Nadéah – While the Hearts Beats

"Nadéah nous revient avec son deuxième album solo While the Hearts Beats. C’est rétro et surtout bien rock, une Nadéah comme on aime..."

Avec Nadéah, c’est enfin le temps des retrouvailles en ce début d’année 2016. Le temps passe trop vite car cela fait déjà 4 ans que je n’avais pas eu de nouvelles de la belle australienne. Depuis son concert le 12 décembre 2011 à la Maroquinerie dans une salle blindée, elle tournait à l’époque pour défendre son excellent premier album Venus Gets Even sorti il y a bientôt cinq ans. Je n’ai jamais oublié cette grande blonde à la voix d’or tant son concert m’avait plu. Atypique, explosive, étonnante, un peu fofolle, un charme fou, une voix incroyable, la coupe était pleine. J’avais été également séduit par son grand sens de l’humour.
Depuis, elle était repassé par la Cigale en avril 2012 suite à cette Maroquinerie d’enfer. J’en étais resté là.

Nadéah, nouvel album, While the Hearts Beats

La pétillante Nadéah nous revient donc avec ce nouvel opus While the Hearts Beats. Pour son premier album solo, elle se trouvait dans une veine, soul rock retro années 30 donc assez vintage dans son ensemble. A quoi donc va ressembler ce While the Hearts Beats vu que Nadéah aime tous les styles et qu’elle sait presque tout chanter.
A l’écoute des premières notes du single "Met a man" qui ouvre le disque, je trouve que c’est bien... rock/disco. Je suis d’entrée de jeu bien réveillé. J’adore cet intro disco rock et cette basse qui sonne bien 70’s funk. C’est un excellent titre pour commencer et ça donne très envie de connaitre la suite.

"One way lie" poursuit bien le chemin en moins accrocheur. La basse et le rythme restent sur la même base mais en moins visibles que sur le premier titre. On retrouve bien le côté rétro dansant du premier disque de Nadéah. J’aime beaucoup ce morceau.

"Ordinary Colours" s’ouvre d’une manière plus calme par deux voix celle de Nadéah et celle d’un homme puis le rythme s’intensifie et prend sa vitesse de croisière. J’aime vraiment l’univers de ce morceau, sa noirceur, sa profondeur et son ensemble. C’est vraiment un superbe titre pop-rock mi-tempo, la guitare, les voix, l’ambiance, tout est parfait.

"Kansas" nous ramène au disco funk. Le titre envoie et fonctionne très bien.
"Unknow" possède une intro particulière. On change de registre. C’est plus rock, plus années 80’s, le clavier, sa couleur. Un morceau qui lui fait prendre un risque mais réussi au final.
La sixième chanson "Run" est la première ballade de l’album. Pas de mièvrerie, c’est une très belle chanson, riche, bien écrite et prenante.

Si "Run" vous avez fait voyager, là, avec "Darling" le morceau suivant, ça dépote sévère. C’est bien pêchu, rock et on a envie de sauter partout. C’est incontestablement un de mes morceaux préférés.
Sur scène, ce titre promet de mettre le feu. Nadéah se calme à nouveau avec le morceau le plus long de l’album, "Get out of your head" et ces 5 minutes 20. C’est une douce ballade qui donne dans un registre différent de la première.
On arrive sur la fin avec "She Said" un bon titre mi-tempo bien teinté de rock 80’s et ce morceau "RH Jam" très agréable à écouter.
"Pocketful of holes" permet à Nadéah de terminer seule avec un piano. Un disque qui reflète plutôt bien sa personnalité et son ouverture musicale.

On reste toujours plongé dans le passé avec l’Australienne qui avait participé au projet musical Nouvelle Vague. Ce nouvel album va donc nous donner l’occasion de voir ou revoir Nadéah Miranda qui sur scène déchire absolument tout.

NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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