Dead Stereo Boots, c’est le genre de formation qui vous laisse sur le cul en trois riffs. Le duo Nancéien n’a pour le moment que deux EPs à son actif, mais il ne leur en faux pas plus pour démontrer qu’on fait difficilement plus solide en matière de rock’n roll.
La liste des adjectifs est sans fin pour qualifier la musique de Dead Stereo Boots. Du son tellement excitant et exaltant qu’on pourrait en parler pendant des heures. Chez La Grosse Radio on va pourtant essayer de vous parler en quelques lignes de Broken Stereo Love, leur second EP sorti en début d’année.
Plus efficace qu’une claque dans la figure, il y a Dead Stereo Boots. Deux mecs, un chanteur/guitariste (Rodger), un batteur (Daron), de l’énergie plus qu’il n’en faut, et puis c’est tout. Aller à l’essentiel avec un son brut et authentique, jouer vite, jouer fort, c’est ce qui motive le duo. D’ailleurs, difficile à croire qu’ils ne sont que deux à l’écoute de cette musique si puissante. Une cascade de riffs enragés, une batterie percutante, la musique de Dead Stereo Boots s’écoute le volume à fond. Rien de plus délicieux que d’entendre ce son dégouliner avec saturation des amplis. On a plaisir à en prendre plein les tympans. L’auditeur est entraîné dans un tourbillon qui retourne le cerveau.
A l’image de la pochette de l’EP, la musique de Dead Stereo Boots est sexy et revendique ses influences vintage. Dead Stereo Boots aime le vieux rock, mais n’en oublie pas en enregistrant son EP qu’il est un groupe des années 2010. « Honey » est bluesy et sauvage. « She » se teinte d’une pop garage, avant que l’on ne savoure la lourde désinvolture « Strawberry Pie ». Pour finir, Rodger nous chante de sa voix séduisante « The Keys Of A Good Kiss », un titre avec des couplets qui nous emmènent faire un petit tour en Californie à bord d’une vieille Cadillac et des refrains crades et embrumés.
Bref, vous l’aurez compris, Dead Stereo Boots c’est du rock hot et endiablé, qui s’écoute en boucle et en boucle. Du son deux fois plus violent et jouissif en live. Du son qui donne envie de se déshabiller un peu plus. On a là un duo qui croit en ce qu’il fait. Le genre de duo qui rend fier d’être Nancéien.
