Shearwater – Jet Plane and Oxbow

Je suis heureux de chroniquer ce nouveau disque de Shearwater qui se nomme Jet Plane And Oxbow et qui parait le 22 janvier. C’est parfait pour débuter l’année. Ce bel oiseau mené par le leader chanteur, guitariste, clavier Jonathan Meiburg vient de sortir son 8ème album studio depuis 2001 sans compter l’excellent album de reprises Fellow Travelers datant de 2013. Je suis tombé sous le charme de cette formation en 2008 avec Rook.

8 ans plus tard, j’aime toujours autant et je ne vais pas les lâcher de sitôt. Surtout qu’avec ce nouveau disque et la qualité de son contenu, mon histoire d’amour n’est pas près de s’arrêter. Avant de plonger avec vous dans ce nouveau grand disque de Shearwater, je vous conseille d’aller découvrir ou de redécouvrir Winged Life, Palo Santo, Rook évidemment, The Golden Archipelago et le dernier comprenant des compos originales Animal Joy de 2012. Pour ce dernier, l’oiseau s’était transformé en loup et avait sorti ses griffes. Le son était plus rock, plus lourd et pour cette tournée-là, les musiciens étaient plus en mode bûcheron que par le passé.
Chaque album évolue, chaque tournée se fait plus ou moins rock ou plus folk. Pour ce petit dernier Jet Plane and Oxbow et cette nouvelle tournée qui s’annonce, ça devrait être différent encore une fois.

On démarre l’album avec "Prime" qui ouvre magnifiquement le disque. On est plus dans la veine de The Golden Archipelago que d’Animal Joy. On est d’entrée happée par la mélodie et la voix de Jonathan Meiburg. Je suis toujours autant séduit par sa voix, son timbre, ses intonations et que dire de la musique, je repars de nouveau en voyage. Avec la musique de Shearwater, on voyage beaucoup, comme dans un film. On plonge également avec Jet Plane And Oxbow dans la période des années 80, dans le meilleur évidemment. Je pense toujours et encore à Mark Hollis et Talk Talk mais sur ce nouvel album, je pense également dans l’esprit à REM, Talking Heads, Simple Minds mais ça sonne surtout Shearwater. Pour ceux qui ne le savent encore, Jonathan Meiburg et le producteur Reisch (qui avait déjà enregistré Animal Joy et Fellow Travelers), ont travaillé pendant deux ans sur ce projet, avec l’aide du batteur Cully Symington, Howard Draper, Lucas Oswald, Jesca Hoop, Abram Shook et Jenn Wasner. Cette fois, l’arme secrète de SHEARWATER, est le compositeur de musique de film et percussionniste Brian Reitzell, qui a, entre autres, réalisé et travaillé sur les bandes originales de The Virgin Suicides, Lost in Translation...
Grâce à la multitude d’instruments dont dispose Brian Reitzell, Shearwater élargie sa palette sonore pour notre plus grand plaisir. Je vous conseille d’ailleurs d’écouter fort afin d’apprécier toute la saveur et la subtilité du son, des arrangements et de la production.

Jet Plane and Oxbow comporte 11 titres et 52 minutes de musique sans aucune fausse note.
J’aime énormément "Prime" qui ouvre l’album, "Quiet Americans", "A Long Time Away", le sublime "Backchannels", "Only Child", "Glass Bones" et "Stray Light At Clouds Hill" qui clôture l’album.
L’oiseau marin peut maintenant sortir de sa cage et s’envoler, haut, très haut...

NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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