Septième galette pour la bande à Dave Grohl ! L’ancien batteur de Nirvana a rempilé le 11 avril dernier chez Sony/RCA avec ses comparses américains, nous proposant un Wasting Light que le sieur Grohl lui-même avait promis « plus heavy ». Ce nouvel opus marque le retour de l’époque Nirvana parmi les collaborateurs du groupe. Produit cette fois par Butch Vig, producteur du mythique album Nevermind, le combo grunge célèbre également le retour de Pat Smear, guitariste live présent sur l’album MTV Unplugged in New York. Enfin, le bassiste Krist Novoselic, ex-Nirvana qui avait prêté main forte à l’ami Grohl sur le premier opus, Foo Fighters, fait une apparition sur le morceau « I Should have known ». Avec un tel passif, le groupe avait toutes les cartes en main pour revenir en force au son grunge qui les avait propulsé sur le toit du monde du rock. Une réussite ?
L’album démarre sur les chapeaux de roues avec un « Bridge Burning » dont l’intro n’est pas sans rappelé les premiers temps de System of a Down. L’entrée en lice de la batterie semble, elle, toute droite issue d’un « Territorial Pissings » ou autre « Breed » de la grande époque de Kurt Cobain. Un champ résolument grunge, assumé à la perfection par Dave Grohl, chanteur guitariste qui a fait ses preuves dans ces domaines aussi bien qu’à la batterie. Un refrain mélodique, à la limite de la power-pop, n’est pas pour déplaire car, ici encore, la maîtrise est au rendez-vous. L’énergie ne fait pas défaut une seconde dans ce premier morceau qui met bien en jambes et motive pour la suite de l’album. Et le premier morceau d’un album, tout le monde sait ça, c’est primordial !
En somme, à quelques morceaux près, n’hésitons pas à dire que ce Wasting Light est une réussite. Sachant pianoter sur une gamme de style allant de la pop au hard rock, les Foo Fighters nous proposent un univers musical bien à eux, plus agressif qu’auparavant sous certains aspects, et toujours impeccablement maîtrisé. Bravo !
Note finale : 8/10Foo Fighters sur La Grosse Radio