Ouvrons grands les fenêtres, les oreilles et les frontières génériques. Ce n'est pas tous les quatre matins qu'on verra une affiche aussi paradoxale et alléchante, même à Paris.
Paradoxale en apparence seulement, bien sûr. Puisque les paysages sonores acoustiques du duo canadien formé par le radical saxophoniste virtuose Colin Stetson et la violoniste Sarah Neufeld ne sont pas si étrangers aux cavalcades black metal des new-yorkais de Liturgy. Question de trance et de souffle, probablement.
C'est le 3 novembre, c'est un mardi, et c'est à la Maroquinerie.
Colin Stetson au Festival de Moers en 2010
Crédit photo : Nomo Michael Hoefner / CC BY-SA 3.0