Chose rare me concernant, je vais vous parler dans cette chronique live uniquement du groupe qui a fait l’ouverture de cette exceptionnelle soirée de rock hyper jouissif. Au programme ce soir, une affiche très alléchante avec justement King Of The North, le duo explosif australien dont j’ai fait la chronique ici pour notre rédaction rock de leur premier album Sound The Underground que j’adore. On retrouvera également à l’affiche une excellente formation de rock classic 70’s Jared James Nichols ainsi que la star de la soirée Glenn Hughes,The Voice of the Rock, qu’on ne présente plus en formule trio accompagné de Doug Aldrich à la guitare.
Cette date du 13 octobre au Divan du Monde est complète depuis un bon moment alors c’est peu dire la motivation et l’enthousiasme du public, des fans qui sont déjà presque tous arrivés sur place à 19 heures. Il n’y a qu’à voir la très longue file d’attente qui s’est formée le long de la rue des martyrs. Un peu comme pour John Mayall il y a quelques jours, on retrouve dans le public beaucoup d’hommes, d’anciens, de passionnés devant l’éternel de ce qu’on appelle le Rock à la sauce Deep Purple, Led Zeppelin, Jimi Hendrix pour ne citer qu’eux.
Bonne nouvelle pour mes chouchous australiens qui sont prévus en ouverture comme je vous disais tout à l’heure autour de 19h15, ils devraient jouer devant pas mal de spectateurs. Et oui, tout le monde ou presque est déjà sur place, je me répète.
Moi-même, je suis arrivé très tôt, chose relativement rare car pour rien au monde, je ne voulais rater la première prestation de mes favoris King Of The North à Paris.
J’ai la chance de pouvoir entrer en premier dans la salle, merci encore à l’organisateur de la soirée et je me colle forcément tout devant et pile au milieu.
Peu à peu la salle se remplit et à l’arrivée de mes kangourous préférés bien à l’heure, la moitié de la salle est déjà garnie de monde et au milieu du set, la salle sera pleine.
Pour les rockeurs que vous êtes, je vous expédie cette petite présentation de ce putain de duo qui mérite vraiment qu’on s’y attarde.
King Of The North est certainement un des groupes australiens les plus passionnants du moment. ”¨Ce duo venu de Melbourne n'a en effet que peu de rivaux dans le genre. Le son qu'il délivre lors de ses shows hallucinants repousse loin les frontières du rock avec une seule guitare et une batterie. Andrew Higgs, le chanteur guitariste a mis au point une technique de guitare 3 en 1, en faisant sonner son instrument comme deux guitares et une basse, d'où le son massif et le mur de riffs caractéristiques de ce groupe unique. Cette technique lui a d'ailleurs permis de figurer dans les "25 futures legends of the guitar" de Guitar Magazine en Australie. Magistralement soutenu par le frappeur fou Danny Leo, l'un des batteurs les plus renommés d'Australie, voilà une entrée excitante au possible pour cette soirée qui s’annonce d’enfer.
Je confirme donc car d’entrée de jeu, je suis scotché au sol par ces deux types qui jouent terriblement bien.
Le son est plutôt bon pour une première partie et en 32 minutes de prestation de haute volée, ils donneront tout au public parisien habité par cette furieuse envie de se faire connaitre au monde entier et notamment au public francais. Ce dernier d’ailleurs est très réceptif à ce duo d’enfer qu’il ne connaît pas mais qui, vu les applaudissements aura été véritablement séduit par leur prestation live et moi le premier d’ailleurs.
Andrew Higgs nous balance des riffs surpuissants, groovy à souhait mais comment fait-il le bougre? On entend une basse et une guitare en même temps et sa technique de jeu est diablement efficace.
Pour conclure leur courte mais terrible prestation, je vous dis ceci. Je suis très heureux de les avoir vus enfin sur scène, ils assurent comme des bêtes, ils déchirent tout sur leur passage et dans ce style, sachez-le, il n’y a pas que Royal Blood dans la vie, il faudra compter sur King Of The North à l’avenir qui mérite, je l’ai déjà dit et répéter, toute votre attention.
Remerciements à Dom l’organisateur de la soirée, à Eric Coubard du label Bad Reputation qui peut être très fier de ses poulains.
Crédits photos: lebonair
A découvrir sans modération leur site