Royal Republic au Nouveau Casino (01.08.2013)

Royal Republic remercie chaleureusement le Nouveau Casino

De retour à Paris après neuf mois d’absence, le groupe de rock suédois a su éblouir les spectateurs venus remplir le Nouveau Casino en donnant un concert dans une bien belle ambiance, avec des surprises et une performance endiablée, le tout teinté de l’humour bien senti du frontman Adam Grahn. De quoi supporter la chaleur de la salle.

Un concert complet de Royal Republic, ça se fête. Le groupe l’a bien compris et a décidé d’offrir quelques cadeaux à ses fans avant même que la salle ne soit ouverte. En effet, devant la file d’attente de fans, les quatre musiciens sont sortis et ont joué une version acoustique de leur tube "Addictive" façon chant marin. Surprise de taille et effet garanti, de quoi annoncer une bonne soirée.
 

Royal Republic
 

Le deuxième cadeau d’avant concert fut une distribution de bières juste après le DJ set d’1h20 qui faisait office de première partie. Malheureusement pour lui et sa caisse de 45 tours, son set, trop différent de la tête d’affiche hormis une chanson des Hives, sera mal reçu par l’audience. Dépité, le DJ moustachu multipliera gestes obscènes et crachats à son départ de la scène.

Sous un tonnerre d’applaudissements, le quatuor Royal Republic entre en scène et enchaîne trois titres de son premier album, We Are The Royal. Ce dernier et Save The Nation sont représentés chacun de manière équivalente, avec huit titres pour chacun, de quoi alimenter 1h20 de rock survolté et conquérir une audience dont la ferveur ne fléchit pas tout le long du set.

Il faut dire que le frontman Adam Grahn sait chauffer son public. En beau diable, il bouge partout sur la petite scène du Nouveau Casino, joue avec les fans du premier rangs, s’essaie à jurer en français avec un "sacrebleu" amusant et revisite l’interprétation, en faisant comme s’il était saoul sur le tube "Addictive", joué pour la deuxième fois de la soirée, dans sa version classique cette fois.

Royal Republic


Musicalement, chaque musicien est au poil, tant en termes de son qu’en termes d’interprétation. Per Andreasson et Jonas Almén assurent l’ossature rythmique dansante des chansons tandis que les deux guitaristes Adam Grahn et Hannes Irengård font parler avec justesses leurs guitares. Ainsi l’efficacité et la simplicité des morceaux sont parfaitement retranscrites. Le groupe fera même plaisir aux metalleux en finissant OIOIOI avec le riff d’"Iron Man" (Black Sabbath) et en opérant son second rappel (non prévu sur la setlist) avec le riff principal destructeur de "For Whom The Bell Tolls" (Metallica).

Devant une telle performance, le public réagit au quart de tour, hurle à tout rompre, lève les bras sur "Sailing Man" et suit les directives du frontman à la lettre. Le groupe ne met pas seulement le public à contribution pour reprendre les refrains, puis qu’un fan sera invité sur scène pour jouer de la guitare rythmique à la fin de l’indispensable live "Everybody Wants to Be an Astronaut".

Tout en simplicité et en efficacité, Royal Republic a su convaincre à nouveau le public français au cours d’un concert riche en mouvement et en surprises. Un groupe reconnaissant envers ses fans, qui répondent présent même en période estivale. De quoi attendre de pied ferme leur prochaine venue dans la capitale.

Royal Republic

Setlist :

Addictive [jouée avant le concert]

President's Daughter
Walking Down the Line
All Because of You
Make Love Not War (If You Have to Make War - Make Sure to Make Time to Make Love in Between)
Full Steam Spacemachine
Addictive
Molotov
Sailing Man
You Ain't Nobody ('Til Somebody Hates You)
OIOIOI
Underwear
Tommy-Gun

Rappel :

Everybody Wants to Be an Astronaut
Save the Nation

Rappel 2 :

I Don't Wanna Go Out [reprise de X]
The Royal



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