable. Une page d’histoire qui se tourne ? L’avenir le dira.