Mercredi soir dernier, le 4 mars, une délégation de la Grosse Radio s'est déplacée au Nouveau Casino pour aller voir Shaka Ponk - Un groupe que personnellement j'adore.
Si vous ne connaissez pas Shaka Ponk, je peux vous dire que vous rater sérieusement quelque chose. Leur musique est juste inclassable.
Est-ce du rock ? Oui mais pas que...
Est-ce de l'électro ? Oui mais pas que...
Est-ce du rock électro ? Là encore, ce serait les mettre dans une petite boîte bien trop petite pour eux.
Shaka Ponk, c'est du rock, allant parfois jusqu'au métal dans les saturations de guitares et de la vraie électro qui fait bouger. Le tout sur des textes anglais ou parfois espagnols avec en filigrane cette petite lueur qui éveille les consciences.
ça, c'est pour poser le décor. Histoire de vous donner envie autant que moi j'en ai plaisir.
Et Shaka Ponk sur scène alors là, c'est quasi orgasmique...
Une énergie et une présence vraiment peu commune, le tout emmené par Frah, le chanteur charismatique et rythmé par Ion, le batteur surdoué.
Sans oublier CC à la guitare et je vous jure que ces riffs décoiffent, Mandris à la basse et Steve aux claviers.
Il dégage de ce groupe une vraie cohésion et ça, c'est inestimable quand on les voit sur scène. Ces mecs s'amusent et vous n'en pouvez plus de gigoter dans tous les sens pour suivre le rythme.
Et puis, il y a Goz, la mascotte toujours présente et qui vous souffle les paroles parfois sur son écran rond. Parce qu'assister à un concert de Shaka Ponk, ce n'est pas uniquement en prendre plein les oreilles, c'est aussi assister à une effusion visuelle qui ne vous laisse aucun répit.
Vous n'avez que 2 yeux malheureusement pour suivre ces 5 lascars qui bougent dans tous les sens, Frah qui a une gestuelle sur scène digne parfois d'un pantin désarticulé et cet écran sur lequel on vous envoie des images en rythme, des paroles, des clips et Goz qui vous fait des clins d'oeil.
Sur scène, c'est du 200 % énergie, hautement transmissible dans la salle. Et parfois, ça devient même explosif quand les riffs et les mélodies s'enchainent, le public entre en transe et si vous avez le malheur de faire moins 1m80 et 70 kilos, vous prenez le risque de vous faire ejecter à 5 mètres. (croyez-moi, j'ai pris des risques pour ce live report).
On a pu assister ce soir là à une bataille rangée à la batterie entre Ion et Goz. Ion devient alors une déesse aux 12 bras et vous ne pouvez plus le suivre....
On peut juste regretter des petits soucis de son sur la voix dans les débuts du concert mais vite réglés.
Bref, Shaka Ponk, c'est juste mortel, entrainant, visuellement ahurissant et puissament trippant.
Note pour les filles : et en plus, ils sont sexy en diable !
Ne ratez pas leur prochain concert le 3 juin à l'Elysées Montmartre, conseil d'amie !