Un report et des photos qu' Aurélia a eu l'amitié de faire pour La Grosse Radio. Merci à elle !
Les Arctic Monkeys squattent le Zénith deux soirs de suite (le 7 et 8 Novembre) pour leur dernier album intitulé AM, sorti le 9 septembre.
Suite à l’annulation de plusieurs dates au Royaume-Uni et en Allemagne, le Zénith de Paris retenait son souffle, hier soir, espérant que le leader des Arctic Monkeys, Alex Turner, était bel et bien guéri de sa laryngite. La salle explose dès les premières notes de « Do I wanna Know ». Matt Helders donne le tempo, Alex Turner et Jamie Cook font vibrer les cordes de leurs guitares électriques tandis que Nick O’Malley assure la ligne de basse. D’entrée de jeu, ils annoncent la couleur. Les quatre Anglais de Sheffield sont là et en pleine forme.
Groove, sex appeal, et riffs emplissent la salle. Le Zénith est acquis à la cause des Monkeys. La formation accueille un nouveau guitariste, histoire de relayer Alex Turner et lui laisser plus de liberté pour s’exprimer sur scène. Et ça marche ! La prestation du chanteur n’a plus rien à voir avec ses premières scènes empreintes, encore à l’époque, d’une timidité adolescente. Déhanché, gestuelle made in Elvis, Alex Turner a bien compris que le rock se vit aussi sur scène. La tournée mondiale de l’album Suck it and See qui s’était étalée sur plus d’un an, leur a enseigné comment faire le show. Alors quand Alex lâche la guitare sur « Fireside » et « Arabella » et vient titiller les premiers rangs du public, c’est l’hystérie dans la fosse.
La set list est un savant mélange de l’élégant dernier album AM et des quatre premiers opus. Les Arctic Monkeys parviennent à mixer le rock groovy de morceaux comme « Do I wanna Know » / « Snap out of it » / « R U Mine » à l’énergie brute des premiers morceaux qui sont désormais devenus des classiques comme « Old Yellow Bricks » /« Dancing shoes » /« Crying Lightning » / « Brianstorm » ou encore « Pretty Visitors ».
« Cornerstone » et « Mardy bum », reprises à la guitare sèche, dévoilent toute l’émotion et la sensibilité qui émanent de la voix d’Alex Turner tandis que le texte écrit par le poète anglais John Cooper Clarke (« I wanna be yours ») réveille le crooner qui sommeille en lui.
Et puis cerise sur le gâteau, la formation entame « Pieldriver waltz », un morceau d’abord écrit en acoustique pour la BO du film Submarine, et réorchestré pour l’album Suck it and See, mais jamais joué sur la tournée… du pur bonheur !
Première partie : The Strypes
SET LIST
1. Do I Wanna Know?
2. Brianstorm
3. Dancing Shoes
4. Don't Sit Down 'Cause I've Moved Your Chair
5. Crying Lightning
6. One for the Road
7. Fireside
8. Reckless Serenade
9. Old Yellow Bricks
10. Why'd You Only Call Me When You're High?
11. Arabella
12. Pretty Visitors
13. I Bet You Look Good on the Dancefloor
14. Cornerstone
15. No. 1 Party Anthem
16. Piledriver Waltz
17. Fluorescent Adolescent
18. I Wanna Be Yours
Rappel :
19. Snap Out of It
20. Mardy Bum
21. R U Mine?
Texte et photos : Aurélia Said
